Réseaux Sociaux, Drogue Sociale

Les réseaux sociaux restent un sujet de discussion qui fait polémique. Les gens passent de plus de temps sur les réseaux sociaux, comme Facebook, Instagram, Twitter, WhatsApp, etc., les jeunes y consacrent particulièrement beaucoup de temps. La moitié d’entre eux se rendent sur les réseaux sociaux tous les jours ou plusieurs fois par semaine. Les gens sont connectés, tout le temps et partout, dès le réveil, sur le trajet du travail, à l’école, au restaurant avec la famille, en soirée avec les amis, le week-end, pendant les vacances, et même encore sur les toilettes. Les gens ne s’en rendent pas toujours compte, mais ils deviennent asociaux et se renferment, à vouloir être connectés en permanence. C’est pour ça que j’ai choisi cette question de recherche.

La question est maintenant de savoir pourquoi les gens sont autant accrochés à leurs smartphone ? S’en rendent-ils vraiment compte ? Se sentent-ils concernés par ce sentiment de se déconnecter du monde réel, de ne même plus regarder devant soi en marchant, d’éviter les regards des gens aux profits de l’écran scintillant de leurs smartphone ?

Ils sont tout autour de nous, ces réseaux sociaux et ses utilisateurs réguliers, ses drogués du smartphone, ses consommateurs de « j’aime », ses lecteurs de « tweet ». Il y en a partout, et personne ne peut le nier, car tout le monde y participe. Les soirées entre amis se sont changés en soirées d’échange de tweet, les ballades en nature à admirer les paysages font partie du passé, car ce monde interactif a pris le dessus sur le monde réel et humain. Au lieu de profiter de notre vie, nous profitons de celles d’autrui, et vice-versa. A vouloir nous socialiser, nous nous déshumanisons. Ceux qui se sentiront concernés trouveront des arguments pour contredire ces faits, mais savent au fond que c’est la triste réalité.

Alors maintenant à nous de trouver comment arrêter ce cycle infernal, qui nous dirige toujours plus vite contre le mur, qui nous rend si vulnérable. Tout ce que nous partageons, lisons, dévoilons, reste quelque part. Sans que nous le sachions, n’importe qui pourrait par exemple savoir où nous sommes, ce que nous faisons, ce que nous aimons, notre boisson favorite où ce que nous regardons à la télévision le vendredi soir. Les gens deviennent narcissique, tournés sur eux-mêmes, préférant penser à leur petite personne plutôt qu’aux choses importantes. Les choses simples de la vie, comme se promener dehors, aller au cinéma ou voir un spectacle, sortir en boîte, aller souper au restaurant, tout ça est perverti par la présence des réseaux sociaux, ils pèsent sur la vie alors qu’ils devraient être une préoccupation secondaire, ils entravent les liens sociaux qui unissent des amis, des familles, des couples.

Si l’on considère le tabac, l’alcool ou le cannabis comme de la drogue, nous pouvons aussi y ajouter les réseaux sociaux, qui sont en tout point similaire à ce que l’on pense de la drogue.

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