Mariage Gay+adoption : Réel Problème Ou Bataille Politique ?
Rapports de Stage : Mariage Gay+adoption : Réel Problème Ou Bataille Politique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar roukino • 9 Mai 2013 • 5 985 Mots (24 Pages) • 1 370 Vues
Le Mardi 23 avril 2013, la France devient le 9e pays européen à autoriser le mariage homosexuel, et le 14e dans le monde, par un vote de l'Assemblée Nationale. Huit autres pays européens (Pays-Bas, Belgique, Espagne, Norvège, Suède, Portugal, Islande et Danemark) ont déjà autorisé le mariage. Toutefois, au Portugal, l'adoption est exclue.
En dehors de l'Europe, cinq pays ont précédé la France : le Canada, l'Afrique du Sud, l'Argentine, l’Uruguay et la Nouvelle-Zélande.
Néanmoins le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels ne font pas l’unanimité que ça soit dans le monde politique ou au sein de la population.
Dès lors on peut se poser la question suivante : Mariage Gay+adoption: Réel problème ou bataille politique ?
Pour y répondre, nous verrons dans une première partie les avis des contres puis dans une deuxième celui des pour.Il y a différent type de citoyens qui n'acceptent pas ce projet de loi.
Tout d'abord nous avons les homophobes qui à la base ne supportent pas les homosexuels et ne supportent pas l'idée que le mariage associe les personnes « normales » avec les Gays.
De plus, ils n'acceptent pas l'idée que deux personnes du même sexe puissent pouvoir adopter car l'enfant sera influencé par le modèle parentale homosexuel et donc deviendra gay à son tour. Il y aura donc de plus en plus d'homosexuel dans leur logique et ça ce n'est pas envisageable.
Souvent pour les homophobes, l'homosexualité est perçue comme non naturelle. C'est une maladie ou une mauvaise éducation, un modèle incorrect et déviant dans notre société.
Les parties extrémistes tel que le Front National, ne peuvent qu'utiliser ce type de loi pour attaquer le gouvernement en place en galvanisant ses activistes qui ont souvent la double casquette raciste et homophobe.
Par ailleurs, les partis de l'opposition plus classiques comme l'UMP en profitent aussi pour déstabiliser et critiquer le gouvernement en place et créer un mini chaos via des manifestations pour récupérer des voix pour les prochaines élections.
Ce dit mariage créé aussi des dissensions au sein même du gouvernement car hormis les homophobes, il y a aussi les « conservateurs » qui jugent que d'après le texte de loi originel, le mariage n'est pour que deux personnes du sexe opposé. Selon eux, le pacte civil de solidarité leur suffit.
Rappelons la définition de l'INSEE sur ce pacte civil de solidarité.
Le pacte civil de solidarité (PACS) est un contrat entre deux personnes majeures, de sexe différent ou de même sexe, pour organiser leur vie commune. Il a été promulgué par la loi du 15 novembre 1999. Il établit des droits et des obligations entre les deux contractants, en terme de soutien matériel, de logement, de patrimoine, d'impôts et de droits sociaux. Par contre, il est sans effet sur les règles de filiation et de l'autorité parentale si l'un des contractants est déjà parent.
Le pacs peut être dissous par la volonté de l'un ou des deux contractants, qui adresse(nt) une déclaration au tribunal d'instance. Il est automatiquement rompu par le mariage ou par le décès de l'un ou des deux contractants.
Puis il y a aussi la question du bonheur de l'enfant adopté. Une étude américaine récente de Mark Regnerus, montre que l'enfant adopté par un couple homosexuel aura un équilibre psychique et un épanouissement moins important qu'un enfant dans une famille traditionnelle.
C'est d'ailleurs un des argumentaires des anti-mariage qui disent souvent que l'enfant va souffrir dans son enfance d'avoir deux parents homosexuels car il va subir les railleries de ses camarades d'école.
Ou encore que ces enfants n'auront pas de modèle de père pour les couples lesbiens ou de modèle de mère pour les couples homoparentales masculins.
Voyons maintenant les arguments des « pro mariage ».
Premièrement, ils estiment que le PACS étaient un belle effort pour l'obtention des mêmes droits que les hétérosexuels. Cependant, l'adoption reste le sujet tenant le plus à cœur car en tant que citoyen français, les homosexuels doivent avoir les même avantages ou plutôt les même droits que les autres.
En effet, ils estiment qu'empêcher l'égalité entre les citoyens par ce qu'ils sont « différents » ou par ce qu'ils souffrent d'un handicape (si on suit la logique des homophobes qui jugent l'homosexualité comme une maladie) est un acte raciste et ségrégationniste allant à l'encontre des valeurs de la République.
Puis pour ce qui est de la santé de l'enfant que se soit au niveau de son développement psychique, sa souffrance face aux regards des autres enfants ou sa sexualité, d'autres études réfutent celles des contres ou prouvent que les enfants issus d'une famille homoparentale seront aussi « stables » qu'un enfant issu d'une famille monoparentale où l'enfant n'a pas de modèle de père ou de mère ou qu'un enfant ayant subit un divorce.
Ensuite ils mettent en exergue que les orphelins adultes ou les enfants ayant étaient adoptés auraient tout fais pour avoir une famille avec des parents qui leurs donnent de l'amour qui soit gay ou hétérosexuels plutôt que de rester à l'orphelinat ou de manquer de stabilité en changeant tout le temps de famille d’accueil.
On constate que le mariage gay n'est pas le plus gros problème en soi. C'est surtout l'accessibilité à l'adoption des couples homosexuels via ce mariage qui pause problème. Les études scientifiques qui pourraient nous aider à trancher pour ce qui est de la santé de l'enfant ne sont pas assez fiables. En effet, il y a autant d'études pour que contres l'adoption.
Le réel problème est l'image qu'on les homosexuels dans la société. Certes ils se sont de plus en plus intégrés dans la société car ils sont de plus en plus représentés dans celle ci, que se soit dans les médias que dans le monde politique ou la vie sociale. Et cette représentation est très importante pour l'intégration d'une minorité auparavant brimée. Effectivement, on l'a vu avec les afro-américains aux États-Unis.
Mais le « pays des droits de l'Homme » semble avoir fait un pas en arrière lorsqu'on voit la division dans la population sur un sujet d'égalité des droits à être parent dans un pays prônant « la liberté, l'égalité
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