La condition sociale est-elle un frein à notre liberté?
Étude de cas : La condition sociale est-elle un frein à notre liberté?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar caro.marcotte • 6 Novembre 2021 • Étude de cas • 1 745 Mots (7 Pages) • 708 Vues
Angèle Liébig
Carolane Marcotte 2nd8
SUJET : La condition sociale est-elle un frein à notre liberté ?
La condition sociale est caractérisée par notre situation, notre place dans la société, qui nous sommes. Elle varie selon le métier que nous exerçons, les revenus que l’on touche grâce à notre métier, le niveau d’études obtenus durant notre scolarité, le milieu de vie, ou encore la couleur de peau et bien d’autres…La liberté existe sous différentes formes on appelle ça des libertés plurielles. Par exemple il y a la liberté collective, fondamentale ou encore individuelle etc…Elle est caractérisée le plus souvent et le plus simplement par la possibilité de vivre sans contrainte, de faire ce que bon nous semble sans pour autant enfreindre la loi, mais aussi sans nuire à celles des autres. « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » John Stuart Mill. En associant les deux nous allons essayer de savoir avec des exemples concrets si la condition sociale est un frein à notre liberté.
Dans un premier temps, nous allons évoquer les classes sociales, la répercussion des parents sur leurs enfants tout d’abord au collège puis dans les études supérieures et pour finir les inégalités sociales dans l’environnement du métier pour savoir qu’elles sont les différences que l’on peut rencontrer dans ce domaine. Ensuite dans une deuxième partie nous allons aborder l’axe sur l’appartenance sociale : la couleur de peau, la religion.
I / Les différentes classes sociales
- L’impact de la condition des parents sur les résultats scolaires de leurs enfants.
Le document utilisé pour répondre à la problématique est un graphique tiré du livre de Sciences Economiques et Sociales de terminale représentant le taux d’élèves en retard scolairement lors de leur rentrée en sixième classé selon le statut de leurs parents. On constate très clairement dans ce graphique que cela dépend de la provenance sociale des parents en l’occurrence, leur métier. Prenons un exemple, les élèves ayant des parents considérés comme « inactif » représente 15.8% de retard pour les garçons et 13.1% pour les filles. Alors que pour les élèves dont les parents sont enseignants par exemple la proportion est de 1,7 % pour les garçons et 1.1 % pour les filles.
Nous pouvons en conclure que les élèves dont les parents ont le moins de niveau d’études et de ce fait le plus faible salaire sont ceux qui ont le plus de mal à l’école.
[pic 1]
Ce deuxième document représenté ci-dessus reflète exactement la même chose. La part de redoublant d’au moins une classe à la rentrée de sixième, pour les enfants de cadres est d’environ 2 et pour les enfants d’ouvriers d’environ 10. A l’inverse la part d’enfants de cadres qui ont obtenu un Master 2 est de plus de 30 alors que pour les enfants d’ouvriers elle est de seulement 7 à peu près.
Cela est conforme à la conclusion faite au-dessus : Les parents jouent un rôle considérable sur les résultats de leurs enfants.
Lors d’une conférence le célèbre sociologue Pierre Bourdieu explique ce fait. Il raconte que ces résultats sont tout à fait normaux, les enfants de parents ouvrier ou inactif n’ont pas les mêmes facteurs de réussite car il y a de grandes chances qu’à la maison ils utilisent un autre langage que celui utilisé à l’école, ni les mêmes habitudes d’organisation que les enfants de cadres par exemple. Mais aussi, les parents qui ont les moyens financiers peuvent emmener leurs enfants visiter des musées pour se cultiver ou encore faire des activités extrascolaires.
Dans ce cas nous pouvons conclure que le fait d’avoir des parents dont le métier rapporte un salaire moindre et nécessite de courtes études est un frein dans la scolarité de leurs enfants.
- Les moyens financiers : facteurs de différences dans le milieu des études.
Durant les études supérieures les étudiants subissent également les inégalités dû à leur milieu social et celui de leurs parents. Pour appuyer cette idée nous avons trouvé un article avec des témoignages de personnes dans ce cas. L’article parle des personnes qui viennent de milieu défavorisé qui ont pu grâce à Richard Descoings, intégrer sans concours la faculté de Sciences Po. Dans l’article il y a le cas d’une personne prénommé Delphine issue d’une famille monoparentale vivant dans le 9,3 de Singapour mais aussi bien d’autres qui ont le plus souvent des parents où le salaire est moindre. Cela est appelé le « Projet Descoings » D’après Richard Descoings « Le concours n’est pas égalitaire, il discrimine socialement » Il explique que le plus souvent les étudiants qui réussissent à l’oral dans les langues étrangères sont ceux qui ont eu les moyens de partir en voyage linguistique. Mais cependant cela arrive que certains ZEP (Zone d’Education Prioritaire) deviennent major de promotion dès leur première année. Dans ce cas les plus « riches » sont favorisés mais quelques exceptions existent.
Le gouvernement a installé des dispositifs pour aider les étudiants issus de milieu modeste. Un système a été mis en place par Parcoursup en 2018 qui est d'avoir un minimum de 5% de boursiers pour chaque formation. Cela a permis une augmentation de boursiers dans les DUT et les BTS mais ce n'est pas le cas dans les filières prestigieuses (comme les classes préparatoires) Ces dispositifs sont toutefois favorables mais pas assez efficaces. En 12ans, l'écart entre les enfants d'ouvriers et les enfants de cadres diplômés des grandes écoles a du mal à se réduire...
On peut donc faire la remarque que la condition sociale peut être un frein car même s’il y a des dispositifs mis en place, on peut voir une augmentation dans les DUT et BTS mais ce n'est toujours pas le cas pour les filières prestigieuses.
- La vie active : source d’inégalité
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Le mouvement des gilets jaunes a commencé en octobre 2018. C'était une manifestation contre l'augmentation du prix des carburants automobiles issue de la hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques ; Les manifestations se sont arrêtées lors du premier confinement en 2020.
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