Comment la société influe-t-elle le comportement des jeunes ?

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Régulièrement, les médias mettent à la une des faits de violence juvénile dont le taux semble s’accroire. Les jeunes y utilisent intentionnellement la force physique et psychique pour contraindre, dominer, tuer, détruire ou endommager. On se demande alors, comment la société influe-t-elle sur le comportement de la jeunesse ? Après avoir développé l’aspect de la violence physique nous parlerons de la violence sur internet.

Alisha 14 ans, Yuriy 15 ans, plus récemment Marjorie 17 ans et bien d’autre encore, tous tués ou blessés sous les coups d’autres adolescents. Cette violence bien qu’ayant toujours existé, est de plus en plus violente ces dernières décennies.                                                    L’adolescence est un période complexe de la vie entre l’enfance et l’âge adulte où nous sommes en recherche d’identité et de reconnaissance sociale, qui sommes-nous ? Que pensent les autres de nous ? Alors afin de répondre à ses questions les jeunes veulent expérimenter et cherchent à tout prix l’approbation de leur pair. Cette période peut donner lieu à une plus forte impulsivité et instabilité, les jeunes ont parfois plus de mal à gérer leur sentiment et prennent donc des décisions sans réfléchir aux conséquences sur le long terme. De plus, à cette âge, l’adolescent favorise l’acte et la force au détriment de la parole, ce qui est renforcé par l’effet de groupe.                                                                                                   Cela peut donner lieu à des scènes de plus en plus violente comme nous pouvons l’observer depuis un certain temps allant parfois jusqu’au meurtre (rixes, coup de couteau, bagarre…), pour des conflits pouvant être réglé grâce au pouvoir de la parole.                                                Cette génération, influençable, semble ne pas faire le discernement entre les réseaux sociaux, le « paraître » et la réalité et ont de plus en plus de mal à se fixer des limites. La société ne doit-elle pas donner plus d’encadrement à la jeunesse ? Mais au contraire elle semble mettre en avant la violence et la haine, à travers les « clash » politique, violence omniprésente à l’écran et au sein même des forces de l’ordre…

Cependant d’autres formes de violence existent :

En effet, avec l’arrivée des nouvelles technologies, de nouvelles formes de violences prennent place. Ainsi, les jeunes subissent ou sont responsables de cyberharcèlement et de cybercriminalité. Ils utilisent le droit d’anonymat dont ils peuvent jouir sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Instagram… De ce fait, certains en abusent et l’utilisent à des fins malsaines : la diffusion d’intox, profération d’insultes, discours de haine et même campagne de harcèlement envers une personne ou un groupe de personnes. Le cyberharcèlement augmente partout dans le monde, en effet 62 % de jeunes ont déjà été victimes de ce fléau. Les « anonymes » derrière leur écran ne se gênent pas pour insulter autrui et ne prennent pas conscience que des paroles peuvent être lourdes de conséquences, une violence morale prend place. Les personnes victimes d’insultes, moqueries, harcèlement sont alors blessés ce qui peut être un facteur poussant ces personnes à la dépression et pire, au suicide. De plus, nous remarquons un taux croissant de “Revenge-porn”, ces personnes anonymes publient des photos à caractères sexuels à l’insu de la personne concernée et nuisent ainsi à sa réputation et à sa vie privée.                             En 2019, le cyberharcèlement à l’encontre de la chanteuse Sud-Coréenne « Sulli » a été la cause de son suicide, suite à cela des internautes responsables de ce cyberharcèlement ont publié des posts en se demandant qui allait être la prochaine victime, ne prenant pas conscience que leurs actes peuvent ruiner la vie d’autrui.

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