UE 2.10 S1
Compte rendu : UE 2.10 S1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hobi's ju • 19 Janvier 2023 • Compte rendu • 2 263 Mots (10 Pages) • 226 Vues
SOMMAIRE
Introduction .......................................................................................................................... p 1
I/ Description ........................................................................................................................... p1
II/ Analyse ............................................................................................................................... p 3
Conclusion ............................................................................................................................. p 5
Bibliographie .......................................................................................................................... p 6
INTRODUCTION
Je suis actuellement en stage dans le service de chirurgie orthopédique dans un centre hospitalier universitaire Parisien. C’est un service qui s’occupe des maladies et traumatismes de l’appareil locomoteur au niveau des os, articulations, muscles et ligaments. Parfois, un patient peut être en isolement si la cicatrice qui résulte de l’opération est septique : c’est le cas de ma patiente que nous allons appeler madame G. J’ai donc été dans la situation où j’ai dû aider Mme G, qui est en isolement de contact, à faire sa toilette. J’ai choisi cette situation d’hygiène car c’était la première fois que je m’occupais d’une patiente en isolement et toutes les mesures de précaution que nous devions prendre m’ont beaucoup marquée. De plus, c’était l’une de mes premières toilettes avec aide complète.
Je vais tout d’abord décrire la situation dans l’ordre chronologique sans faire de jugements, puis je l’analyserais.
I/ Description
Dans cette première partie, je vais décrire la situation. Les acteurs lors de cette aide à la toilette sont l’aide-soignante, la patiente et moi-même.
Nous portons toutes deux nos tuniques à manches courtes et nos pantalons sans poches, ainsi que nos chaussures fermées et nous avons les cheveux attachés au-dessus de nos épaules. Nos tenues sont propres et nous les changeons quotidiennement.
La situation commence dans le couloir devant la chambre de la patiente : nous avions fait précédemment le tour de toutes les chambres afin de finir par la patiente en isolement septique. L’aide-soignante me demande de lui montrer ma préparation pour entrer dans la chambre. La patiente étant en isolement septique, elle a devant sa porte une unité mobile de protection
(UMP) avec dessus tout l’équipement nécessaire et réservé à cette chambre : un solution hydroalcoolique, une boîte à gants non-stériles, des surblouses, des tabliers, des sacs poubelles pour déchets d'activités de soins à risques infectieux et assimilés (DASRI) et des sacs poubelles à déchets assimilés aux ordures ménagères (DAOM) ainsi qu’un support pour les sacs poubelles. Arrivée devant l’UMP, je me frictionne les mains avec la solution hydroalcoolique en suivant les sept étapes pendant 30 secondes : paume contre paume, dessus de main droite avec paume de la main gauche et inversement, espaces interdigitaux, pouces, pulpe des doigts, tranche de la main et terminer par les poignets (j’utiliserais cette méthode pour toutes les frictions à la solution hydroalcoolique suivantes). Je mets ensuite une surblouse puis m’apprête à prendre un tablier mais l’aide-soignante me fait savoir qu’il est inutile d’avoir une surblouse et un tablier dans le cas de cet isolement. Je repose donc le tablier et je me refrictionne les mains à la solution hydroalcoolique avant d’enfiler des gants non stériles à ma taille. L’aide-soignante fait de même pendant que je prends des gants de toilette à usage unique et des serviettes sur le chariot aide-soignant et un sac poubelle DAOM sur l’UMP. Nous entrons dans la chambre et l’aide-soignante va chercher une bassine déjà présente dans la chambre qu’elle remplit d’eau tiède ainsi que du savon liquide. Je désinfecte la table sur laquelle nous allons poser le matériel avec du Surfanios déjà présent dans la chambre, puis je prépare la patiente en retirant sa couverture et en enlevant sa blouse et j’installe le sac poubelle. Après avoir fait ceci, nous enlevons nos gants avant de nous frictionner à nouveau les mains à la solution hydroalcoolique et de remettre des gants non stériles propres.
Afin d’être plus efficace, l’aide-soignante me donne un gant mouillé et elle prend un gant savonné.
- Tout d’abord nous nettoyons le haut du corps : l’aide-soignante commence à savonner l’épaule en allant de l’intérieur vers l’extérieur, elle savonne ensuite l’aisselle, puis le bras en allant de l’épaule vers la main sans repasser deux fois au même endroit et enfin elle savonne la main et les doigts. Je procède ensuite de la même façon pour rincer puis pour essuyer en tamponnant, sans frotter. Nous faisons de même pour l’autre bras. Nous nettoyons ensuite de la même façon le buste, du haut vers le bas, en faisant attention à bien passer sous les plis et sur le nombril. Nous jetons ensuite les gants et la serviette dans le sac poubelle DAOM sans le toucher. - Nous mettons de nouveaux gants de toilette pour commencer à faire la toilette les jambes et les pieds : l’aide-soignante savonne la jambe du haut de la cuisse jusqu’au mollet sans repasser deux fois au même endroit, puis savonne les pieds et les espaces interdigitaux des orteils. Je repasse ensuite de la même façon avec un gant mouillé pour rincer, puis j’essuie avec une autre serviette propre en tamponnant. Nous jetons ensuite de nouveau les gants et la serviette dans la poubelle.
- Nous allons ensuite nettoyer les organes génitaux de la patiente : pour ceci, nous allons changer nos gants non stériles. Nous faisons donc toutes deux une friction au savon hydroalcoolique avant de mettre des gants non stériles propres. Avant de commencer la toilette intime, nous changeons l’eau de la bassine, puis elle prend un nouveau gant de toilette savonné et je prends un gant mouillé. Elle commence à nettoyer en partant de l’abdomen et en descendant sur le pubis, sans retourner en arrière. Elle savonne ensuite dans l’ordre la vulve de haut en bas, puis les grandes lèvres de haut en bas et enfin les petites lèvres de haut en bas. Je répète les mêmes étapes pour rincer avec mon gant mouillé, puis j’essuie avec une serviette propre en tamponnant. Nous jetons ensuite nos gants de toilettes et la serviette et changeons nos gants non stériles en faisant comme d’habitude une friction au savon hydroalcoolique. - Nous nous occupons ensuite de la toilette du dos : nous aidons donc la patiente à se mettre sur le côté. L’aide-soignante prend un gant savonné et nettoie le dos du haut vers le bas en ne repassant jamais au même endroit, puis je rince avec un gant mouillé et j’essuie avec une serviette enfin en tamponnant.
- Enfin, nous nous occupons du siège : avant cela, nous changeons nos gants non stériles, en faisant comme d’habitude une friction hydroalcoolique. L’aide-soignante prend un gant savonné : elle nettoie en partant des organes génitaux et en remontant vers la région anale. Je procède de la même façon avec un gant mouillé puis j’essuie avec une serviette en tamponnant. Nous avons fini la toilette : nous aidons la patiente à se réinstaller, l’aide-soignante va vider la bassine et la nettoyer pendant que je désinfecte la surface sur laquelle nous avions posé le matériel avec le Surfanios. Nous retirons ensuite nos surblouses et nos gants que nous jetons dans la poubelle DAOM, que je ferme avant de sortir de la chambre. Je le pose sur le chariot avec tous les sacs poubelles, puis je vais aller me laver les mains au savon doux (même étapes que pour la friction hydroalcoolique, pendant 30 secondes) avec l’aide-soignante.
II/ Analyse
Dans cette seconde partie, je vais analyser chronologiquement la situation que je viens de décrire.
Tout d’abord, nous avons la tenue : c’est une précaution standard. Elle est changée tous les jours, est propre et ne peut pas être portée autre part qu’à l’hôpital pour éviter de ramener dans le service des micro-organismes de l’extérieur, et chez soi des micro-organismes de l’hôpital.
La tenue professionnelle est donc dans les normes :
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