Situation d'hygiène
Étude de cas : Situation d'hygiène. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar atika0678 • 14 Décembre 2019 • Étude de cas • 1 671 Mots (7 Pages) • 497 Vues
- Introduction
Les infirmiers(ères) dispensent des soins de nature préventive, curative ou palliative, visant à promouvoir, maintenir et restaurer la santé, ils contribuent à l’éducation à la santé et à l’accompagnement des personnes ou des groupes dans leur parcours de soins en lien avec leur projet de vie. Les infirmiers(ères) interviennent dans le cadre d’une équipe pluri professionnelle, dans des structures et à domicile, de manière autonome et en collaboration. L’infirmier prodigue des soins au patient conformément à la prescription médicale, dans le cadre de son rôle propre et il évalue les besoins du patient.
Leurs principales missions sont les suivantes :
- Evaluer l’état de santé d’une personne et analyser les situations de soins,
- Concevoir et définir des projets de soins personnalisés,
- Planifier des soins, les prodiguer et les évaluer,
- Mettre en œuvre des traitements.
- Présentation du cabinet
Au cours de ma première année de formation infirmière, j’effectue actuellement mon premier stage dans une cabinet de soins à domicile. Le cabinet est constitué de deux infirmières associées : A.G ; E.T et d’une remplaçante fixe : C.R.
Leur tournée est au niveau du plan du Var. Elles sont un peu plus de vingt-cinq patients. La moyenne d’âge des patients dépasse 70ans. Elles collaborent avec : les médecins du quartier, les assistants sociaux, des prestataires (société qui fait la liaison entre l’hôpital et le domicile de certains produits et matériels médical).
Le cabinet prend en charge des personnes dont l’état nécessite un accompagnement dans la réalisation des gestes du quotidienne. Elles font uniquement des soins à domicile (toilette au lit, lavabo, douche, contrôle de tension, contrôle de glycémie capillaire, insuline, …).
L’objectif du cabinet est :la prise en charge la plus adaptée à la problématique et l’environnement de chaque personne.
Les objectifs d’hygiène du cabinet sont : l’utilisation de gants jetable ; de solution hydroalcoolique ; kit de soin à utilisation unique…
- Le soin choisi
Je vais vous présenter une perfusion sous-cutanée. Que j’ai réalisé une fois, on me l’avait expliqué deux jours avant de la réalisation du soin. J’avais réalisé pour un groupe de malade plusieurs injections sous-cutanées durant tout mon stage des injections d’insuline (permet de réguler le diabète de taux de sucre dans le sang), des vaccins et des Lovenox (c’est un coagulant). La pose de perfusion demande une surveillance particulière et peut entrainer un risque infectieux.
- Le contexte
J’ai fait une perfection sous-cutanée (SC) à Madame K 86 ans atteinte de la maladie de Parkinson hospitalisée récemment à la suite d’une déshydratation. Elle est rentrée au domicile, on peut considérer que la déshydratation et son âge avancé sont un risque de baisse de l’immunité. Le médecin a prescrit des perfusions sous-cutanées tous les deux jours à poser avant d’aller dormir pour une réhydratation. L’objectif de cette perfusion permet administrer un volume liquide important dans l’espace sous-cutané. Cette technique est simple et confortable pour le patient, il y a moins de risques d’infection ou autre complication (pas de phlébite = formation de caillot) et la perfusion ne gêne pas la mobilité et le confort du patient. Cette technique a un délai d’efficacité rapide entre deux à trois minutes.
- La réalisation de la perfusion sous-cutanée
Avant de commencer le soin, je recueille l’accord de la patiente pour ce soin, elle me donne son accord. Je me trouve dans sa chambre avec l’infirmière on vient de la mettre au lit et on lui a fait un change et une toilette intime. Je lui demande son choix pour le site d’injection : bras jambe abdomen en lui rappelant le dernier site d’injection et en lui expliquant la nécessité de varier les points d’injection. Elle choisit l’injection ventrale pour pouvoir dormir confortablement.
Durant, tout le soin l’une des infirmières reste à mes côtés et me guide dans mes gestes.
Je procède à la désinfection de mes mains, car je me suis lavé les mains au savon doux en entrant chez ma patiente avant de lui réaliser sa toilette intime. Donc, je me désinfecte les mains avec le SHA car c’est dans une série de soins, je prépare mon matériel. Donc j’ouvre le kit (annexe I) de soin à domicile dans lequel il y a une paire de gants d’examen nitrile TM, un champ absorbant imperméable, un sac à déchets à risques infectieux, 5 compresses stériles, un micro perfuseur sécurise 22G (noir), un perfuseur 1 voie, une seringue de 20ml/L, une aiguille, une bandelette adhésive double, un prolongateur avec robinet, un pansement transparent semiperméable stérile, poche de perfusion de 500mL et l’infirmière me donne une petite lingette de désinfection. Je prépare ma perfusion.
Pour réaliser le soin, je commence par désinfecter à nouveau mes mains avec la SHA (voir annexe II).
Je masse un peu l’abdomen du côté droit exactement la paroi latérale en dehors de la zone péri-ombilicale pour vérifier si l’endroit n’est pas induré (durcissement anormal des tissus). Après, je réalise une antisepsie cutanée à l’aide de ma lingette désinfectante pour retirer les bactéries cutanées qui risqueraient de s’introduire à l’intérieur du corps. Il faut faire un mouvement circulaire pour désinfecter l’endroit où on va piquer. On va du milieu vers l’extérieur pour éviter de remettre les bactéries à l’endroit où l’on va piquer. Je jette ma lingette désinfectante dans mon sac de déchets à risque infectieux (annexe III). Je mets mes gants. Je pince la peau du ventre entre le pouce et l’index pour faire un pli cutané. Puis, je pique en gardant mon aiguille à un angle de 40° comme me l’a conseillé l’infirmière qui m’aide à la placer correctement pour qu’elle ait le bon angle. Après, j’insère mon micro-perfuseur en gardant mon biseau vers le haut dans l’abdomen de Madame K. Je l’insère qu’au biseau. Je place sous mon biseau une compresse sèche stérile pour qu’il garde un angle de 40° et je le fixe avec la bandelette adhésive double et je finis par mettre le pensement transparent stérile pour qu’il ne bouge pas. Je branche à la perfusion qui a été préalablement purgée. Je déclampe la perfusion et ajuste le débit très lent (voir calcul dose annexe IV) pour qu’il dure toute la nuit. Je jette dans mon sac tous le matériel souillé et mes gants. Je me désinfecte mes mains une friction après le soin et avant de noter. Sur, la feuille de liaison j’inscrire les horaires, le débit de la perfusion ainsi que le site d’injection. Je surveille que le liquide coule correctement. Je m’assure tout au long du soin que ma patiente va bien en lui posant la question et en observant ses réactions.
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