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Fiche de lecture magazine Soins

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Par   •  16 Décembre 2018  •  Fiche de lecture  •  550 Mots (3 Pages)  •  680 Vues

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Myriam LEROUX (IDE 2018/2021) 

 

UE 6.1 S1 Méthodes de travail

TD n°2. Résumer, analyser et rédiger un écrit selon les normes typographiques

 

 

Extrait du magazine Soins paru au mois d’avril 2017, cet article rédigé par Zona Zaric, diplômée d’un doctorat en philosophie, met en évidence le lien inévitable entre soin et compassion au sein de nos institutions hospitalières.

Au travers de ses écrits, elle s’interroge sur l’accompagnement du patient face à sa maladie, sur le rôle primordial de la fonction soignante sans délaisser la nécessité d’un « agir avec compassion » rendant compte de la vulnérabilité propre de l’Homme.


En perspective de ma future profession, ce texte m’amène à repenser la définition de l’Homme à travers les notions de soin et de compassion pour finalement, mener une réflexion purement éthique. La maladie fait rupture dans la vie d’un patient et il ne s’agit pas d’une simple expérience mais de tout un cheminement remis en question. Le soignant ne peut pas se limiter à soulager la souffrance physique due à la pathologie du malade mais doit avoir une vision holistique des soins. Il est primordial qu’il puisse concilier ses compétences de technicien à ses valeurs humaines pour aider le patient à se projeter dans un devenir. Pour moi, il existe un réel paradoxe entre la théorie du « prendre soin » et la pratique inadaptée à laquelle sont dévoués les soignants. Tout au long de son article, Zona Zaric appuie sur le fait que les conditions hospitalières amènent les soignants à repenser les gestes de soin par manque de temps, de personnel et de moyens et elle fait d’ailleurs référence à des situations vécues où un « presque-rien » dit-elle, peut s’avérer précieux au regard du malade. Il suffit parfois d’un regard, d’un sourire ou d’une main tendue pour rassurer ou montrer à la personne soignée qu’il peut compter sur nous. Je soutiens cette idée que l’accompagnement et le soin consiste parfois à une simple présence au chevet du patient. La compassion est incontournable dans la pratique soignante véritable. Je pense que sans « porter la souffrance » d’autrui comme un fardeau supplémentaire sur ses épaules, le soignant doit se reconnaître vulnérable et prendre conscience que la fragilité n’est pas seulement l’attribut exclusif de certaines personnes. Le soignant, sous prétexte d’efficacité, peut-il faire l’impasse sur sa valeur d’humain dans la relation à instaurer avec le patient ? Pour moi, elle est le ressort affectif sans lequel la relation au malade serait vidée de son sens et de son efficacité.


Cet article met clairement en lumière le lien étroit qu’il existe entre médecine et philosophie. Les relations de soins permettent avant tout de mener à une réflexion sur le savoir-vivre ensemble, et donc à l’épanouissement de la société. Cette vertu de compassion, je l’associerai directement à des concepts tels que l’humanitude et le « prendre soin ». L’expérience de la maladie marque l’histoire de l’individu qui se doit parfois de remettre sa vie en question. Vivre, c’est intrinsèquement être exposé à la possibilité d’être fragilisé d’un jour à l’autre. De cette lecture, je comprends en quoi la compassion constitue le cœur de la relation soignant-soignée car le rôle de l’infirmier n’est pas juste de panser les blessures du patient mais de lui être disponible, attentif et bienveillant dans la reconstruction de lui-même.

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