Biographie de Fabien Marsaud

Introduction :

L’œuvre que je vais présenter est une biographie de Fabien Marsaud, connu sous le nom de Grand Corps Malade. Le livre s’intitule Patients et a été publié en 2012. Il contient 165 pages et l’éditeur est Don Quichotte (Seuil).

Grand Corps Malade est né le 31 juillet 1977, il est originaire de Seine-Saint-Denis à Paris. À l’âge de 20 ans, alors qu’il animait un camp de colonie, il plonge dans une piscine avec peu d’eau, il se tape la tête dans le fond de la piscine et se déplace des vertèbres. Il sera héliporté dans un hôpital où l’équipe médicale lui annonce qu’il ne remarchait sans doute plus. Il est atteint d’une tétraplégie incomplète (paralysie des quatre membres due à une lésion de la moelle épinière, le diagnostic final n’est pas précis). C’est alors qu’il se lance dans la musique en 2006, plus particulièrement dans le slam, où il sort 3 albums et écrit le livre Patients qui expose son parcours et son année passée en centre de rééducation. Il en fait un film qui sera inspiré du livre.

Développement :

        À travers son livre, Grand Corps Malade a voulu nous présenter sa vie quotidienne au sein d’un centre de rééducation pour handicapés lourds, où il y restera 1 an environ après son accident. Plusieurs thèmes sont évoqués au cours de cette histoire, qui sont liés au thème général du handicap.

Au début du livre, Fabien explique le phénomène d’adaptation. En effet, ce temps est nécessaire. Il passe tout d’abord par le deuil de sa vie passée, et ainsi s’adapter à cette nouvelle vie qu’il n’a pas choisi. Il doit également s’adapter à son nouvel environnement de vie, à la structure d’accueil notamment sa chambre (où il y passera quasiment tout son temps), avoir une relation de confiance avec le personnel, et cohabiter avec les personnes qui fréquentent l’établissement

Il évoque le concept de la dépendance, qui nécessite l’aide d’une tierce personne. Cette personne est présente dans tous les gestes de la vie quotidienne, elle rentre dans l’intimité de la personne. Il explique qu’il est dépendant d’une équipe pluridisciplinaire au quotidien, pour se nourrir, s’hydrater, se laver, s’habiller, se mouvoir. La perte de son autonomie a des conséquences sur son intimité et sa dignité.

« L’aspect surréaliste de mon nouveau quotidien me permet d’atténuer le sentiment douloureux de la perte totale d’intimité, voire même de dignité, qu’impose la situation.

Je découvre les joies de l’autonomie zéro, de l’entière dépendance aux humains qui m’entourent […] » Page 21.

Fabien parle dans son livre « d’espoir », puisqu’un diagnostic précis n’est pas posé sur sa tétraplégie, il a envie de croire à une guérison. En réanimation, la mobilité de son pouce du pied gauche a ouvert un petit espoir.

« Les médecins ont alors dit à mes parents qu’à partir de là on ne pouvait rien pronostiquer de sûr, mais qu’on ne pouvait plus affirmer qu’il n’y avait pas d’espoir… » Page 25.

C’est un homme courageux, persévérant, qui garde espoir d’une éventuelle guérison. Il va s’investir lors des séances de rééducation notamment en kinésithérapie. Le moindre progrès est une victoire.

L’auteur va également nous faire partager des moments avec ses amis, rencontrés au centre, il va parler des bons moments comme des plus tristes.

Malgré mon manque d’investissement pour la lecture en général, j’ai apprécié ce livre par son témoignage, son histoire est touchante. Il est dédié à tout le monde puisque l’on peut tous être un jour concerné par une perte de l’autonomie. Cette histoire est une belle leçon de vie, elle montre qu’il faut être courageux et s’accrocher dans la vie. J’ai trouvé ce livre simple à lire car il est court et rapide. Grand Corps Malade l’a écrit dans un langage familier. On ressent et partage les différentes émotions de l’auteur.

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