Petite Biographie de Fabien Marsaud

Fabien Marsaud, connu sous le nom de scène de Grand Corps Malade, est un auteur et slameur français né le 31 juillet 1977 dans le département de Seine-Saint-Denis.

C'est en référence à ce handicap – et aussi à sa grande taille (1,94 m) – qu'il a pris le nom de scène de Grand Corps Malade (GCM) en 2003.

Le Slam

Le terme slam représente le plus souvent un slam de poésie, qui est un concours de déclamation de textes poétiques. Né d'une idée du poète américain Marc Smith en 1986 dans le but de rendre les lectures de poèmes moins ennuyeuses, le slam prévoit des règles minimales, laissant une grande liberté au participant. La discipline repose sur les talents d'orateur, et tend parfois vers le sketch humoristique ou le stand-up. On considère que le slam est un mouvement artistique porteur de valeurs telles que l'ouverture d'esprit, le partage, la liberté d'expression et le dépassement des barrières sociales.

Les textes de albums de GCM sont parfois a cappella mais ils sont, généralement, accompagnés d'une mélodie minimaliste en arrière-plan qui souligne le texte ; texte qui est donc dit et non chanté. Fabien Marsaud écrit toujours sans musique, puis celle-ci est créée après en fonction des textes.

La musique

Le ton de l’interprète est monocorde (voix parlée), la tessiture de la voix est grave. La formation instrumentale comprend un piano, une basse, une batterie et un chœur. Au début de la chanson, on entend juste le piano, la basse et la batterie (les cymbales). La mélodie est légère. Au fur et à mesure de la chanson, la grosse caisse de la batterie se fait plus entendre et la mélodie du piano change, devient plus appuyée, plus forte, plus sombre. Il y a un silence dans la chanson, quand Grand Corps Malade dit « ...elle ne peut plus sortir. » et il y a aussi des lignes mélodiques plus légères, où le rythme est moins intense quand le chanteur évoque l’amour clandestin et le fait que Roméo « galère ». Le moment où la mélodie est la plus forte correspond au moment où Grand Corps Malade chante l’avant-dernier refrain. Ensuite, la mélodie se refait plus douce pour le dernier refrain. Les différentes phrases mélodiques et l’intensité croissante de la musique illustrent bien les sentiments de colère, de résignation et d’espoir exprimés grâce aux paroles.

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