Analyse pratique thérapeutique

Présentation du service

Le service comporte 26 lits d’hospitalisation classique avec un certain nombre de chambres individuelles, prioritairement réservées aux chirurgies lourdes.

Dans certains cas des opérations sont réalisées dans le cadre ambulatoire.

Le travail s'effectue en binôme infirmier ainsi qu’un binôme aide soignant à chaque fois que cela est possible.

2 IDE et 2 AS, 1 kiné, prennent en charge un secteur de 26 patients selon le cas.

Prise en charge par l'équipe paramédicale, médicale et chirurgicale.

Staff médical fais le tour tous les matins du lundi au vendredi de à partir de 6H30 pour aborder la prise en charge des patients entrés la veille en urgence et des patients opérés la veille et fais un point sur les blocs du jours. Visite des unités une fois le matin et l’après midi de l’anesthésiste.

Présentation du rôle infirmier

L'IDE dispense des soins de nature préventive, curative ou palliative, visant à promouvoir, maintenir et restaurer la santé. Il contribue à l'éducation à la santé et à l'accompagnement des personnes ou des groupes dans leur parcours de soins en lien avec leur projet de vie.Il prend les initiatives et accomplit les soins qu'il juge nécessaires. Il identifie les besoins du patient, pose un diagnostic infirmier, formule des objectifs de soins, met en oeuvre les actions appropriées et les évalue.L'IDE est chargé de la conception, de l'utilisation et de la gestion du dossier de soins infirmiers.

Présentation de la situation

Mme b à 70 ans et pèse 60 KGS. Mme B réside au sein d’un EPHAD. Elle a 5 enfants et elle est marié depuis 1962. Le mari de Mme B est décédé en 2011. Mme n’est plus en capacité de rester seule est de subvenir à ses besoins. Mme B est incontinente nocturne et souffre de constipation. Mme B souffre également de trouble cognitifs léger depuis 2007. Mme b a de l’hypertension artérielle qui est stabilisé par son traitement (IEC)

Mme B est hospitalisé suite une douleur diurne puis nocturne qui devient un véritable handicap dans la vie journalière avec une réduction progressive du périmètre de marche qui finit par confiner la patiente à son domicile. La raideur empêche les gestes simples de la vie quotidienne, les muscles fondent.

Malheureusement l’usure du cartilage est irréversible et l’arthrose ne guérit pas spontanément. Le traitement médical ne faisant plus effet, un remplacement prothétique de l’articulation endommagée est donc nécessaire.

Cette intervention permet de faire disparaître les phénomènes douloureux à la marche, au repos et de restaurer une mobilité normale de la hanche opérée. Ainsi la déambulation pourra reprendre dans les meilleures conditions et donc l’autonomie du patient dans sa vie quotidienne en sera considérablement améliorée.

Mme B a donc bénéficié, il y a 6 jours d’une prothèse totale de hanche

Je suis en charge de Mme B dans un service de chirurgie mixte.

Au moment du café vers 14 H. Je vais voir Mme et je la retrouve en pleurs dans sa chambre, c’est une situation ou le non verbale est très présent et ou l’on comprends immédiatement que quelque chose ne vas pas. Je lui demande si elle a des douleurs, elle me réponds que non. Je lui demande ce qu’il ne va pas. Ces questions mon permis dans un premier temps de faire un premier diagnostic à savoir si les pleurs était plus d’ordre physique ou psychologique. Ces question me permet aussi de mettre en place doucement un dialogue avec la patiente. Elle me répond d’un ton sec et fermé que rien. Je me rends compte que ses douleurs sont plutôt psychologique. Je lui propose alors de faire un petit tour dans le couloir pour lui faire changer d’air. Car entamer une conversation à ce moment là me semble être trop rapide. Chose qu’elle accepte immédiatement. Je la met dans son fauteuil roulant et nous partons ensemble vers les différents couloirs et lieux de repos de l’établissement en essayant de changer de conversation et de parler de choses très peu importantes.

Mon but à cet instant est de mettre en place un entretien de

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