Analyse de pratique professionnel en service de gériatrie
Dissertation : Analyse de pratique professionnel en service de gériatrie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ntmlaputesalope • 24 Avril 2022 • Dissertation • 2 002 Mots (9 Pages) • 520 Vues
I.R.F.S.S. Occitanie Croix-Rouge française
Institut de formation en Soins Infirmier
71 chemin des Capelles
31300 Toulouse
U.E 5.8 S1
Analyse de pratique professionnel
BERGE Julia
Promotion 2021-2024
01/01/2022
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
La description de la situation 2
Mon questionnement : 3
Mes recherches sur la situation : 3
Les SSR : 3
La gériatrie : 3
Accident vasculaire cérébral (AVC) 4
Alzheimer 4
La déambuation symptome de la Maladie d’Alzheimer 4
Quelles sont les réglementations des contentions physiques ? 5
Concept de refus de soins : 5
Relation soignant / soigné : 5
Mon analyse sur la situation : 6
CONCLUSION 7
BIBLIOGRAPHIE 8
INTRODUCTION
J’effectue mon premier stage dans un hôpital, dans le service de soin de suite et de rééducation (SSR) gériatrique spécialisé en neurologie et locomoteur. Ce service possède 10 lits destiné aux patients relevant de la neurologie, tel que accident vasculaire cérébral (AVC), Parkinson, Alzheimer, trouble du comportement suite à une dégénérescence neurologique etc. L’autre partie du service comporte 20 lits ayant pour but une prise en charge des patients comportant des déficits locomoteurs tel que fracture du col du fémur, du poignet, de la cheville, amputation etc.
La description de la situation
L’infirmière et moi-même avons fait l’entrée de monsieur C transféré des soins intensif de neurologie vasculaire à la suite d’un AVC ischémique, ce patient est âgé de 82 ans domiciliait à un EHPAD dans l’unité de maladie d’Alzheimer, dans ses antécédents on apprend que sa maladie d’Alzheimer se caractérisait par des crises d’angoisse, d’agitation et de déambulation permanente.
Actuellement suite a son AVC ischémique il présente une faiblesse du côté droit qui rend ses déplacements difficile avec des risque de chutes , lors des transmission nos collègue aides-soignantes nous informe qu’il est très agité et déterminé à se lever de son lit ou de son fauteuil et aussi bien que mal il tente de se déplacer notamment pendant les nuits, suite à quoi le médecinmet en placeune prescription médicale qui impose une contention pelvienne au fauteuil et abdominale au lit.
Lors de l’accompagnement au coucher des résidents, je suis allée aider les aides-soignantes. A notre arrivée devant la chambre de Monsieur C, ma collègue aide-soignante m’informe que : « la prise en charge de ce monsieur est compliquée suite à la contention pelvienne au fauteuil et ventrale au lit mise en place par le médecin ». Nous sommes entrées dans la chambre, Monsieur C était assis sur son fauteuil en pleurs en exprimant son mal-être : « pourquoi je suis attaché ? » « je n’ai rien fait de mal ! » « je suis en prison » « détachez moi ! » …
Suite à ses dires, j’ai essayé de rassurer Monsieur C en lui expliquant la situation. N’étant pas apaisé suite à mes explications, j’ai décidé de lui enlever la contention pour l’amener à la salle de bain, et l’accompagner durant ses soins d’hygiène et de confort, tout en le rassurant. Suite à cela, j’ai accompagné Monsieur C au lit pour qu’il s’allonge. Au moment du coucher nous avons essayé de lui expliquer qu’il allait être contentionné au lit afin de ne pas déambuler et qu’il ne se mette pas en danger ; ce qu’il ne comprend pas. Lors de la mise en place de la contention, Monsieur C est devenu très agressif, s’est débattu, s’est mis à pleurer, à nous insulter, et a essayé de nous donner des coups. Malgré ces déboires, nous avons réussi à le contentionner au lit. Avant de le quitter, nous avons essayé de l’apaiser mais sans aucun résultat.
Mon questionnement :
La situation que j’ai vécue avec Monsieur C est éthiquement complexe pour moi, puisque que l’état d’agressivité du résident induit par notre prise en charge, ne nous a pas permis d’obtenir son approbation quant à la nouvelle prescription médicale. Notre accompagnement a été effectué intégralement dans le refus du résident.
Cette situation m’interroge sur la problématique suivante :
En quoi la contention permanente peut-elle aggraver les troubles cognitifs sévères chez ce patient ?
Mes recherches sur la situation :
Les SSR :
L’activité de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) a pour objet de prévenir ou de réduire les conséquences fonctionnelles, physiques, cognitives, psychologiques ou sociales des déficiences et des limitations de capacité des patients et de promouvoir leur réadaptation et leur réinsertion.
Une structure autorisée en SSR assure les missions suivantes : des soins médicaux, curatifs et palliatifs ; de la rééducation et réadaptation ; des actions de prévention et d’éducation thérapeutique ; la préparation et l’accompagnement à la réinsertion familiale et sociale .
La gériatrie :
Le vieillissement ou sénescence est un processus normal touchant tous les êtres vivants dès le début de leur existence. Il désigne l'affaiblissement des capacités d'un individu inhérent à l’altération progressive des tissus de son organisme et celle de son psychisme.
La gérontologie est la science du vieillissement. Elle étudie les modalités et les causes des modifications que l'âge imprime au fonctionnement des êtres vivants, sur tous les plans (biologique, psychologique et social, économique, démographique, anthropologique, culturel…) et à tous les niveaux de complexité (molécule, cellule, organe, individu et population). Le travail interdisciplinaire est l'enjeu principal de la gérontologie.
La gériatrie est une composante de la gérontologie, qui s'intéresse plus spécifiquement aux conséquences du vieillissement sur la santé et aux maladies des personnes âgées.
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