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Sociologie de la culture, théories et enquêtes

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Par   •  28 Novembre 2023  •  Résumé  •  1 737 Mots (7 Pages)  •  171 Vues

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             Sociologie de la culture : Théories et enquêtes

Séance 1 :  Qu’est-ce que la culture

  • La culture c’est la littérature russe du 19eme siècle, c’est la poésie de Joachim. Les pratiques culturelles, elles consisteraient en une présentation de ses œuvres et en une présentation de ses établissements. Ces pratiques culturelles peuvent être aussi des pratiques dites amateurs. L’homme cultivé est celui qui pratiques ces pratiques culturelles (cette définition on ne va pas l’entendre partout, définition qu’on trouve dans la bouche de l’Homme cultivé). Cette réponse consacre des pratiques et des objets qui sont eux-mêmes consacrés par l’élite du savoir et de la culture. C’est une réponse qui va consacrée des objets par le fait que ces objets, ces lieux ces objets sont passés par la postériorité. Cette définition est légitime. Cette réponse établie des frontières et exclut quantité d’objets, de productions... exclusive
  • “Ma culture n’est pas moins culture que la culture de l’autre”. La culture peut aussi être un autre ensemble de pratiques que d’aller dans les musées, les stades...ça peut être d’autres lieux aussi. Ce que Éric Massé appelle les mégas cultures. Cette culture va être produite par un autre type de personne. Inclusive
  • Une autre réponse qu’on pourrait appeler anthropologie, en réalité tout est culture dès lors que ça ne relève pas du domaine de la nature. La couture ou une recette de cuisine relève de la culture. Elle va plus loin dans l’acceptation de la culture de l’autre. Elle va plus loin dans la considération de la différentiation de culture. Cette réponse relève des anthropologues, une définition universaliste de la culture. La culture est tout un ensemble d’objet quel que soit leur position hiérarchique, des créations plus modestes comme des coutumes, des rites et dans ce cas le Cap21, les rodéos en scooters. Parmi les pratiques culturelles on pourra compter l’ensemble des différentes cultures pratiquées. Ça implique que le domaine de la culture a toute une pluralité de pratiques, de lieux de culture. L’individu cultivé est tout simplement celui qui a reçu des cultures en partage au sein de son groupe. Imposer le combat de la culture, imposer ce qui relève moins le domaine de la culture. Pour imposer ce combat, il passe par le travail de valorisation de la culture qui passe par la disqualification des autres pratiques culturelles. Ce combat passe par le langage, le processus de légitimation des créateurs. Le langage joue un rôle extrêmement important dans le processus de la disqualification. La création est artistique, ce travail par le langage est prodigieusement efficace. La culture s’impose toute seule aux individus. L'arbitraire culturelle fait l’objet d’affirmation culturelle, de lutte de classe, elle renvoie à ce qui n’a qu’une existence de fait et non de droit, en réalité elle est dénuée de légitimité, elle doit être élaborée et cette élaboration doit faire objet de lutte entre les classes. On doit construire la légitimité, il faut une prolongation de lutte des classes sociales. On disqualifie l’arbitraire culturelle de l’autre. Il y’a des lutteurs, des dominants et des dominés, les rapports de force ne sont pas égaux. Il faudra que certaines cultures s’imposent.
  • Dès lors qu’il y’a lutte, il y’a des mouvements, ces derniers sont les résultats des combats et des processus d’artification, de légitimation. On peut prendre l’exemple du Hip-Hop, qui parait très dynamique. C'est difficile de valoriser ce genre de culture. On voit par la suite, voir le Hip-Hop devenir une légitimation, le professeur qui connait tout sur la littérature mais qui ne connait pas le football est élite de la culture. Le fait de ne pas connaitre le football ne gâche en rien son prestige. Il y’a évidemment un intérêt très important. On voit un ordre de valeurs, un système de légitimité, il y’a plusieurs valeurs d’instance. Mais toutes ces instances n’ont pas la même puissance, le même système d’imposition. Il y’a des sociologues comme Nathalie Ennie, qui vont travailler sur cette instance de la culture. La sociologie de la culture va proposer des concepts et va essayer de comprendre la notion de distinction, de légitimité, d’acculturation

Séance 3 :  

  • Le langage : L'acceptation des familles dominés de la langue des dominés : Si le dominé remet en cause la légitimation c’est à dire la culture des dominés systématiquement il sera rejeté par. L’enjeu de ses luttes c’est l’imposition de ses cultures dominées. La thèse de Bourdieu montre que la légitimation c’est le processus qui aboutit à la légitimité. L’arbitraire renvoie à la justification de la classe dominante. Cet arbitraire doit être légitimé. Chez Bourdieu la lutte des classes va prendre la forme d’une légitimité. Ces conflits symboliques porte sur les représentations que les agents se font de la réalité sociale. La réalité sociale c’est aussi un rapport de science pas seulement un rapport de force. Cette domination ne peut pas recourir seulement à la violence armée, ça suppose la mise en œuvre d’un pouvoir symbolique qui parvient à imposer, dissimuler les rapports de forces. Les rapports sociaux sont des rapports de concurrence entre les cultures (l’arbitraire culturelle). Deux arbitraires culturels qui s’opposent, deux langages qui s’opposent. Bourdieu explique et souligne l’importance du langage dans ce processus, nommer les choses de telle ou telle façon c’est les faire exister d’une manière ou d’une autre. Bourdieu observe que les catégories dominées font toujours l’objet d’un dénigrement.
  • Les institutions : ils vont continuer à définir la langue à parler, la culture cultivée légitime qui oriente les pratiques de toutes les classes sociales. La première des institutions c’est l’école, il va imposer la légitimité. L'école va permettre d’apprendre des choses. L'école impose un ordre culturel, impose des connaissances que l’adulte ou l’enfant doit adopter. Il s’agit d’arbitraire culturelle. Ces institutions sont des instances de pouvoir dans le but de faire imposer les définitions légitimes de la réalité à des individus.  Ces acteurs sociaux contrôlent une instance sociale comme les académies. Nous avons des acteurs sociaux qui peuvent imposer la légitimité. Chaque institution va avoir des rites et par ces rites il y aura des différences entre les institutions. C’est un symbole dont la légitimité est reconnu par tous. Ce qui va être dans la théorie de Bourdieu c’est que finalement cette culture sera imposer par une minorité qui a accès mais qui va imposer tout cela à une majorité qui n y a pas accès. Les pratiques culturelles sont marquées par l’appartenance de classe sociale. Il va fournir l’exemple de la photographie. Cette démocratisation de la photographie montre que différentes groupes sociaux vont soumettre la photographie de manière différente. La photographie fait objet d’une adhésion immédiate mais l’ouvrier lui ne fait pas de photographie. Au milieu des années les ouvriers prennent des photos pour immortaliser les grandes événements.

Les classes populaires vont classer la photographie au bas niveau, ils vont banaliser la photographie contrairement à la classe dominante.

Bernard Lahire va expliquer la thèse des dissonances culturelles : au contraire de consonance signifie qu’on va pouvoir passer d’un registre à l’autre (du registre savant au registre populaire) et qu’on va avoir des goûts culturels moins bons que d’autres. On peut retrouver cette dissonance au sein d’un même individu. Lahire explique que la consonance est quand même plus importante que la dissonance. On va retrouver la consonance dans les classes populaires et la dissonance dans les classes aisées. La consonance chez les personnes âgées c’est le fait de rester dans leur culture et de ne pas avoir accès à la culture légitime. Ce que va défendre Lahire c’est qu’on est jamais le produit d’une seule instance au cours de sa vie et en réalité on occupe plusieurs vies sociales et on rencontrent toute une série de socialisation culturelle. L’individu va occuper plusieurs mobilités sociales. Il peut avoir une classe différente de celle de ses parents, son parcours n’est pas figé. On va retrouver des mobilités intragénérationnelles qui ne remettent pas en cause la mobilité sociale. L’enfant par rapport à ses parents qui change de classe sociale, des mobilités professionnelles. Un contexte contemporain de pluralité qui explique la mobilité et qui est propice à une multiplication de changements. La montée de la scolarisation précoce a pour conséquence le fait que les parents ont de moins en moins une autorité sur les enfants. Ceci constitue un cadre socialisateur autre que les parents et donc ces enfants sont très amenés à avoir des intériorisations hétérogènes. Les mobilités sociales scolaires vont s’imposer sur les individus et ils seront le produit de socialisations hétérogènes. L’individu va intérioriser des socialisations différentes des pratiques culturelles de ses parents.

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