Que deviennent les anciens étudiants aes

Que deviennent les anciens étudiants d’AES Béziers ?

Durant notre semestre de science sociale dans le cadre de notre Licence 1 en

Administration Economique et Social, l’objectif a été de se pencher sur la question du devenir

d’anciens étudiants en AES et plus précisément ceux de notre Centre Du Guesclin, à Béziers.

En effet, de nombreux bacheliers entreprennent des études supérieures, ou non, pour

envisager un emploi futur. Ils prennent des voies différentes avec des études longues ou

courtes. Il est intéressant de se demander, dans le cas de leur obtention de la Licence :

comment s’est articulé ces trois années d’études pour ces étudiants ? De quelles manières

ont-ils réussi leur Licence ? Plus précisément, grâce à quels choix sont-ils parvenu à réussir

leur Licence ? Est-ce que leur parcours final, correspond à l’idée de parcours qu’ils avaient

imaginé en début d’études supérieurs ?

Pour essayer d’apporter des réponses et hypothèses à ces grandes questions, nous nous

sommes donc focalisés sur notre Faculté du Centre Du Guesclin, en choisissant d’anciens

étudiants de notre filière. Notre but a été de s’appuyer sur cet échantillon précis afin d’avoir

un maximum d’éléments de réponses concrets, pour ainsi essayer de généraliser sur

l’ensemble des étudiants du territoire. Avec notre promotion, nous nous sommes attribués

par groupes, divers thèmes qui touchent nos problématiques générales.

Il s’agira dans ce dossier, de se questionner sur le thème des trajectoires

spatiales/mobilités géographique des étudiants, tout en nous appuyant sur l’exemple du

Centre Du Guesclin de Béziers. Avant d’engager notre réflexion, il est important de définir les

termes du sujet.

Le terme de mobilité a un sens très large et touche plusieurs domaines tels que le social, le

professionnel, le travail et encore la géographie. La mobilité est synonyme de

changement/mouvement, nous allons donc nous intéresser sur le changement géographique

des étudiants durant leurs études supérieures. Autrement dit, analyser les trajectoires

spatiales qui correspondent à une série de position dans un espace donné (Bourdieu).

Comment s’articule leur localisation au sein du territoire dès l’entrée en étude supérieur ?

Un étudiant correspond à un individu âgé de 16 à 29 ans qui est inscrit dans un établissement

d’enseignement. Il a généralement obtenu un baccalauréat ou bien un équivalent.

Notre étude sur le thème de la localisation des étudiants va nous permettre de cibler une

problématique principale : Où s’inscrivent les lycéens pour l’enseignement supérieur ? Celle-ci

va nous donner l’occasion de mettre en avant d’autres présupposés pertinents. En effet, il

faut se demander : pourquoi la localisation est un problème lorsqu’ il est question d’études

supérieures ? Comment s’articulent ces différentes trajectoires et sur quels déterminants les

étudiants se basent-ils ? Nous verrons donc qu’il existe plusieurs facteurs de choix de cette

mobilité géographique. Mais encore faut-il se demander si tous les étudiants se basent sur

ces mêmes déterminants ? Quels est leurs degrés d’importances pour leurs choix ?

Concernant les étudiants de Béziers, pourquoi avoir choisi le Centre du Guesclin et non une

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autre faculté ? A quoi est lié ce choix ? Est-ce que le choix du lieu de l’université est plus

important que l’établissement lui-même ? Ou inversement ?

Ces problématiques permettent de nous rendre compte de l’existence de plusieurs enjeux

pour les étudiants. Nous verrons que le choix d’une localisation précise d’un étudiant est un

enjeu pour la poursuite de ses études. Mais nous observerons notamment que ces

trajectoires spatiales des étudiants est un enjeu important pour les universités.

Notre étude de ce dossier sera basée sur plusieurs articles/documents. Il s’agirait de

s’appuyer sur ces éléments pour ainsi se questionner et problématiser notre thème.

Dès l’année de l’obtention du baccalauréat, les futurs étudiants choisissent quel(s)

chemin(s) emprunter. C’est une étape très importante de leur vie. Ces futurs étudiants ont en

général une idée précise de leur projet professionnel ou alors, ils se dirigent dans un domaine

qui leur plaisent plus qu’un autre. En fonction de leur choix, les étudiants seront amenés,

pour certains, à quitter le domicile parental afin de se rapprocher du lieu de leur futur

formation.

En effet, comme le souligne le maître de conférences Bastien Bernela et le professeur des

universités Liliane Bonnal dans leur dossier de recherche sur « Territoires d’études et

mobilité résidentielles : Réalisation d’états des savoir pour l’Observatoire

national

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