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Planifier le quotidien

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Par   •  4 Février 2025  •  Cours  •  2 099 Mots (9 Pages)  •  40 Vues

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Le quotidien : Planifier le quotidien

L’architecture au service d’un nouveau projet d’état (60-70)

Politique des villes nouvelles

Basculement d’une pensée architecturale expérimentale

S’explique par le champ naissant de la sociologie urbaine

Critique du modèle de grands ensembles

Les grands sociologues vont importer leurs connaissances, leur expertise, des rapports et vont être associés aux équipes qui vont faire les grands ensembles -> pluridisciplinaires

Le premier à aborder la question d’appropriation

La sociologie urbaine va faire en sorte de prendre en compte

Question de la réception des habitants

1959 : le logement va commencer à être abordé sous sa pratique quotidienne, plus définie de manière numérique

1968 :

Citation Mourenx ville nouvelle HL

Henri Lefebvre voit l’habitant comme un être de contradiction

Il met en contradiction le concept de planification et le concept de spontanéité 

Il va commencer à penser à une notion sociologique : la complexité relationnelle, sociale

Dimensions spatiales et architecturales

C’est un penseur avec une pensée marxiste

Réinsertion de l’espace public dans les grands collectifs -> notion de la rue

Pcq la rue n’était pas pensée comme un espace de vie relationnel

Tout ce basculement accompagné aussi de la remise en question de la pensée moderniste

Va dépasser largement tous ces préceptes de “l’existence minimum” (la conception réductrice de l’habitacle)

Cette réflexion des sciences sociales va permettre de dépasser la notion quantitative 

Il va s’agir de dépasser l’idée d’une satisfaction de besoin normalisé

Idée d’un passage, d’une approche objective à une approche subjective avec des envies

Qu’est-ce que ça change d’un point de vue architectural ?

La prise en compte de ces nouveaux besoins va passer par la prise de conscience de l’absolue nécessité ...

L’absence d’équipement du service public va cristalliser énormément de critiques

A partir du moment où l’Etat ne planifie plus un besoin de confort, il planifie les services public et une quotidienneté

L'État élargit ses actions

Il y a une transition nette dans les prérogatives : il ne va plus prévoir ses infrastructures de bases et va être prestataire de la ville 

Penser en amont la spatialisation des relations sociales et les usages quotidiens hors de la sphère domestique

L’Etat ne cherchait qu’à pourvoir un logement

-> Maintenant l’État va offrir un cadre de vie, une qualité de vie 

Cette approche politique va converger avec les pensées architecturales à ce moment 

C’est avec les villes nouvelles que ça apparait 

La politique des villes nouvelles ne va pas remplacer celles des grands ensembles 

1965 : instauration de la politique des villes nouvelles

A quoi elle obéissait ?

  • Décongestionner le centre parisien
  • Organiser la croissance démographique
  • S’implante sur 2 grands axes : 4 villes nouvelles hors Ile-de-France + 2 en région parisienne

Entreprise urbaine, de planification urbaine

1970 : fin des grands ensembles

Les équipements vont être au cœur de la planification ...

La politique des villes nouvelles n’est pas un idéal de ville non urbaine

“Un caractère urbain “-> l’idée, par l’urbanisme, de concevoir une structure architecturale qui est capable de susciter des relations sociales en important les qualités des centres villes traditionnelles contemporains (liberté, salubrité)

Le concept d’urbanisme va être cristallisé dans le centre-ville

  • La création des villes nouvelles, EPHE, IAURIF, 1969

“ la ville en miette” division sociale

“l’âme de ma ville” relève d’une question symbolique, subjective

Question de l’attractivité va beaucoup être mobilisée dans la recherche

-> comment on conçoit une ville qui a un caractère ?

“cœur” au sens spatial et symbolique -> c’est au centre, et donne une âme, elle émerge en réaction à la pensée ...

Il y a une réflexion sur les villes historiques (latines) -> comment les qualités urbaines et sociales des centres-villes témoignent de la reconstitution de l’espace public ?

Émergence de ces formes traditionnelles de l’espace collectif et de l’habitat

Le centre-ville est pensé comme l’antithèse du grand ensemble

C’est aussi penser à des concepts qui se formulent en réaction aux modèles qu’il faut dépasser à ce moment

Le grand ensemble s’échappe du centre alors que la ville nouvelle devient un lieu de liaison, revient au centre

-> Question de la séparation fonctionnaliste, idée d’aérer la ville, de la séparation des fonctions

“Le grand ensemble échappe au centre, la ville nouvelle recrée un centre.

Le grand ensemble est sans amarre, la ville nouvelle devient le lieu...”

Circulaire Guichard, 1973

La ville nouvelle comme négation du grand ensemble

Renversement dans la réflexion : Au lieu de concevoir des logements agrémentés de quelques équipements collectifs, les villes nouvelles se basent sur le fait qu’il y ait 2/3 qui soit des équipements et 1/3 logements -> changement de priorité

C’est en concevant un nouveau centre-ville

Il va y avoir une fascination en produisant et en réinterprétant, à travers les services et les commerces

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