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Les conquêtes sociales

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Par   •  29 Juin 2023  •  Synthèse  •  1 508 Mots (7 Pages)  •  165 Vues

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                                               Les conquêtes sociales

   « Ne me parlez pas d’acquis sociaux, mais de conquis sociaux, car le patronat ne désarme jamais. » Ambroise CROIZAT . Voilà de quoi va traiter ce sujet, des droits sociaux et plus précisément de ce qui si cache derrière, de l’histoire des luttes qui aboutissent à leurs acquis, que dis-je, leurs conquêtes ! Afin d’apprendre et de bien comprendre l’histoire des conquêtes sociales nous allons nous appuyer sur la question suivante, qui est : « Qu’est-ce qui nous a mené a la société française d’aujourd’hui et a sa devise «  Liberté, Égalité , Fraternité » ? »

   Dans le dessin de répondre à la problématique posée, il serait intéressant de diviser nos conquêtes   en deux axes, en premier lieu nous étudieront les conquêtes ouvrières et en deuxième les conquêtes que nous nommerons "humanitaire".

I. Les conquêtes « ouvrières »

   Pour débuter qu’est ce que les conquêtes « ouvrières », les conquêtes ouvrières définissent les conquêtes réaliser pour ou par des ouvriers pour améliorer leurs conditions de travail et/ou leurs vies en général.
   Dans cette catégorie, se trouvent des lois qui ont pris plus ou moins de temps à être conclue, il se peut même que certaines soient toujours d’actualité.


   En 1848, un décret du jeune gouvernement de la Seconde République progressiste datant du 2 mars limite les journées de travail de 1 heure, ce qui donne des journées de travail de 10 heures pour les Parisiens et a onze pour les habitants de province, car selon leurs termes « un travail manuel trop prolongé non seulement ruine la santé, mais en l’empêchant de cultiver son intelligence porte atteinte à la dignité de l’homme ». La durée maximum de travail sera alors limitée à 10 heures quotidiennes pour tous par la loi Millerand sous un ministère d’Aristide Briand libéral.
   En 1849, le député libéral Frédéric Bastiat soutient un amendement destiné à autoriser les syndicats ouvriers à la grève, mais sans succès, il faudra patienter jusqu’au 25 mais 1864 sous le gouvernement conservateur de Louis-Napoleon Bonaparte pour que grâce au député libéral Emile Ollivier la loi établit le droit de grève.
   En 1864, Hippolite Mariste, un chef d’entreprise, invente l’assurance contre les accidents de travail, puis se fait promulguées par Frederic Passy, un député libéral, sous la présidence de Felix Faure le 9 avril 1898.
   En 1887, est créer la première bourse du travail de France à Paris par le Conseil municipal à majorité radical-social et banquiste. Cette dernière servira da base pour la création de la fédération des Bourses du travail en 1892, imaginé par Gustave de Molinari, fondateur de l’anarcho-capitalisme. C’est une des premières véritables structures syndicales ouvrières, son secrétaire général est l’anarchiste Fernand Pelloutier.
 En 1910, les retraites se font à 65 ans sous un ministère Briand ancien socialiste devenu libéral. De plus, le décret-loi du 14 mars 1941 du régime de Vichy créé l’allocation aux vieux travailleurs salariés, premier étage du minimum vieillesse, et une pension de retraite par répartition pour les assurés du commerce et de l’industrie et les professions agricoles dans le cadre de la « révolution nationale ». Ce dernier passera à l’ « assurance-vieillesse » pour tous en 1975 par le ministère Chirac sous la présidence de Giscard (conservateur) et la retraite elle aussi suivra le mouvement en 1983 pour passer à 60 ans sous la présidence de Mitterrand (socialiste).
   En 1919, sous la présidence de Clemenceau un radical socialiste est instaurée la semaine de 48 heures et la journée de huit heures, la semaine de 48 heures passe à 40 heures sous Léon Blum en 1936 (Front populaire) qui elle passe encore à 39 heures sous Mitterrand en 1982 et fini à 35 heures sous la loi Aubry (1998-2000)(socialiste).
   En 1936, instauration des « délègues du personnel » une instauration représentative des salariées en France créée par le Front populaire puis supprimer sous le régime de Vichy et rétablis par la loi du 16 avril 1946. Toujours dans cette année et sous le même régime mise en place de la « convention collective » qui traite notamment des conditions d’emploi et de travail, de la formation professionnel et des garanties sociales des salariées. Dans cette catégorie, il y a aussi les comités sociaux d’"établissement" mis en place par la Charte du travail sous Pétain en 1941 ou patrons, techniciens et ouvriers rechercheront ensemble les solutions des problèmes actuels dans une commune volonté de justice, dans le souci constant d’apaiser par l’entraide les misères et les angoisses de l’heure. Cependant, ce dernier se transformera en « comités d’entreprise » sous De Gaule conservateur par Mendés-France radical-socialiste.
   En 1936, mise en place des congés payés de 15 jours sous Léon Blum Front populaire, ça passera à 3 semaines en 1956 par Guy Mollet le secrétaire général de la SFIO, à 4 semaines en 1969 sous de Gaulle conservateur et fini avec 5 semaines en 1982 par Pierre Mauroy sous la présidence de Mitterrand socialiste.

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