La voiture électrique est-elle vraiment écologique ?

Dans la société actuelle, de plus en plus d'individus et de collectifs prennent en compte le problème écologique qu'induisent les voitures thermiques. Le réchauffement climatique et tout ce qui s'ensuit deviennent un sujet d’actualités assez délicat et qui pose de nombreux questionnements: comment réduire son impact écologique chez nous, à l'échelle individuelle Qu'est ce qui fait que je pollue ? La première chose à laquelle on pense est bien c’est la voiture !

Depuis le premier modèle de la voiture de 1885 : le Tricycle Benz 1 par Carl Benz, le fondateur de Benz & Cie jusqu'à la TESLA modèle S, voiture électrique de Monsieur Elon Musk, de nombreux changements sont apparents quant à l'apparence mais aussi par le fonctionnement.

En effet, nous  passons d’un moteur à essence à une batterie qui n’a besoin que d’être rechargée. Depuis quelques années, le marché automobile fait l'éloge de la nouvelle version de la voiture et des tous ces avantages qui pourraient se résumer en deux mots: plus écologique. Mais en réalité, est ce que la voiture électrique est vraiment écologique ? 

Le réchauffement climatique a ses raisons

La société et les individus qui la composent s'inscrivent dans une dynamique de protection de l’environnement depuis peu. En effet, le réchauffement climatique pose de plus en plus de problèmes et une prise de conscience se développe. Le monde veut changer en changeant leur mode de vie afin de réduire leur empreinte carbone qui est une part importante du problème.

Au niveau mondial, le secteur des transports est le 2e plus gros émetteur de gaz derrière le secteur de la production d’énergie et d’électricité tandis qu’en France, le transport est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2019, il représente 31 % des émissions françaises de GES. Depuis 1990, les GES des transports ont augmenté de 9 %. Elles sont stables depuis 2008, l’amélioration de la performance environnementale des véhicules ne compensant pas l’augmentation de la circulation. 97 % des émissions de GES induites par les transports sont constituées de CO2 provenant de la combustion de carburants. De ce fait, changer de ce côté là de son mode de vie devient presque une priorité ainsi la voiture électrique devient un choix pertinent. En effet, suite à son fonctionnement par batterie, la voiture électrique n’émet aucun gaz à effet de serre lors de son utilisation car elle n'a pas de pot d'échappement. Elle se trouve donc dans l'incapacité technique d'émettre du CO2.

Au cours de sa durée de vie, une voiture électrique émet en moyenne 70 % moins de carbone qu’une voiture thermique. Selon les scénarios étudiés par les scientifiques ( ADEME ), les véhicules électriques ou hybrides rechargeables produisent 2 à 3 fois moins de gaz à effet de serre. 

Quant est-il de la fabrication ? 

D'un point de vue global, l’utilisation de la voiture électrique est beaucoup plus pertinente si l'on prend en compte le facteur environnemental. Cependant, la création et la fabrication d’une voiture électrique est égale voire plus polluante que celle d’une voiture thermique. En effet, la composition d’une batterie est très néfastes, elle est composée de métaux lourds dont l’extraction est énergivore.

Le lithium ( Li ), le nickel ( Ni ), le cobalt ( Co ) et le manganèse ( Mn ) sont capables d’emmagasiner d’importantes quantité d’énergie dans un format compact. C’est la raison pour laquelle ces matériaux sont utilisés dans la fabrication d’une batterie de voiture électrique seulement, des études montrent que la fabrication des batteries peut avoir des impacts élevés en matière de toxicité humaine ou de pollution des écosystèmes. L'extraction et le raffinage du lithium et du cobalt dont elle est composée nécessitent l'utilisation intensive de produits chimiques ayant un impact environnemental.

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