Facteurs De Risque - Conciliation Travail Et Famille

Après avoir analysé plusieurs études concernant la conciliation travail-famille, on peut constater que les femmes sont plus souvent dans l’obligation de faire des sacrifices pour concilier ces deux éléments. Plusieurs facteurs influencent la probabilité que cette problématique soit rencontrée. On peut diviser ces facteurs en deux catégories : la barrière objective et la barrière subjective. D’une part, la barrière objective peut être définie comme étant « Une description de la réalité indépendante des intérêts, des goûts, des préjugés de la personne qui la fait . » La valeur accordée aux tâches domestiques peut faire partie de cette barrière. En effet, de nos jours, on accorde peu d’importance aux tâches ménagères : ces dernières sont souvent vues comme dévalorisantes puisqu’elles ne génèrent aucun revenu au sein de la famille. De plus, étant dans l’obligation d’effectuer un minimum de ces tâches ménagères, les femmes ont moins de temps à sacrifier à leur vie professionnelle et sont donc moins performantes. Par ailleurs, étant dans l’impossibilité de prendre certains congés puisqu’ils doivent faire vivre leur famille, les parents ne peuvent pas se permettre de passer du temps de qualité avec leurs enfants qui en ont besoin. Il ne faut pas oublier que les hommes ont moins tendance à s’impliquer dans les tâches quotidiennes puisqu’ils sont conditionnés à valoriser davantage leur vie professionnelle. D’autre part, la barrière subjective peut être définie comme étant ce « Qui dépend de la vie psychique plutôt que des conditions extérieures, objectives », soit les limites qu’on s’impose à soi-même. La pression que les femmes s’imposent afin d’être productives autant dans l’éducation des enfants que dans la réalisation des tâches ménagères fait partie de cette barrière. Ce standard élevé qu’elle s’impose diminue la possibilité des hommes à aider les mères dans leurs tâches. Effectivement, on compare trop souvent les tâches accomplies par les hommes à celles des femmes puisqu’elles ont beaucoup de pouvoir dans l’espace domestique. Cela décourage alors les hommes à s’impliquer à la maison.

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