Conciliation travail famille
Dissertation : Conciliation travail famille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mims4chiffres • 28 Janvier 2018 • Dissertation • 2 590 Mots (11 Pages) • 1 211 Vues
D’une manière ou d’une autre, nous avons tous vécus ce sentiment de manquer du temps, de stress ou d’anxiété. Ajouter quelques heures à une journée serait l’idéal. Sans compter que ce problème peut toucher les étudiants, les parents et tout autre adulte ayant des responsabilités. Plus on vieillit et plus on apprend à gérer ce genre de tracas. Le fléau de l’articulation emploi-famille s’est développé au cours de ses différents stades historiques. En effet, l’apparition des femmes dans les milieux de travail ainsi que les diversifications des formes d’emplois (temps partiel, temporaire, sur appel, postes saisonniers) intensifient la problématique. Or, trouver une stabilité entre le boulot et la famille peut engendrer un stress élevé pour plusieurs parents. Suite à des changements progressifs au Québec, tels que les garderies à contributions réduites, l’augmentation des congés parentaux, les programmes d’aide aux employés, il sera question d’expliquer la relation entre le foyer et l’emploi. La présente composition permettra de mieux saisir l’évolution de l’articulation à travers les années, les différents facteurs causant la problématique de conciliation, l’instauration des horaires, emplois non-standards et pour conclure une représentation de solutions pour améliorer la situation seront abordés. De ce fait, il sera possible de voir si, de nous jours, nous avons atteint un équilibre exemplaire entre le gagne-pain et la famille.
Relation entre emploi et famille et son évolution
La conciliation travail-famille peut représenter tout un défi pour les employeurs, employés ainsi que pour les membres de la famille. Cette réalité à longuement variée durant les années et n’est pas la même dans tous les pays. Or, pour commencer, trois grandes phases dans l’évolution de l’articulation emploi-famille doivent être présentées[1] ;
1. L’agriculture et la première industrialisation
2.Le déclin de l’agriculture, l’industrialisation massive du salariat
3. La restructuration industrielle et de la tertiarisation.
En résumé, il est expliqué que la première phase, bien longtemps avant l’industrialisation, c’est la famille de type patriarcale dominait. Le père était celui qui rapportait les sous à la maison. La mère, quant à elle, était en charge des enfants, dû au haut niveau de fécondité.
C’est lors de la seconde phase, dites un peu plus ouvrière, que la distinction entre travail et famille commence à se faire. L’homme est toujours celui qui rapporte principalement le salaire et la femme, reste à la maison, à moins qu’elle décide d’occuper un emploi à temps partiel. En effet, celle-ci possède un peu plus de temps puisque le taux de fécondité diminue, dans les familles et depuis la première période.
Finalement, la période qui nous concerne le plus, celle de la restructuration industrielle présente une nouvelle combinaison de travail face aux changements des modèles familiaux. Le travail à temps partiel, un contrat
saisonnier, travail à partir de la maison sont de plus en plus populaires. La femme n’est plus automatiquement associée à l’image de mère de foyer, puisqu’elle s’introduit dans le milieu de l’emploi. Ce qui veut donc dire que moins d’enfants sont présents dans les familles dû à la réduction de procréation. Toutefois, ces changements ont eu pour conséquence de créer une nouvelle problématique, soit celle de l’articulation travail et famille. Par conséquent, même si les deux sexes peuvent être en charge de la situation financière familiale, la femme est celle qui subit le plus de stress. Ce sont encore les épouses qui doivent assumer les responsabilités domestiques et familiales. Passant des durées plus courtes à la maison, la femme doit apprendre à partager son temps entre sa profession, ses enfants et les tâches domestiques. À cet effet, c’est en partie grâce elle que le conflit de temps, stress et comportement sont étudiés. Ainsi peut-on dire qu’un des avantages est que cela a permis aussi d’inclure les autres types de travailleurs vivant une situation semblable (étudiants et les hommes). Ce qu’il faut comprendre c’est qu’arriver à joindre la vie professionnelle ainsi que la vie à la maison est bienfaisante pour les parents mais aussi pour les enfants et autre membre de la famille (par exemple : un proche âgé). Selon Raquel Duplin (2010) et lors d’un de ses travaux [2], la mise en place des politiques familiales au Québec, s’exprime en trois autres phases, allant de 1960 à 2006. Les voici :
1.La phase familialiste (1960-1983) ; « une grosses est synonyme d’appauvrissement »
2.La phase familialiste-nataliste (1984-1997) : « Visent des objectifs natalistes. Aucune mesure pour faciliter la participation des femmes au travail, et la conciliation n’est pas prioritaire aux yeux du gouvernement. »
3. La phase travailliste (1997 à 2006) : « Début de l’adoption de politiques familiales (…) Encourager les hommes et femmes, surtout celles qui sont monoparentales, à rejoindre la population active »
Tout compte fait, l’évolution de l’articulation travail-famille ne date pas d’hier et par conséquent, continue toujours de se transformer. De plus en plus de femmes font partie du marché du travail et la population vieillit ce qui permet donc aux étudiants et futurs professionnels prendre plus de place aussi.
Principaux facteurs soutenant l’importance de la problématique aujourd’hui
Une multitude de facteurs permettent d’expliquer les complications ressenties par les parents, lorsqu’il s’agit de répondre aux besoins familiaux et besoins monétaires. Tel que mentionné précédemment, l’arrivée de la femme dans le marché du travail est un des facteurs premiers expliquant ce problème. En effet, n’étant plus en charge à temps plein de la maison, elle doit dorénavant apprendre à gérer son temps. Un autre fait à remarquer est que même si la femme est active professionnellement, elle est, bien malgré elle, celle qui est en charge du milieu familiale et des tâches domestiques. Ce qui lui donne moins de temps à consacrer au travail ou à ses besoins personnels. L’homme quant à lui, est celui qui gagne le plus souvent, mieux sa vie et est plutôt en charge des loisirs des enfants à la maison que les tâches. [3] Est-ce parce que la femme s’attribue automatiquement les responsabilités familiales, dû à son instinct maternel ? La femme, surtout si elle détient une profession, par exemple cadre/gestionnaire, devient plus susceptible au stress et à l’anxiété relié au manque de temps. C’est probablement pour cette raison, que dans beaucoup des cas la division professionnelle et familiale entre l’homme et la femme n’est pas égale. Il est possible de
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