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SOC 2005 travail noté 3

Dissertation : SOC 2005 travail noté 3. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 813 Mots (8 Pages)  •  822 Vues

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Ce troisième travail porte sur la division sexuelle du travail où je résumerai tout d’abord le chapitre 12 écrit par Diane-Gabrielle Tremblay qui consiste à nous faire un portrait de l’emploi des femmes et la division sexuelle durant la période de 1976 à 2001.

Commençons par une perspective historique. La femme a toujours joué un rôle important dans la production sociale qu’il s’agisse des produits agricoles, de la fourrure au début du siècle, ou bien des services d’éducation et de santé qui ont été longtemps fournis par des femmes religieuses. À l’époque coloniale du Canada, les femmes autochtones servaient d’interprètes aux commerçants blancs dans le commerce de la fourrure et elles préparaient leur nourriture en plus de leur enseigner la survie en forêt, etc. Plus tard, les femmes s’occupaient des tâches domestiques telles que la garde et l’éducation des enfants, la préparation de la nourriture, l’entretien du jardin, etc. Ce fut lorsque l’économie du Canada a évolué vers la production agricole et que la famille est ainsi devenue l’unité économique de base. Les hommes travaillaient aux champs et subvenaient aux besoins financiers de la famille. Avec l’industrialisation, l’importance du rôle des femmes était toujours bien mise en évidence car elles élevaient les futurs travailleurs industriels en plus de vêtir, nourrir et soigner les travailleurs actuels, autrement dit, leurs époux qui ne réalisaient pratiquement aucune tâche domestique. Cette longue tradition de division sexuelle modèle encore aujourd’hui la répartition des emplois entre les hommes et les femmes car les anciennes traditions des tâches masculines et féminines définissent encore grandement la place des femmes sur le marché du travail. Les femmes mariées et les femmes célibataires avaient des droits distingués sur le marché du travail. C’est-à-dire que les femmes mariées n’étaient pas admises dans un emploi à l’extérieur du foyer contrairement aux femmes célibataires qui pouvaient occuper des emplois de bureau ou des postes de vendeuse. Au début du XXe siècle, la société s’attendait à ce que les femmes mariées se consacre entièrement au bien-être de leur époux et de ses enfants. Durant cette période, les tâches des femmes étaient dévalorisées car elles étaient considérées comme naturelles et peu exigeantes alors que les tâches des hommes étaient reconnues comme étant un vrai travail. De plus, c’est durant cette période que les femmes sur le marché du travail représentaient une menace car il n’y avait pas assez de travail pour tous les hommes. Les femmes représentaient une concurrence pour le travail salarié puisqu’elles exerçaient une pression à la baisse sur les salaires et elles n’arrivaient plus à satisfaire les exigences familiales traditionnelles en quittant leur foyer durant la journée. Des mesures de rationnement des emplois en faveur des hommes ont été adoptées au fil des ans dans la plupart des pays industrialisés comme par exemple des législations du travail destinées précisément à exclure les femmes ou à rendre leur emploi plus difficile. C’est lorsque la période d’après-guerre (1945-1975) est arrivée que la situation a évolué car la demande de travail était immense alors les femmes ont fait une percée incroyable sur le marché du travail et cette progression fut rapide en particulier au Canada pendant les 3 dernières décennies.

Plusieurs facteurs expliquent la percée des femmes sur le marché du travail. Comme par exemple, l’importance de la Deuxième Guerre mondiale qui a diminuée le nombre de travailleurs masculins disponibles sur le marché du travail. Malgré la pénurie de main-d’œuvre disparue après la guerre, les femmes ne sont pas toutes retournées à la maison. Leur participation s’est d’ailleurs maintenue dans les années 1970-1980. Par la suite, le développement des activités tertiaires est un autre facteur qui a contribué à la progression de l’activité féminine comme par exemple dans le domaine de l’hébergement et de la restauration, les soins de santé, l’éducation des enfants, etc. Notons aussi que l’élévation des niveaux de scolarité des femmes et la diminution du nombre d’enfant par femme sont d’autres facteurs importants. Pour terminer avec la percée des femmes sur le marché du travail, le taux de divorce en hausse ainsi que la diminution des mariages ont contribués à amener plus de femme sur le marché du travail pour qu’elles puissent subvenir à leur besoin elles-mêmes.

Passons maintenant aux données statistiques afin de bien repérer les tendances permanentes et les changements en ce qui concerne l’activité des femmes au XXe siècle. Depuis 25 ans, la femme occupe de plus en plus de place au sein de la population active canadienne avec une augmentation de 106% sur le marché du travail. Le taux d’activité féminin varie beaucoup selon la présence d’enfant. La plus forte croissance au Québec se trouvait chez les femmes ayant des enfants âgés de trois à cinq ans. Donc la croissance a été plus forte pour les mères ayant de très jeunes enfants. Tel que mentionné un peu plus tôt, on remarque que le taux d’emploi varie selon l’état matrimonial. En effet, le taux d’emploi diffère davantage entre les hommes et les femmes mariées que pour les célibataires. Le niveau de scolarité des femmes mène à un taux d’emploi élevé donc plus celui-ci est élevé, moins les écarts entre le taux d’emploi des hommes et des femmes sont importants. En ce qui a trait à l’appartenance des femmes au marché du travail, celles-ci sont plus présentes dans des emplois atypiques que les hommes comme par exemple, les emplois à temps partiel, temporaires, autonomes, etc. Avoir des enfants est une des raisons du travail à temps partiel qui donne un plus grand écart entre les hommes et les femmes. Les femmes sont donc davantage préoccupées par le conflit travail-vie personnelle. Pour conclure le résumé du chapitre 12, l’écart relatif au taux horaire est plus élevé lorsque les femmes sont plus âgées. La présence d’enfants était aussi associée à un plus grand écart entre le taux horaire des femmes et des hommes en comparaison avec celles qui n’en avaient pas ou celles dont les enfants étaient âgés de plus de 19 ans. La différence entre les taux horaires des femmes et des hommes en 1997 était moins grande dans les groupes ayant des niveaux de scolarité élevés. Les emplois syndiqués ont aussi contribué à réduire l’écart de salaire entre les hommes et les femmes.

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