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Les ruptures esthétiques dans le théâtre

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Par   •  8 Novembre 2020  •  Thèse  •  25 622 Mots (103 Pages)  •  374 Vues

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Les ruptures esthétiques dans le théâtre

 


24 septembre


COURS 2 



Extrait :  la classe morte de Kantor

(ajouter extrait via internet )

On va vu la semaine dernière, le théâtre de Kantor. La chambre de l’imaginations se caractérisé par la présence de la mort, tous les éléments du spectacle font référence à la mort. On avait également affirmé que c’était également la présence de Kantor lui-même, il est là en devant de scène et il scrute ces personnages. Quelque chose qui renvoi à un chef de chœur, on a l’impression quand même temps il dirige, c’est-à-dire il s’adresse à ces comédiens, il est en relation comme ces comédiens comme il s’’agit de choreute. C’est-à-dire les membres d’un chœur, en tout cas en sens antique du therme, choar. Et que ces acteurs sont en tout les cas, pris dans une sorte de, font parti d’un seul et même corps qui s’apparente à une formation, que je caractériserais de choral. Comment alors cette forme chorale ce manifeste-t-elle dans ce spectacle, en l’occurrence ici dans la classe. Alors on peut voir qu’ils ont tous des points communs, ils sont déjà une attitude figée.

Qu’est-ce qu’on peut repérer sur le plateau, qu’es ce qui est donné à voir ? On dirait des poupées de cire, ils ont le teint cireux, il y a une unité de couleur (dans leur vêtement) y a du noir et aussi… ils ont un peu près la même couleur, unité de couleur mais il y a aussi la présence non seulement de l’acteur mais aussi de mannequin, de poupée. Alors on observe au tout début de cette séquence, ça c’est les tout débuts du spectacle. On a vu les 10 premières minutes du spectacle, c’est les premiers tableaux qui ouvrent cette œuvre. Déjà lorsque les spectateurs entre ils sont présent et ils constituent une sorte de musée de cire, un musée de cire immobile. Ils sont dans une attitude de l’attente comme si ils regardaient à travers quelque chose et c’est vrai que ça revoit à la position de spectateur, ils semblent eux même spectateur. C’est-à-dire on a l’impression que c’est le spectacle qui regarde les spectateurs. Sensation un peu étrange pour celui qui vient dans la salle, pour s’assoir et qui a l’impression d’être regardé et non plus observateur, il est observé par le théâtre. Ensuite ils changent tous de position de façon très synchronisé, très chorégraphié. Et leur mouvement et lui-même saccadé, un peu comme le serait des pantins désarticulés, des automates. Et ils retombent sur leur banc, ils se callent contre le dossier, se sert les coudes et leurs visages deviennent livide.

Vient ensuite le moment où ils lèvent tous leur main, alors ils lèvent les deux doigts, en pologne c’est pour demander, comme nous on lève la main, eux ils lèvent deux doigts. Voici le sens de se signe, dans une sorte de geste un supliant. Alors évidemment on comprend très vite que c’est pour aller au toilette. Alors au début on a l’impression que c’est pour être éterrogé. Puis il y en a une qui ce tient le bas ventre, puis tous après commence à avoir les jambes serrés et on a l’impression qu’il y ai une forme de de contamination. C’est-à-dire que c’est une intention qui se retrouve dans les autres personnages et on a l’impression que tous on envie d’aller en même temps aux toilettes. Et donc ils demandent en même temps. Alors on a le sentoment qu’en effet ils lèvent la main pour demander quelque chose mais ce geste reste muet , on ne sait pas très présisément alors je dis que c’est pour aller au toilette mais en même temps on a l’impression qu’ils pourraient demander quelque chose éternement. C’est une éternelle demande, une supplique éternelle, muette.

Et dans cette chose muette apparait un élément qui moi me semble fondamental, en tous les cas dans l’œuvre de Kantor, c’est de mêler successivement ou en même temps deux éléments contradictoire. Le faite d’être dans cette supplique muette, ça donne le sentiment que ce geste s’adresse, serait de toute éternité, on a le sentiment qu’il pourrait éternellement poser cette demande à un être qui aurait pouvoir ou un démurge, quelqu’un rend en tout les cas autorité. Donc c’est une supplique éternelle et en même temps, donc il confère au sublime, c’est-à-dire quelque chose qui dépasse le champs de la perception ordinaire, donc c’est quelque chose qui va vers un au-delà et en même temps le geste et pour signaler quelque chose de parfaitement prosaïque, aller au toilette. Donc c’est le mélange à la fois du sublime, et puis de ce qu’il y a de plus prosaïque, voir de plus scandaleux. Ou ce quitte donc la scène jusqu’au dernier, puisqu’on vient chercher également le plus vieux qui est resté là, immobile et arrive donc ce moment, cette première entrée, cette première parade où ils arrivent tous en masse, cette espèce de foule un peu dense au départ. Et donc ils font plusieurs fois le tour en cercle et ensuite viennent les moments de leçon à proprement dit avec la question des femmes du roi Salomon, avec le jeu de mosidonique, moatiptipe, amonite. Et donc on s'aperçoit là que ce qui était au départ une leçon devient très vite une sorte de litanie. La leçon est presque proférée de manière plaintive, elle est presque chantée. Et à la fois est dans des mouvements corporelles convulsif. On a le sentiment que ces chants ou cette leçon, n’est plus une leçon du présent mais il leçon du passé  comme le souvenir d’une leçon, qu’ils auraient reçu quand ils étaient encore enfant et qu’ils, dont il se remémore le geste, dont ils se remémore les sonorités. A telle point que cette remémoration tombe, patine dans le vide, puisqu’elle ne devient plus qu’après litanie. Elle ne porte plu sur une leçon de savoir mais porte plus sur un accès, une connaissance mais elle ne devient plus qu’un chant qui se copie lui-même en quelque sorte et qui se perd ensuite dans une sorte de mouvement de déliquescence pour que chacun des personnages regagnent ensuite cette attitude figée. Donc on a le sentiment qu'il entonne des souvenirs de leçon et de couplé, qu’ils chantaient eux même d’ailleurs peut-être en classe.

Et enfin cette séquence ce clos avec à nouveau la valse qui revient et tous se redressent dans une sorte de mouvement, de geste solennel. Et qu’es ce que ça évoque pour vous ce moment où ils se redressent là, debout sur les bancs ? A quoi ça fait penser. On a presque le sentiment de voir une statut, on a le sentiment de voir une espèce de reconstitution de statut qui présente un évènement historique comme il y en a souvent dans les villages pour présenter les soldats qui sont parti à la guerre mais en même temps on a le sentiment qu'ils sont comme figés dans cette espèce d’élan statufié et qui signale en même temps, à travers la valse, parce que c’est la valse qui produit ce moment où ils se lèvent les uns les autres et bien on a le sentiment qu’ils ont réussi provisoirement en tous les cas de ressusciter et bien ce temps passé où ils étaient enfant eux-mêmes. Et ce cri de victoire qu’ils lancent, c’est comme un cri qui permet de renouer provisoirement, en tout cas de célébrer provisoirement ce souvenir, le fait d’avoir réussité ce moment.  

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