Le nucléaire
Étude de cas : Le nucléaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar burton • 28 Février 2013 • Étude de cas • 2 859 Mots (12 Pages) • 632 Vues
LE NUCLEAIRE
INTRODUCTION:
L’industrie nucléaire est un secteur de pointe de l’économie française. En France, près de 80% de l’électricité est d’origine nucléaire. Le pays dispose de la maîtrise complète des différentes opérations à ce processus : traitement et enrichissement de l’uranium, fabrication des éléments combustibles, production d’électricité dans les centrales, retraitement / recyclage des combustibles usés, gestion des déchets.
L’énergie d’où qu’elle vienne est un produit indispensable. Toute la société est fondée sur sa consommation, qui répond aux besoins les plus simples, comme se chauffer ou se nourrir, aux plus complexes comme l’alimentation de nos ordinateurs ou le fonctionnement des stations d’épuration des eaux usées. A force d’utiliser l’énergie, nous ne mesurons plus notre dépendance à son égard.
Qu’y a-t-il de plus naturel que d’allumer la lumière en entrant dans une pièce sombre, d’augmenter le thermostat du radiateur quand il fait froid ? Mais toutefois l’énergie est un des produits le plus inégalement utilisés. Près de 50% de la consommation mondiale d’énergie est engloutie par seulement 15% de la population mondiale.
Le recours au nucléaire est certainement le sujet le plus délicat concernant l’industrie de l’énergie.
A la question de savoir si cette source d’énergie doit être utilisée, les arguments – quelle que soit la réponse – peuvent être scientifiques, économiques ou éthiques. Ce sujet divise en deux clans les pro– et antinucléaires et il soulève nombre de questions.
Il aura fallu l’accident nucléaire de Fukushima il y a maintenant un an (mars 2011) pour relancer le débat sur l’avenir du nucléaire partout dans le monde et aussi en France.
L’histoire du nucléaire en France en quelques lignes….
Face aux chocs pétroliers des années 1970, la France, pauvre en ressources énergétiques immédiatement disponibles, a réagi par des mesures pour améliorer notre sécurité d’approvisionnement énergétique, en privilégiant le développement d’une offre nationale. Ces mesures ont été guidées à l’époque par trois grandes préoccupations :
- un engagement d’actions en faveur de l’efficacité énergétique et des économies d’énergie ;
- une meilleure diversité d’origine géographique des importations de combustibles fossiles,
- une meilleure diversité des mix énergétiques avec un investissement massif dans le nucléaire civil, après le programme de construction de grands barrages hydroélectriques mis en place dans les années 1950.
Dès les années 1970, un programme nucléaire a ainsi été engagé, grâce auquel la France dispose aujourd’hui de 58 réacteurs dans 19 centrales. Une centrale nucléaire peut comprendre de deux à cinq réacteurs.
Le programme nucléaire français a représenté un investissement qui s’est étendu sur une trentaine d’années (1970-2000).
Les perspectives de développement avant Fukushima.
Trois facteurs essentiels soutiennent depuis 5 à 10 ans ce que certains ont appelé la “Renaissance” du nucléaire.
Ces facteurs sont :
- La montée continue et croissante des prix des combustibles fossiles résultant de deux facteurs de croissance de la population et la croissance économique
- Les préoccupations croissantes en matière de sécurité d’approvisionnement en énergie.
- La volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter les conséquences du changement climatique.
Deux atouts incontestables pour l’énergie nucléaire sont à signaler :
C’est la seule source d’énergie avec l’énergie hydraulique permettant aujourd’hui de produire de grandes quantités d’électricité avec de très faibles émissions de carbone.
C’est une source d’énergie qui peut être considéré comme domestique car la disponibilité du combustible nécessaire au fonctionnement d’une centrale est garantie par une répartition géographique des ressources en uranium naturel.
Les réactions après Fukushima
Dans les semaines qui ont suivi le 11 mars 2011, les réactions ont été très contrastées. 2 sondages mondiaux effectués à quelques jours d’intervalles, sur un panel de 34 000 personnes dans 47 pays ont donné des résultats totalement contradictoires.
Le premier conclut que le nombre de personnes favorables au nucléaire dépasse encore le nombre des opposants malgré l’accident, tandis que l’autre effectué avec un panel de 19 000 personnes dans 24 pays dénombre 62% d’opposants.
La France : pays le nucléarisé
La place de la France pour la production d’électricité d’origine nucléaire est tout à fait exceptionnelle. En deuxième position derrière les Etats-Unis en ce qui concerne le nombre de réacteurs et la puissance installée, elle est largement en tête pour la proportion du nucléaire dans la production électrique. La France est le pays le plus nucléarisé du monde en termes de production d’électricité avec 58 réacteurs répartis dans 19 centrales. Aujourd’hui 75% de notre électricité est d’origine nucléaire afin de garantir l’indépendance énergétique française, pour pallier le manque de ressources en énergies fossiles.
Notre consommation :
Les trois quarts de nos logements sont de véritables passoires thermiques, l’électroménager consomme deux fois trop d’électricité, des villes entières restent éclairées jour et nuit...
Il faut réfléchir au bon dimensionnement des appareils, à leur juste utilisation, faire en sorte, par exemple, que les appareils ne fonctionnent que quand il y a quelqu’un pour en bénéficier. On dispose là d’économie considérable, souvent accessible à un coût extrêmement faible.
Enjeu politique :
Pour la première fois en France, le débat nucléaire sera au cœur des élections présidentielles. Le PS et les Verts sont divisés par le sujet.
François Hollande avait annoncé la réduction d’un tiers de la puissance nucléaire et a annoncé le chiffre de 24
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