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Harcélement scolaire

Étude de cas : Harcélement scolaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Octobre 2019  •  Étude de cas  •  982 Mots (4 Pages)  •  518 Vues

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Sommaire

  • La naissance d’un rêve (Histoire de Nathan)
  • Une exposition précoce au monde
  • Une sévère chute
  • Un non-sens

Jusqu’à l’âge de l’enfant de 9 ans, la seule chose auquel j’arrivais à penser était le moment présent. Il m’était strictement d’envisager quelque chose. La seule chose qui comptait était de m’amuser. Le présent était ma seule réalité.

Un jour alors que j’étais en CM1, une discussion a bouleversé l’équation. Un soir j’ai discuté avec Nathan ( le fils le plus agé de l’autre famille


Sommaire

Une certitude

Des defaults

Une fatalité

31 mars 2003

C’est l’histoire d’un enfant qui part à l’école. L’enfant c’est moi. Aujourd’hui, je rentre en classe en cinquième. C’est la rentrée. J’espère ne plus être victime d’insulte et de moquerie. Je commence à entrer dans une longue dépression. Mon harcèlement à commencer sur Facebook. J’ai liké une photo Facebook. Mon camarade n’a pas apprécié que je ne laisse pas de commentaire. Sans ai suivi, une vague d’insulte sur Facebook tel que « retourne chez ta mère », « si tu viens à l’école, on va te planter », « je ne comprends pas pourquoi tu es né ». Les remarques ne se sont jamais arrêtées par la suite.

La culpabilité m’accable. J’ai l’impression que je mérite ce qui m’arrive. Si je me fais insulter, c’est de ma faute. Lors des premières altercations, j’ai essayé d’éviter les altercations puis, j’ai fini par accepter cette violence quotidienne. J’ai accepté mon sort comme un animal qui ferme sa cage. Plus le temps avançait plus je m’isolais. Je me sentais constamment observé et jugé. Je me traine un mal être comme une mauvaise herbe qu’il faut couper. Incapable de m’aimer simplement.  Mon cerveau à des dommages irréversibles. Mon estime de moi-même se résume à dénigrer mes bourreaux. Ne voyant aucune issue, je commençais à devenir agressif. A l’intérieur de mon foyer, je devenais agressif. Colère froide, et rage explosive s’installèrent peu à peu. Une fureur que je ne connaissais pas. Plus jeune, je croyais au karma. La moindre faute que l’on commet envers quelqu’un nous revient multiplié par dix. A partir du collège je n’ai plus cru en rien.

12 avril 2005

Je quitte le collège. C’est un Vendredi. Je vis ça comme un événement. L’espoir renait je vais enfin pouvoir vivre quelque chose d’autre. Je me sens différent déjà. Je veux me venger j’en veux à la terre entière. Je vais enfin en profiter pour devenir quelqu’un. Je veux être admiré, reconnu pour ma personne et ne plus être jugé. Je pars vers un nouvel horizon.

25 août 2008- Vacance d’été

Je crois que quelqu’un m’aime. Je viens de trouver ma première copine. Tout le monde à une copine. Je me sens enfin un peu moins étrange. Pour la première fois je me sens accepté. J’ai peur de me désintégrer face aux difficultés. J’ai l’impression que l’amour nous permet de ne pas nous dissocier de la réalité. Le regard de l’autre me porte. Je me suis toujours dit que c’était l’autre qui me donnait mon visage. C’est la première fois que l’on me donne un bon visage. Je suis nourris et grandis. Cependant il est beaucoup plus difficile d’être aimé que d’aimé. Je me sens redevable. J’ai peur de perdre ma liberté. Je ne sais pas si je la reconnaitre pour ce qu’elle est. J’ai peur de faire parti de l’un ses couples « pansement » qui sont là pour combler des manquements chez l’un ou l’autre. J’ai décidé de mettre fin à la relation.

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