LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Exposé la question du SDF

Fiche : Exposé la question du SDF. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2015  •  Fiche  •  4 753 Mots (20 Pages)  •  1 516 Vues

Page 1 sur 20

La question du SDF

A. Définitions

1. Définition et origine de l'appellation S.D.F.

        « Les sans-abris sont des personnes sans logement. Les personnes sans domicile fixes (S.D.F.) en France sont des personnes ne bénéficiant pas d'une adresse postale pour l'administration. » wikipédia

        De manière plus générale, une personne S.D.F. est une personne qui n'a pas de domicile fixe. Un S.D.F. est une personne dont l'identité sociale ou place dans la société est marqué par l'absence de domicile fixe (il est S.D.F. avant d'être une personne).

        « [La désignation S.D.F. n'est pas nouvelle elle existe déjà en 1488 dans les registres d'écrou du Châtelet de Paris.] Celle-ci signifiait alors « sans demeure fixe » et qualifiait l'individu « demeurant nulle part c'est à dire partout. ». [...] [Cette formule] renvoie l'individu à une universalité, [et l']exclu en même temps […] de l'appartenance à une communauté [humaine physique (village) ou symbolique].

        La notion même de « sans domicile fixe » apparaît semble-t-il, en 1912 lors de la création du carnet anthropométrique destiné aux nomades[.] » Valérie Bertrand Du vagabond au S.D.F. : Place d'une matrice culturelle et historique dans le processus de formation des représentations sociales.

        Aujourd'hui, la représentation qu'on se fait des S.D.F. et plus proche, de celle du clochard du XX ème siècle ou du vagabond des siècles antérieurs que de celle des gens du voyage. L'appellation S.D.F n'est utilisé avec son sens actuel que depuis les années. Ils sont à présent souvent assimilés à des sans-abri ou à des sans-domicile. Cette « catégorie sociale » renvoie souvent aux notions de mendicité, d'errance et parfois de dignité. La situation de S.D.F est parfois décrite comme la situation de « grande exclusion ».

2. Définitions des termes clochards, vagabond, sans-abris, sans-domicile, mendicité, errance, dignité et exclusion.

  • Clochard : nom familier, masculin, féminin : clocharde

« Homme, femme sans domicile fixe qui mène une vie d'oisiveté et de mendicité et refuse les contraintes sociales. » cnrtl.fr  (centre nationnal de ressources textuelles et lexicales)

«Quelqu'un qui n'a ni argent ni résidence et qui vit à la rue. Clochardiser : « devenir pauvre et mal entretenu » wiktionary.org

Trois origines du mot clochard sont possibles :

  • Le mot "clochard" au XIXème siècle signifiait "qui boitille". Le verbe clocher vient du mot latin"cloppus" qui signifie "boîteux". "Clocher" signifie donc "boîter". Le terme pris au sens figuré porte toutes les images peu valorisantes qui sont associées au clochard: marginal, qui va de travers, ne marche pas très droit, qui a un défaut,... (cnrtl)
  • La cloche des halles est un bistro. « C'est un pivot dans le quartier. Un bistrot connu pour sa cloche. Fixée à la façade elle sonnait les débuts et fin du marché des Halles, avant son déménagement à Rungis… Pour la petite histoire c'est au son de la cloche que l'on pouvait récupérer ce qui restait invendu (d'où le nom de clochard). » paris-bistro.com
  • L'origine du mot clochard remonte au temps où l'on faisait appel à des mendiants pour sonner les cloches, moyennant rétribution soit financière soit en l'accueillant et le nourrissant.

  •  Vagabond : nom commun ou adjectif masculin, féminin : vagabonde
  • nom :

« 1.a)(Celui, celle) qui se déplace sans cesse, qui mène une vie nomade, errante.[...] b)(Celui,celle) qui, par goût ou par nécessité, se déplace, voyage. [...]c)(Celui, celle) qui mène une vie sans ordre, sans but, qui ne se fixe pas sur un projet, une idée.[...]

2. DROIT a)(Personne) coupable du délit de vagabondage. b)(Enfant, adolescent mineur) qui fait l'école buissonnière, qui fait des fugues, qui rompt les liens familiaux et sociaux pour errer seul ou avec une bande organisée. » cnrtl

« Personne sans domicile fixe, sans moyens d'existence connu. » mediadico.com

« Personne qui n'a ni domicile ni ressources fixes, qui est en état de vagabondage. » larousse.fr

  • adjectif :

« a)Qui a l'habitude de vivre en nomade. [...]b)Qui est poussé à l'errance, à l'exode par des événements politiques, climatiques. » cnrtl

« Qui change souvent, errant. » linternaute.com

« Se dit d'un animal domestique qui erre : Des chiens vagabonds. Qui mène une vie errante, nomade : Tribus vagabondes. Qui va sans cesse d'un objet à l'autre, à l'aventure : Imagination vagabonde »

  • Sans-abris : nom commun masculin

« Personne vivant dans la rue, sans logement » Wiktionnary.org

« Toute personne se trouvant dans un état de fragilité à plusieurs niveaux (personnel, psychique, relationnel, social, juridique, de santé, de logement, …) qui rend difficile la mobilisation de ses ressources personnelles et des ressources de l’environnement.

La multiplicité des problématiques auxquelles elle est confrontée se caractérise par l’absence de logement ou d’investissement de celui-ci.

Peuvent être assimilés aux personnes sans-abri les habitants de la rue, c’est-à-dire les personnes qui disposent d’un logement mais qui confrontés à l’état de fragilité décrit ci-dessus investissent la rue comme lieux de vie. » http://diogenes.wikeo.be

 

  • Sans domicile :

« Une personne est qualifiée de « sans-domicile » un jour donné si la nuit précédente elle a eu recours à un service d'hébergement ou si elle a dormi dans un lieu non prévu pour l'habitation (rue, abri de fortune). » INSEE

  • Mendicité : nom féminin

« Action de mendier pour vivre. État de quelqu'un qui mendie pour vivre : Être réduit à la mendicité. » Larousse

  • Mendier : verbe

« Demander l'aumône, la charité. » Larousse

a) « Chercher à susciter la pitié, la commisération. [Chéri] tourna vers elle [sa mère] un doux regard vide, qui mendiait vaguement (Colette, Fin Chéri, 1926, p. 109). »

b) « Implorer, solliciter avec humilité et souvent avec insistance: Une chose qui montre bien la simplicité des nobles et des évêques de ce temps, c'est qu'aussitôt après la prise de la Bastille, au lieu de rester à l'Assemblée nationale pour soutenir leurs droits, s'ils en avaient, ces gens firent leur paquet et s'en allèrent mendier le secours de nos ennemis contre nous. Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 278. »

...

Télécharger au format  txt (28.9 Kb)   pdf (507.4 Kb)   docx (25.4 Kb)  
Voir 19 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com