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Rousseau

Commentaire d'oeuvre : Rousseau. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  768 Mots (4 Pages)  •  601 Vues

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s Au point de vue du sens,Il faut accorder à Rousseau que les fables présentent souvent une vision pessimiste de la vie, et pense que les fables sont d'une cruauté qui n'est pas éducative : La Cigale n'a plus de quoi vivre « et se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue » , le Loup a faim « un loup survient a jeun qui cherchait aventure et que la faim en ces lieux attirait », les Animaux sont victimes de la peste « ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés » ,c'est ainsi que Par le biais de ces animaux, La Fontaine montre la nature humaine sous un aspect déplaisant. Quel enfant souhaite connaître des horreurs pareilles ? Quelle enfant souhaite entendre des histoire triste ? Par ailleurs, Rousseau critique dans son traité le caractère invraisemblable des histoires racontées « Les renards parlent donc ? Ils parlent donc la même langue que corbeaux ? » En effet, il pense que chaque vérité ou leçon doit être dite comme elle est et non pas cachée par une histoire servant d'habit que l'enfant ne pense pas à enlever.« l’apologue, en les amusant, les abuses » Il ne faudrait donc pas leur énoncé une vérité déguisée, et donner des exemples concrets que l'enfant serait plus capable d' assimiler .

L'auteur de l’Émile démontre également dans son ouvrage que les fables sont immorales, n’ont aucun intérêt pédagogique, risquent de ne pas parvenir à l'effet escompter et sont plus adaptées aux adultes. Effectivement, les trompeurs et les plus forts sont toujours représentés de manière avantageuses et les victimes sont souvent naïves « Le Loup et l'Agneau » commence bien par « La raison du plus fort est toujours la meilleure »… En outre, Il est rare que le lecteur s'apitoie sur le sort des victimes. De plus, Rousseau démontre que leur effet est contre productif « vous croyez donner la cigale en exemple et ils prennent la fourmi », car en effet un enfant peut prendre le mauvais exemple puisque généralement il s'identifie au plus fort par désir de se mettre en valeur « On n’aime point à s’humilier : ils prendront toujours le beau rôle ; c’est le choix de l’amour-propre, c’est un choix très naturel. Or, quelle horrible leçon pour l’enfance ! », Par exemple dans le Corbeau et le Renard, l'enfant se mettra plutôt à la place du plus rusé, le renard. Aussi, risque-t-on de ne pas atteindre le but recherché, c'est à dire, transmettre la morale, car, bien que l'on enseigne aux jeunes enfants la bonté de la générosité, le Renard ici raille le corbeau qui pourtant, lui donne son fromage. On retrouve cette même situation dans La cigale est la fourmi, ainsi, la fourmi est sarcastique vis à vis de la Cigale et refuse de partager « un seul petit bout de mouche ou de vermisseau » ici la morale implicite échappe aux enfants, au lieu d'y voir un éloge au travail, un éloge du partage, que feraient les enfants ? Ils se moqueront, des autres, profiteraient de leur générosité, prenant le Renard ou la fourmi pour exemple ? Qu’est ce que l'enfant tire de ces fables ? Qu'on y gagne à flatter hypocritement les autres, comme dans le Corbeau et le Renard ? La raillerie n'est pas à imiter, or, les fables se basent sur cette conduite immorale. De surcroît, l’enfant lisant « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf » découvrirait

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