Rma Watanya
Compte Rendu : Rma Watanya. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dasayman • 26 Avril 2015 • 9 071 Mots (37 Pages) • 837 Vues
A l’amorce d’une ère nouvelle marquée par la libéralisation tarifaire et l’adaptation de règles prudentielles strictes, le secteur de l’assurance traverse une profonde mutation qui se traduit par une restructuration des principales composantes de ce marché que ce soit au niveau des acteurs que de celui des domaines d’activités stratégiques.
Dans ce contexte on distingue deux grands domaines pour AL WATANIYA : l’Assurance Dommages et l’Assurance Personnes.
En ce qui concerne l’assurance Dommages, on trouve l’assurance automobile qui a connu des mutations profondes ces dernières années, notamment l’évolution des ventes de la voiture neuve de 9% ( Voir annexe n°1 ), en dépit des véhicules d’occasion importés qui constituaient jusqu’à l’année 1994 la principale source d’approvisionnement du marché de l’automobile.
Cette évolution a incité la plupart des compagnes existantes sur le marché de l’assurance à porter un intérêt particulier à ce segment qui offre désormais tous les critères d’une rentabilité meilleure.
AL WATANIYA ne fait pas l’exception, elle entend mettre dans le cadre de sa politique de proximité et d’innovation, l’ensemble de ses ressources au service de ses clients de la branche qui constitue l’un de ses chevaux de bataille, avec la mise en place de nouveaux services, entre autres la garantie annexe « Tous Risques Collision ».
Cependant, la mise en évidence des résultats obtenus après un mois de lancement de cette garantie ( seulement 20 adhérents sur 60000 visés ), nous pousse à nous demander sur le pourquoi de cette situation.
C’est dans ce sens, que le présent rapport trouve sa raison en essayant d’expliquer les causes de cette problématique, de tracer les différentes phases de la conception de la procédure d‘évaluation des nouveaux produits, qui constituera la solution la plus adéquate pour remédier à l’échec de la nouvelle formule « Tous Risques Collision » lancée par la compagnie AL WATANIYA.
Ainsi, le présent rapport prendra l’acheminement suivant :
ØDétecter les causes d’échec de la garantie annexe « Tout Risque Collision » ;
ØProposer des solutions correctives de la situation ;
ØElaborer la procédure d’évaluation des nouveaux produits.
Présentation du secteur des assurances au Maroc : Cas de la compagnie AL WATANIYA
Introduction
Toutefois, avant de parler du secteur d’assurance et de la compagnie AL WATANIYA, il convient d’abord de donner un aperçu sur la situation économique du marché marocain.
Le début du millénaire restera un bon cru, même si certains ralentissements des économies occidentales(USA en tête), ainsi que les déboires de certains pays émergents ont refroidi les esprits trop euphoriques au début de l’année 2000.
Par ailleurs, L’économie nationale n’a pas pu tirer profit de l’environnement international qui a été favorable (bonne performance de croissance, réduction du chômage et dynamique du commerce mondial), ni de la poursuite de l’embellie des indicateurs macro-économiques.
Aussi, l’économie marocaine depuis le début du troisième millénaire connaît une stagnation de la croissance des indicateurs fondamentaux.
Plusieurs facteurs essentiellement endogènes en constituent la cause :
ÄL’atonie de la demande intérieure à cause du secteur agricole ;
ÄL’amenuisement de la capacité concurrentielle des secteurs exportateurs, surtout ceux qui ont subi l’impact de la baisse de l’Euro par rapport au dollar ;
ÄLes limites des politiques budgétaires, monétaires et de change ;
ÄL’impact négatif de la hausse des prix du pétrole.
Ainsi que d’autres facteurs endogènes :
ÄLe commerce extérieur : aggravation du déficit commercial ;
ÄFinances publiques : détérioration du déficit budgétaire ;
ÄMasse monétaire et inflation :Augmentation non équilibrée ;
ÄActivité sectorielle : une mauvaise campagne agricole.
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I- Le secteur des assurances
Accompagnant l’évolution du Maroc, le secteur des assurances connaît une profonde reconfiguration marquée par des regroupements stratégiques, la forte émergence du concept de qualité, le développement de la banc assurance, l’amorce du processus de libéralisation…Cette dynamique nouvelle n’en est qu’à ses prémices, et impose aux opérateurs de se positionner avec clarté face à l’avenir de leur métier et à des enjeux majeurs de société.
Sur le plan réglementaire, plusieurs projets de textes ont été examinés dont notamment ceux relatifs à l’arrêté de 10 juin 1996 sur les garanties financières et documents comptables exigibles des entreprises d’assurance, à l’arrêté sur l’assurance frontière, à l’arrêté du 18/09/1951 afférent à l’organisation du marché de l’assurance maritime, au décret du 21/12/1977 pris pour l’application du dahir portant loi du 09/10/1997 relatif à la présentation des opérations d’assurances et à l’exercice de la profession d’intermédiaires d’assurances, à l’arrêté du 02/01 /1989 relatif à la présentation des opérations d’assurances et à l’exercice de la profession d’intermédiaires d’assurances, puis l’arrêté relatif aux conditions de constitution d’entreprises d’assurances et enfin celui concernant les opérations de réassurance.
Par ailleurs, la profession a été interpellée par le projet de l’assurance maladie obligatoire qui a donné lieu à l’établissement d’un projet d’architecture et de règles concrètes pour les assureurs, à la demande du ministère de l’emploi et en l’absence de toute indication précise et d’orientation politique sur le contenu et l’étendue de la couverture
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