Pourquoi Devenir Violent
Recherche de Documents : Pourquoi Devenir Violent. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Mars 2014 • 587 Mots (3 Pages) • 692 Vues
Devenir violent peut arriver… alors, comme une évidence, le coup part. Mais que se passe-t-il ? Pourquoi à ce moment-là n’y a-t-il plus d’autres solutions possibles ? Nous vous proposons quelques pistes pour comprendre d’où vient ce type de gestes, les différents types de violence et ce qui peut pousser un individu à devenir violent.
Au départ, la violence est un mécanisme réflexe face à une situation de grand danger
La violence fait partie de notre condition animale. C’est un des trois réflexes de survie instinctifs : face à une situation très dangereuse, les mécanismes biologiques de notre corps nous poussent soit à faire le mort, c’est à dire à ne plus bouger, à être pétrifié de peur, soit à prendre la fuite ou, à l’inverse, à attaquer. Dans ce cas, la force est alors souvent décuplée. Ce type de réaction réflexe n’est pas pathologique à condition qu’elle survienne dans un climat de péril vital réel, c’est à dire en cas de légitime défense. Ces situations sont heureusement rares alors que celles de recours à la violence sont bien plus nombreuses.
Que se passe-t-il quand la violence survient alors qu’il n’y a pas réellement de danger vital ?
L’appréciation du danger varie d’une personne à une autre. Certains se sentiront agressés par un regard alors que d’autres riront de bon cœur des moqueries de leur entourage. La notion de sentiment d’agression est donc subjective et dépend de notre sécurité intérieure. Ainsi les limites que nous ont posé avec des mots nos parents quand on était petit nous protègent. Elles sont devenues des barrières internes de protection. Si on est en état de fragilité émotionnelle, de mal-être, on peut se sentir agressé sans qu’il y ait de vrai danger extérieur.
Un danger existe bien, mais il est alors intérieur
Face à une situation que le bon sens permet d’évaluer comme non dangereuse, une personne peut se retrouver déborder par ces émotions. Elle a alors l’impression d’exploser, elle a la haine et la personne extérieure présente semble être la cause de ce débordement alors que c’est le fait de ne pas pouvoir prendre de recul par rapport à ce qu’il se passe. La violence aveugle surgit alors, la personne frappe sans réellement voir celui ou celle qui est en face. Elle oublie que c’est un être humain. Elle ne peut plus penser.
Quand on n’a pas les mots…
Le recours à la violence vient toujours signer une souffrance. Au départ, il y a un sentiment : la colère, la frustration, la haine, le désespoir. Celui-ci peu à peu grandit, les mots disparaissent et on devient tout entier ce sentiment. Il y a un trop plein et le recours à la violence arrive alors. Ce débordement provoque de fait une souffrance mais signe aussi la présence d’une fragilité. En effet, la sensibilité aux émotions est souvent proportionnelle au mal-être. Il faut alors se faire aider pour ne pas faire ou ne plus faire de mal. Il est important de réfléchir à ces réactions et d’apprendre à repérer le moment de bascule pour pouvoir partir et s’isoler avant d’être débordé.
Finalement, le recours à la violence fait très mal, il détruit, il ferme
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