L'objet, Entre Plaisir Et Addiction

Le corpus qui nous est proposé a pour thème l’objet et propose la problématique suivante : « Dans quelle mesure l’acquisition d’un objet est-il source de plaisir mais dans certains cas, d’addiction? ». Pour y répondre, nous étudierons les quatre documents du corpus. Le premier est un article intitulé «La fièvre acheteuse » écrit par Achille Weinberg, paru dans le trimestrielle n°22 Les grands dossiers des sciences humaines en 2011. Le second est un article citant les propos de deux philosophes Cynthia Fleury et Martin Rueff intitulé « De la servitude volontaire » rédigé par Philippe Nassif et paru dans Philosophe magazine en 2013. Le troisième document est un extrait de l’essai « La voiture du peuple et le sac Vuitton. L’imaginaire des objets » écrit par Eve Charrin en 2013. Enfin, le quatrième document est une photographie représentant une famille autour d’une tablette numérique. Afin de répondre à la problématique, nous présenterons dans une première partie la notion de plaisir associé à la possession d’objets puis dans une seconde partie, nous présenterons les limites à la surconsommation et les conséquences sur le plan humain et matériel.

L’Homme, tout au long de son existence, a besoin d’acquérir des biens afin de répondre à différents besoins. A première vue, ces biens étaient de nature indispensable. L’Homme devait les posséder dans le but d’améliorer ses conditions de vie ou bien de travail. Mais au fur et à mesure des années et notamment depuis que l’Homme est entré dans une ère de capitalisme, celui-ci a besoin d’acquérir toutes une série d’objet plus ou moins indispensable dans le but de se satisfaire et de se faire plaisir.

Aujourd’hui, le rapport de l’Homme face à l’objet est donc associé au plaisir comme le décrivent Eve Charrin et Achille Weinberg qui constatent la satisfaction obtenue par le consommateur au moment de l’achat. Cette idée est soutenue par la photographie de la famille réunit autour de la tablette numérique. Effectivement, cette image nous conforte dans l’idée que en achetant cette tablette numérique, nous serons réunis pour passer un moment agréable et heureux. La famille semble captivée par ce que montre l’enfant au centre de la photo, on peut alors imaginer qu’un véritable sujet de conversation va être créé et que chaque membre de la famille va échanger autour de ce sujet. Un véritable lien social va alors être créé. Dans ce cas, acquérir un objet sollicite le plaisir du partage avec son environnement extérieur.

L’auteur de « La voiture du peuple et le sac Vuitton. L’imaginaire des objets » insiste sur le fait que détenir un objet, c’est s’emparé du temps que l’on a matérialisé. C’est cette notion que l’on retrouve dans l’acquisition d’objets de luxe. La personne prend plaisir à acheter des objets qui ont été minutieusement conçus pour elle mais elle prend également plaisir à détenir un objet qu’elle peut jugé unique ou bien encore durable dans le temps. Eve Charrin assimile l’objet avec le plaisir, Achille Weinberg lui parle de plaisir également et quelque chose de bien plus fort que cela, d’extase au moment de l’achat. Et ce moment de plaisir et d’extase au moment de l’achat est sans cesse perpétuer puisque l’acheteur consomme souvent le même produit de façon répété tel que le présente Achille

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