Gouvernement

gouvernement Le tout Etat, revient à parler de structures gouvernementales totalitaires.

Le moins d'état, laisserait plus d'initiatives aux régions, qui elles donneraient + d'initiatives aux individus... (cependant cette pseudo liberté, entraîne, - sans nul doute -le laxisme, risque d'être au bout de tout cela)...

Votre question amène surtout à la réflexion "Quel choix faire pour trouver un juste équilibre entre "l'état - totalitaire, royaliste, démocratique, socialiste, ou libéral. (L'anarchie n'est pas un mode de fonctionnement, mais un renoncement à organiser collectivement)..

Là, vous devriez exposer ce que Vous, vous seul pensez de l'un de ces 5 formules. Quelle est la forme qui vous semblerait la plus adaptée aujourd'hui, mais surtout pour demain ; car l'Etat à en charge d'organiser, de penser, de projeter l'avenir. La première chose à laquelle il me semble nécessaire de porter attention, c'est à la circonscription des termes. La notion de gouvernement doit être clairement établie notamment par son rapport à l'état et à la société. Le gouvernement est une notion politique qui prend tout son sens à partir du 17e s. Avant ça (chez St Thomas) on parle de [I]regno[I] qui peut s'entendre comme gouvernement royal mais alors dans une acception différente quant à la fonction à laquelle le gouvernement répond.

Avec les théories de Hobbes (Léviathan), Locke (Second traité du gouvernement civil) ou Spinoza (Traité de l'autorité politique) et avant l'esprit des Lois de Montesquieu on conçoit moins le gouvernement comme la volonté immédiate d'un prince que comme un pouvoir d'application et d'exécution d'une législation trouvant son origine dans le souverain. Le problème chez Hobbes, c'est que ce pouvoir exécutif se confond avec le pouvoir législatif bien que tous deux ressortissent à deux organes séparés, comme y insistera Montesquieu. Aussi aboutit-t-on à une forme d'Etat maximal

Mais il y a une autre lecture de Hobbes possible, celle de Michel Foucault qui montre avec le concept de gouvernementalité (Cf. Michel Sennelart, Les arts de gouverner et les textes de Foucault sur la biopolitique) qu'à la naissance de l'Etat préside une nouvelle manière pour le pouvoir de s'appliquer, non plus sur les hommes, mais sur les objets.

Le Moyen-Age voyait dans le prince souverain le ministre de Dieu, c'est à dire une représentation de la volonté divine qui pour cette raison réclamait de l'autorité séculiaire qu'elle oriente le peuple vers une rectitude de l'âme à même d'assurer la justice et la paix sociale.

Mais au XVIIe, naissance de notre modernité, le principe de visibilité qui orientait jusque là l'office royal change de point d'application pour prendre en vue, non plus la personne du prince, mais l'objet avec lequel sa charge l'oblige à se confondre, avec ce que l'on appelle dès lors Etat.

L'Etat c'est la République, celle du Léviathan, une république qui se confond avec le peuple dont elle est le principe d'existence. Dans la mesure où la personne du souverain reprensente le peuple, tout ce qui fait l'existence de la population en tant que régularité

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