LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Management: la notion de gouvernance

Mémoire : Management: la notion de gouvernance. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Août 2012  •  1 953 Mots (8 Pages)  •  1 345 Vues

Page 1 sur 8

Introduction

Les entreprises constituent le moteur essentiel du progrès et le bien être de la société. Cependant, depuis les dernières années, la culture de la spéculation, les effets de la globalisation et les nombreux scandales financiers, comme par exemple l’affaire Enron, ont crée certaines méfiances dans la société face aux entreprises.

Pour récupérer une crédibilité sur les marchés et sur la société, les entreprises ont commencé à développer l’éthique des affaires, mais surtout un développement d’une bonne gouvernance de l’entreprise, c'est-à-dire un ensemble de valeurs, de techniques et le bien-agir des organes d’une entreprise.

Ce terme de gouvernance est un mot de la même famille que Gouvernement, mais étendu au monde des dirigeants des entreprises. Un gouvernement est la gestion des ressources économiques et sociales en vue de les développer. Ici, les ressources économiques vont être le chiffre d’affaires, le capital social de l’entreprise… et les ressources sociales vont être les capitaux humains, les acteurs de l’entreprise…

Nous verrons dans un premier temps le concept dans sa globalité et enfin nous verrons la gouvernance au sein de Nicolas.  

I°) Concept de gouvernance ;

A) Origines

Le thème de gouvernance ou de gouvernement de l’entreprise est né avec l’idée de l’entreprise moderne, c’est-à-dire l’entreprise post-Révolution Industrielle. Dans cette époque-là, on assiste à une période de changements très importants dans la société, et par conséquence, dans l’entreprise elle-même aussi. Ces changements, provoqués par les innovations technologiques, nouvelles formes d’organisation de la production et du travail, etc.… ont fait que les entreprises se transforment en des organisations de plus en plus compliqués entourées d’un environnement qui devient de plus en plus turbulent. Dans ce contexte-là il apparait la notion de gouvernement de l’entreprise.

D’abord il est identifié avec la délégation du pouvoir sur la prise des décisions aux administrateurs différents des propriétaires. Comme conséquence de cette séparation de pouvoirs (le pouvoir de propriété et le pouvoir managérial), il est apparait ce que l’on connaît sous le nom de la « théorie de l’agence ».

Quand on parle d’agence, on fait référence à la gestion qu’une personne fait au lieu d’une autre. Par conséquence, dans la relation d’agence on reconnait deux positions : L’agent qui exécute la gestion à titre de qui réellement est l’intéressé, qui est reconnu comme le principal. Comme dans toutes les relations entre personnes, Il peut apparaître des problèmes, ces problèmes dans le cadre de la Théorie de l’agence, on les connait comme : « problèmes d’agence ». Ce sont les conflits qui se déclenchent par l’exécution de la relation contractuelle entre le principal et l’agent à cause des divergences d’intérêt, des comportements opportunistes, l’asymétrie d’informations entre les deux parties, etc. Ces conflits engendrent des coûts qu’on connait comme des « coûts d’agence » :

- Les dépenses de surveillance et d’incitation

- Les coûts d’opportunité par rapport à l’écart entre le résultat de l’action pour le principal et le comportement optimal pour le principal.

Il s’agit alors de déterminer la forme d’organisation qui minimise les coûts d’agence et de fait qui élimine les comportements opportunistes.

Le Gouvernement de l’entreprise a évolué dès une définition financière, par rapport au revenu sur l’investissement, espéré et exigé par les inverseurs, à une définition qui comprenne aspects relatifs au désigne de l’organisation elle-même, et que selon la définition de l’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques), vire vers les milieux internes par lesquels les corporations sont opérées et contrôlées.

Dans les Années 80, Richard Freeman publie la Théorie des parties prenantes, où il place la réflexion au delà du couple dirigeants/actionnaires pour intégrer les nouvelles données qui caractérisent l’entreprise moderne :

- Un capitalisme patrimonial, qui avec le financement désintermédié, qui place à l’actionnaire dans une position dominante

- Une entreprise de plus en plus ouverte à des nouveaux acteurs

- La création de valeur par la gestion des connaissances qui renforcent ce degré d’ouverture.

En parallèle, les reformes vers le marché dans un grand nombre de pays et les grands processus de privatisation ont montré la relevance du secteur privé dans le développement économique, c’est pour cela que des importants organismes multilatéraux ont travaillé pour enlever le niveau des standards de Gouvernance de l’Entreprise, spécialement dans les pays émergeants. Dans ce contexte, différents pays ont publié des guides, que l’on peut regrouper comme « Codes de Bon Gouvernement », les quelles présentent recommandations en thèmes comme compensation aux exécutives et relations et rôles entre contreparties. Dans des années plus récentes, l’OCDE (1999) a publié ses Principes de Gouvernement corporative, lesquels ont été diffusé amplement.

B) Définition et Objectifs du gouvernement de l’entreprise

La définition du Gouvernement de l’Entreprise est extrêmement liée au concept de la firme et à son évolution. Car la firme est l’unité sur laquelle le Gouvernement Corporatif agisse, un bon Gouvernement doit travailler pour l’efficience de la firme par rapport aux relations entre ses administrateurs, propriétaires et actuellement, la société en général.

Coase (1937) et Alchian et Demzets (1972) défient la firme comme un « noeud de contrats, dont le limite est défini par le coût de transaction », C’est-à-dire que « la firme s’étende jusqu’au limite où le coût de transaction interne est supérieur au coût externe (prix de marché) ». Sous cette définition, Le Gouvernement de l’Entreprise est simplement une manière plus complexe du gouvernement contractuel standard.

Pour Grossman et Hart (1986), la firme est « une collection d’actifs dont la propriété est conjointe ». Ici la propriété est importante parce qu’elle implique l’exercice des droits résiduels non spécificités dans le contrat initial. Ici, la firme est plus qu’une simple relation contractuelle, et dans ces éléments non-contractuels fasse son apparition le Gouvernement

...

Télécharger au format  txt (13.6 Kb)   pdf (216.6 Kb)   docx (13.4 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com