Frontière Etats-Unis-Mexique
Compte rendu : Frontière Etats-Unis-Mexique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ariadna02 • 10 Janvier 2023 • Compte rendu • 910 Mots (4 Pages) • 317 Vues
Il s'agit d'un article de journal rédigé par Laurent Carroué intitulé : “Un œil sur la frontière Etats-Unis-Mexique” de la rubrique Vu d’en haut en partenariat avec le site géomag du CNES. Pour présenter son article, Laurent Carroué s’appuie sur une image satellite de la ville de Mexicali d’après la légende du site géomag. Laurent Carroué, né le 7 juillet 1958, est un géographe français spécialisé dans la géographie économique. Il est l'un des principaux géographes français spécialisé dans les questions de mondialisation et de globalisation.
Premièrement, l’article présente Mexicali et Calexico comme deux systèmes en interdépendance.
En premier lieu, Laurent Carroué énonce que l’agriculture intensive de l’Imperial Valley réquisitionne la “main-d’oeuvre journalière mexicaine ou latino-américaine”. En effet, depuis 1942, l’imperial valley s’alimente par les eaux pompées du fleuve Colorado situé à l’est. Pour ce faire, le spécialiste de géographie économique mentionne qu’une “main-d'œuvre journalière mexicaine ou latino-américaine” est requise. Or, le géographe énumère que la main d'œuvre est “mal payée”, “surexploitée” et dans “une situation irrégulière”. De plus, une “montée des conflits” pour la “gestion”, le “partage” et “l’usage de l’eau” entre les entités américaines, les Etats-Unis et le Mexique, est observé par le spécialiste au travers des “ponctions agricoles” et à la “rareté de la ressource”.
D’autre part, Laurent Carroué formule que “la division continentale du travail transforme le Mexique en “annexe productive” à bas coûts salariaux”. En effet, le géographe énonce que l’unique de passage du mur frontalier érigé par les Etats-Unis est le poste frontalier situé entre les agglomérations de Mexicali et Calexico. Qui plus est, le spécialiste contraste les deux pays frontaliers. Les Etats-Unis sont un “pays riche”, “attractif” et de “première puissance mondiale”, alors que le Mexique est une pays “moyennement développé”, “relativement pauvre” ainsi qu’en “forte croissance démographique”. Ainsi, de par “l’annexe productive à bas coûts salariaux”, les “firmes américaines” ou “asiatiques” s’y sont développées ainsi que des “maquiladoras” comme l’écrit Laurent Carroué.
Enfin, le géographe explique que la frontière, délimitée en 1848, est un "processus de renforcement” par “l’édification d’un mur”, “de moyens de surveillance” et de “contrôle”. Effectivement, le spécialiste en géographie économique mentionne que le mur est “doublé d’une route” où “20 000 agents des Border” patrouillent. Or, entre 2000 et 2016, le nombre de migrants clandestins par année dans cette section a diminué de 240 000 à 19 500, énonce le géographe. Ainsi, Laurent Carroué prévient que le “rôle des questions migratoires” et de “sécurité” ne doit pas être dissimulé par la “multiplication des coopérations transfrontalières” aux échelles locales et régionales.
Deuxièmement, l’article expose que la région de Mexicali/Calexico est un “laboratoire des réalités frontalières”.
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