La frontière états-unis/mexique : une interface active.
Étude de cas : La frontière états-unis/mexique : une interface active.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clara Fitoussi • 13 Novembre 2016 • Étude de cas • 1 165 Mots (5 Pages) • 8 789 Vues
1. La frontière américano-mexicaine est, comme le montrent les documents 1 et 2, un vecteur de dynamisme démographique et économique.
En effet, cette zone apparait comme très attractive pour des entreprises qui ont la possibilité, depuis le décret Maquila de 1989, de délocaliser la production de leurs produits finis à moindre coûts puisqu’ils sont exonérés des droits de douane (d’après le document 1). Ainsi, de nombreuses entreprises américaines implantent leurs usines dans des régions mexicaines frontalières (exemple : Basse Californie, Chihuahua) et bénéficient donc de la main d’œuvre mexicaine abondante et bon marché. 15% des maquiladoras sont, elles, des entreprises Mexicaines implantées aux États-Unis d’après le doc.1. Ces maquiladoras créent donc un vrai contact entre les États-Unis et le Mexique dans un cadre économique. De plus, le doc1 évoque la préoccupation qu’on les autorités mexicaines sur les flux migratoires vers les États-Unis. Le doc2, montre alors la forte part de population mexicaine dans les populations des États américains frontaliers au Mexique. En effet, tous les États en contact direct avec le Mexique comptent plus de 20% de mexicains dans leur population et plusieurs millions d’américains se déclarant d’origine mexicaine (11,3 millions en Californie et au Texas, 1,5 million en Arizona). On remarque par ailleurs que plus l’on s’éloigne de cette frontière moins la part de population mexicaine dans la population totale des états est grande : entre 10 et 20% au Colorado, de 5 à 10% au Kansas. On peut donc dire que cette frontière engendre des flux migratoires et donc une dynamique démographique à sa proximité.
Pour finir, on a dit que les maquiladoras permettaient de faire de la frontière américano-mexicaine une zone économiquement dynamique, ce qui se traduit, dans la carte du document 2 par des croissances de 1990 à 2010 très élevée (supérieures à 3) dans les villes américaines les plus soumises aux échanges avec le Mexique comme Dallas ou Phoenix.
Ainsi, la frontière américano-américaine constitue une véritable zone de dynamisme qu’il soit démographique (flux migratoires importants) ou économique (échanges entre les entreprises, maquiladoras).
2. Cet espace transfrontalier est parfois nommé « Mexamérique ». En effet, on observe, d’après le doc5, de nombreux flux d’échanges à travers la frontière et notamment des flux migratoires du Mexique vers les États-unis qui ont pour conséquence les observations que l’on a pu faire dans le doc2, à savoir la grande part de population mexicaine et d’origine mexicaine dans la région américaine frontalière au Mexique : dans tous les états américains frontaliers, plus de 20% de la population est mexicaine et il y a entre 1,5 et 11,3 millions de personnes se déclarant d’origine mexicaine d’après le doc2. On peut alors penser que les flux touristiques des États-Unis vers le Mexique s’expliquent, en partie, par la forte proportion d’immigrés retournant dans leur pays d’origine, sûrement pour voir leur famille.
On observe de plus des flux capitaux des États-Unis vers le Mexique importants entre ces régions (que l’on a déjà remarqués avec les maquiladoras en q1). Les économies de ces deux régions sont donc fortement liées. Ainsi la région transfrontalière étatsunienne compte quelques points de similitudes importants avec son voisin. Ces ressemblances sont telles qu’il existe même des villes jumelles, à cheval entre les deux pays.
Mais ces nombreux échanges n’ont pas que des avantages. Ainsi, le doc5 montre d’importants flux de drogues allant du Mexique vers les Etats-Unis.
La frontière américano-mexicaine est parfois appelée « Mexamérique » parce qu’elle rassemble des caractéristiques des États-Unis et du Mexique grâce à (mais parfois
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