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Les Villes Sont Des Monstres Froids

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Par   •  23 Janvier 2013  •  889 Mots (4 Pages)  •  1 028 Vues

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Les villes sont des monstres froids. Seule la campagne permet à l'homme de rester lui – même.

Dans la conscience sociale la ville est devenu presqu'un être mitique, une organisme vivante, un monstre qui dévore, qui gâte et qui influe sur l'individu. C'est un image un peu sombre mais juste. La ville est impitoyable, elle nous forme, exploite, détruit souvent. Sans doute, la rencontre d'un individu avec une telle concentration de gens devrait avoir pour corollaire un changement total ou au moins une sorte d'assimilation à cet esprit collectif de la ville. Nous ne devons pas oublier que la ville est le développement, le centre de la civilisation et de la culture. Mais seulement à la campagne, auprès de la nature, dans le silence, l'homme peut trouver soi-même et sa paix.

La ville et la campagne étaient toujours mises en opposition parce qu'elles représentent des valeurs tout à fait différentes. Dans mon propos je voudrais peser leur influence sur l'individu et indiquer ces valeurs qui me semble plus importantes que d'autres.

La ville comme une grande concentration de gens, de milieux et d'idées, exercait toujours une grande influence sur l'individu. Elle dicte le rythme de notre vie, elle impose une façon d'agir, de se comporter, de parler, de penser. C'est une machine qui fonctionne bien autant que chaque individu respecte les règles, autant qu'il est soumis. Le travail, le divertissement et surtout le succès sont ses valeurs, son but est de profiter. Dans les villes nous observons certain schéma récurrent bien illustré p. ex. par Albert Camus dans « La Peste ». Les habitants d'Oran sont concentrés sur leur travail, ils gagnent de l'argent et ils le dépensent en divertissement. Ils sont incapables d'aimer, d'être heureux, ils ne conaissent plus une véritable relation avec autrui. Leur vie est vide.

C'est à la campagne, loin de l'agitation de la ville, où nous pouvons nous demander ce que nous voulons, quelles sont nos valeurs, identifier nos besoins réels, comprendre nos émotions. Si nous cessions un instant d'agir selon ce modèle (« travailler, dépenser et se divertir ») nous serions un peut plus libres.

La campagne est un lieu où nous pouvons s'arrêter, se calmer et regagner notre paix. Le rythme de la vie moderne est vertigineux. Où est la joie dans la vie aussi agitée? Pascal a dit que s'arrêter un instant est le seul moyen de se réveiller, de trouver les valeurs supérieures, de connaître soi-même. De plus, le stress constant peut être nuisible pour notre santé à la fois physique et mentale. La vie est devenu une course pour « un avenir meilleur », c'est à dire pour le luxe. Mais quand cet avenir vient, le bonheur ne vient pas. Nous sommes toujours insatisfaits, toujours sur la course, toujours en mouvement. Sans doute, nous formons une société de consommation, mais ce désir d'acheter des biens est un résultat de propagande qui a commencé dans les villes. Le développement a son prix.

Mais, on dit aussi que le mouvement est le besoin le plus profond de l'homme. Nous sommes (comme unité) de nature inquiète, nous voulons étendre notre pouvoir, améliorer

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