La Fidelisation Des Clients
Dissertation : La Fidelisation Des Clients. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar djollive • 19 Novembre 2012 • 1 071 Mots (5 Pages) • 1 685 Vues
LA FIDELISATION DES CLIENTS
Auteur : Corinne Nardot
Professeur agrégée d’économie-gestion
Résumé : la fidélmisation des clients repose sur deux idées principales : le premier postulat est une
baisse de la fidélité des consommateurs. Ces derniers auraient profité de la crise pour remettre en
cause leurs habitudes, pour réutiliser leur « pouvoir d’achat » et ils seraient devenus pous
« zappeurs » que jamais.
« Reconnue comme objectif indispensable de toute stratégie de relation client, la fidélisation est trop
souvent associée à des programmes promotionnels aux effets douteux. Autre contresens, l’opposition
fréquemment exprimée entre acquisition et fidélisation : les deux sont bien complémentaires » (Les
Echos 14/03/2001).
La fidélisation des clients figure aujourd’hui au premier rang des préoccupations des entreprises. Cette
prise de conscience récente de l’importance de la fidélisation s’inscrit dans le contexte d’une
concurrence mondiale de plus en plus ouverte qui rend la conquête de nouveaux clients difficile et
coûteuse. Ce nouveau crédo repose sur deux idées principales : Le premier postulat est une baisse
de la fidélité des consommateurs. Ces derniers auraient profité de la crise pour remettre en cause
leurs habitudes, pour réutiliser leur « pouvoir d’achat » et ils seraient devenus plus « zappeurs » que
jamais.
En second lieu, la fidélisation des clients existants coûterait beaucoup moins cher que le
recrutement de nouveaux clients et en conséquence les politiques de fidélisation amélioreraient
les résultats dans des proportions considérables : une augmentation de 5 % du taux de fidélisation de
la clientèle peut augmenter de 25 à 100 % la valeur du client moyen » (Revue Française de Gestion,
02/2000 – p52).
L’entreprise qui parvient à faire de ses clients ses meilleurs alliés génère ainsi une partie des flux
d’acheteurs potentiels par le rôle de prescription qu’ils pourront jouer auprès de leur entourage. Pour
concilier efficacement fidélisation et acquisition, l’entreprise doit réaliser un arbitrage subtil
prenant en compte des facteurs aussi variés que la maturité du marché sur lequel elle opère et son
niveau de pression concurrentielle ; l’existence de barrières à l’entrée ou à la sortie ; la nature plus ou
moins différenciée des offres de produits et de services ; le cycle de réachat plus ou moins court ; la
valeur potentielle des clients, la répartition des profits qu’ils génèrent ou encore le taux d’attrition
(perte de clients) de l’entreprise au regard de celui du secteur et des principaux concurrents. De plus
en plus d’industriels s’intéressent à la fidélisation et se sont engagés dans des processus de
connaissance de leurs clients finaux, de construction d’entrepôts de données concernant ces derniers,
de création de Numéro Vert de contacts consommateurs, d’édition de consumer magazines...sans
pour autant céder à la tentation de court-circuiter leurs distributeurs.
« Le foisonnement des technologies (Internet, messagers, CRM,...) représente une potentialité
nouvelle de relation directe entre les industriels et le consommateur final. Bien qu’aucune de ces
technologies ne puisse avoir une position monopolistique – il devrait plutôt être question de « bouquet
de solutions ». Mais les risques d’un choix déjà obsolète ou créant un « enfermement marketing »
pourraient bien conduire à de sérieux désenchantements. Surtout si l’outil de la fidélisation n’est pas
solidement ancré dans la stratégie marketing et ne constitue pas un élément parmi d’autres du mix-
marketing » (Marketing Direct – N° 43). Si l’on examine les pratiques dites de fidélisation des
entreprises, deux stratégies apparaissent :
• les stratégies de récompense, les opérations offrant des avantages particuliers aux gros
consommateurs (exemple des miles des compagnies aériennes)
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