LA VIE DE COUPLE Organisation et le déroulement de la vie quotidienne des Québécois
Dissertation : LA VIE DE COUPLE Organisation et le déroulement de la vie quotidienne des Québécois. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Stéphanie Brown • 12 Novembre 2017 • Dissertation • 2 394 Mots (10 Pages) • 872 Vues
Stéphanie BROWN
Défis sociaux et transformation des sociétés
387-413-TB gr : 01
LA VIE DE COUPLE
Organisation et le déroulement de la
vie quotidienne des Québécois
Travail présenté à
Sylvain HARVEY
Département de sciences humaines
Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne
Le 20 Mai 2016
Étape 1
Depuis toujours, les humains sont des êtres majoritairement sociaux et ont besoin d’avoir un entourage (amis, famille, amoureux (se), etc.) pour s’épanouir et être heureux. Le besoin d’appartenance se retrouve au centre de la célèbre pyramide de Maslow. Un bon nombre d’individus voit la recherche de l’âme sœur comme un but ultime dans la vie afin d’être heureux. Les relations amoureuses font partie intégrale de la vie des gens qu’on le veuille ou non. Même s’ils existent, rare sont ceux qui ne connaitrons jamais l’amour au moins une fois dans leur vie. Un couple se définit par un ensemble de 2 individus lié par le mariage ou par l’amour. Comme dans toutes les aspects de la société, avec les années, la vie de couple à subit de nombreux changements et a évolué au fil du temps.
Étape 2
Autrefois, le nombre de possibilité de couple était relativement limité. De façon générale, avant les années 60 les gens se mariaient très jeune et ce sont les parents de la jeune fille qui décidait qui elle épouserait[1]. En 1961, les couples mariés représentaient 91,6 % des familles recensées[2]. La femme passait de l’autorité parentale à celle de son mari. [3]L’amour était souvent secondaire dans le couple, on s’unissait d’abord et avant tout dans le but de fonder une famille, d’avoir un salaire pour les femmes, et avoir une descendance pour les hommes. Le mariage était la façon d’officialiser une relation de couple. Une fois marié, il n’y avait pas de possibilité de séparation à moins d’un cas extrême. Le divorce était mal vu
par l’Église et la religion prenait énormément de place au Québec. Les gens restaient généralement ensemble jusqu’à la mort, même si ils ne s’aimaient pas nécessairement.
De plus, les gens n’avaient pas le droit d’avoir de relations sexuelles avant le mariage. La vie de couple au Québec il y a 40,50 ans était très différente de celle que l’on connait aujourd’hui. Autrefois, elle était principalement, dictée par la religion et centré sur le mariage plutôt que sur l’amour.
Le modèle connu du couple traditionnel de l’époque : un homme et une femme, marié très jeune, vivant ensemble, la femme à la maison, l’homme qui travail pour subvenir aux besoins de sa famille. Il n’existait pas vraiment d’autre modèle de couple étant accepté par la société. Ceux qui dérogeait de ce modèle, se cachait tout simplement ou était puni.
Il y a de cela quelques décennies, les modèle de couple n’était pas autant diversifié qu’aujourd’hui. L’homosexualité était vu comme une maladie mentale auprès de l’Église et les gens qui étaient homosexuel ne s’affichaient pas de peur de se faire emprisonné ou pire, tuer dépendamment de l’époque à laquelle on se trouvait. Les femmes célibataire, les familles reconstituées, les mères monoparentales, les divorcées, les unions libres et compagnies étaient des statuts mal vue par la société. Du moment que l’on dérogeait de la norme social établie par la religion, on se faisait pointer du doigt et l’Église n’hésitait pas à nous remettre sur le ‘’droit chemin’’ en utilisant l’excommunions comme menace ultime.
Étape 3
Au cours des 50 dernières années, les possibilités en matière de modèle de couple ont bien changé. De nos jours, les gens ont le choix d’être en couple ou non, ils ont la possibilité de choisir leurs partenaires, et le mariage est devenu optionnel. Certain couples vont passer leur vie ensemble sans pour autant ressentir le besoin de se marier.
De plus, une fois mariée les gens ont la possibilité de se divorcer s’ils ne sont plus heureux avec leur partenaire. L’amour, de façon générale, se retrouve au centre du couple et est la raison principale de l’union entre deux personnes. Ce n’est plus un devoir de l’Église ou une norme sociale, c’est un choix nourrit par un désir de complicité, d’amour et de passion.
En 2016, au Québec, les gens sont libre d’aimer qui ils veulent et de la façon qu’ils veulent. La diversité des couples ou des statuts relationnels des gens n’est plus aussi limité qu’auparavant. On retrouve des couples homosexuels, bisexuels, transsexuels, des couples monogames, polygames, des gens en unions libres, des gens qui préfèrent tout simplement rester célibataire, des mères monoparentales, etc. La liste est longue et les possibilités de type de relation sont infinies. Plus les années passent et plus la société accepte la diversité au sein de la vie de couple des gens et c’est quelque chose de positif qui permet à tous et chacun de s’épanouir comme ils ou elles le veulent dans leur vie sentimentale. Par exemple, en 1981, les gens en union-libre représentait seulement 5,6% de la population, alors qu’en 2011, ils représentaient 16,7%[4].
Les homosexuels, les couples désirants entretenir une union libre ou les couples polygames, par exemple, existaient aussi à l’époque. Ils ne pouvaient tout simplement pas s’assumer et s’afficher au grand jour dans la société. C’était tabous et mal vu de déroger du modèle de couple imposé par l’Église catholique.
Le changement social ne s’est pas réalisé d’une façon ou d’un autre en particulier. C’est plutôt un ensemble de changements et de circonstances sociales qui ont eu lieu et qui ont apporté, progressivement, un changement au sein de la vie quotidienne des couples.
Premièrement, les mouvements féministes de l’époque ont grandement contribué à faire avancer la situation des femmes dans la vie de couple. Le rôle de la femme autrefois et son rôle aujourd’hui sont extrêmement différent. La femme à revendiquer et gagner ses droits et sa reconnaissance en tant qu’individu autonome et capable de prendre ses propres décisions. Elle ne dépend plus de son mari et peut très bien se débrouiller seule.
Deuxièmement, l’acceptation de la communauté homosexuels et transgenre par la société et par l’État est relativement récente. L’homosexualité fût décriminalisée par le gouvernement Trudeau en 1969 au Canada[5]. Avant, si quelqu’un soupçonnait que l’on entretenait des relations avec une personne du même sexe, on pouvait se retrouver en prison.
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