Oedipe
Commentaire d'oeuvre : Oedipe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jajou • 31 Mai 2013 • Commentaire d'oeuvre • 849 Mots (4 Pages) • 595 Vues
Il écrit Oedipe roi entre 407 et 406 avt J. C, l'histoire d'un être humain condamné avant sa naissance par les oracles... Un renversement dans l'obstination B. Faire appelle à des éléments extérieurs C. L'enquête policière se transforme en quête d'identité III) La place du destin, ses fonctions dans la pièce et la vie des hommes A. Un personnage qui est l'instrument du destin B. Le triomphe des dieux sur l'homme C. L'homme peut rester libre en assumant son destin Le Chœur invoque alors une déesse, Athéna, immortelle fille de Zeus. Athéna est une fille née de la tête de son père, elle n’a pas de mère. Dans la pièce de Sophocle, de même que l’acte fondateur de la ville matricielle est affaire d’un homme, Cadmos, et non pas une affaire purement biologique, comme s’il fallait un acte symbolique pour que la biologie elle-même se mette en acte dans une mère et dans un lieu matériellement construit, de même une fille sort non pas du ventre d’une mère, elle ne vient pas de la biologie, mais du père. Elle sort de son crâne, annoncée par des maux de tête, c’est une déesse de la sagesse, de la raison, des artistes, de la cité, elle peut lancer aussi la foudre. Athéna est donc déesse de la cité Thèbes. C’est une fille qui, comme son père, a une conception non pas biologique de la cité matricielle, mais symbolique. Un acte symbolique fondant la cité est indispensable à la biologie. C’est pour cela qu’Athéna ne vient pas d’une mère, qu’elle est une fille non assimilée à une fonction biologique de mère, comme si cela ne pouvait pas vraiment se faire en dehors d’un acte symbolique, comme si la matrice dans le ventre d’une femme devait y être mise par un acte fondateur pour être vraiment une matrice fonctionnelle.
Le Chœur invoque aussi Artémis, déesse de la chasse, sœur d ‘Athéna, « Dame de notre sol ». Là aussi, il s’agit d’une protectrice du sol. Artémis, on l’imagine partie à la chasse pour ramener dans la matrice les futurs enfants, tandis que le Chœur se désole que « les femmes n’accouchent plus ». Apollon est prié de lancer d’autres flèches, et Artémis de brandir les flambeaux ardents ! Reprendre le flambeau ! Bacchus doit arriver avec son délire.
Œdipe est si inconscient de ce qui lui arrive qu’il se dit étranger « à ce qui se raconte » et à « ce qui s’est fait ». « Si l’un de vous sait qui a abattu Laïos, je les enjoins de tout me dévoiler…Cet homme, quel qu’il soit, j’interdis sur ce sol où je suis maître et souverain seigneur, de le recevoir et de lui adresser la parole… Que tous le chassent de devant leur demeure, car la souillure qui nous atteint, c’est cet homme… le coupable inconnu… pour l’amour de moi et d’Apollon… la mort est sur lui. » Voilà : il s’agit de mettre dehors. Il s’agit aussi de remettre au carrefour des chemins la figure de Laïos parti en pèlerinage… Le parricide se renverse alors en fillicide… Œdipe est appelé à se retrouver à la place de Laïos qui a laissé sa place en partant en pèlerinage afin de se trouver sur la route de son successeur…
Le devin Tirésias, vieillard aveugle, arrive. Il pénètre tous les secrets, aussi bien ceux qui sont communicables que ceux qui sont indicibles. L’aveuglement pourrait signifier que les humains ont à s’acquitter d’une sorte
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