Les « différentes inspiratrices » de Baudelaire

1) Les « différentes inspiratrices » de Baudelaire sont :

-Caroline Aupick ; Mariette ; Sara ; Emmelina; Aglaé Savatier ; Jeanne Duval ; Marie Daubrun

Pour Baudelaire, le thème principal est la lutte entre le Spleen et l’Idéal où l’angoisse humaine lui fait descendre peu à peu vers le Diable. Baudelaire n’apprécie pas la femme pour elle-même mais, pour ce qu’elle représente. Dans les poèmes de Baudelaire, les femmes sont représentées par un chemin vers l’Idéal et d’autre côté, elles sont représentées par la descente vers le Spleen.

Dans La Beauté, le sonnet développe une allégorie permettant de donner vie à la Beauté et de mieux la définir. On la découvre à la fois autoritaire et fascinante, semblable à une déesse, elle est divinisé l’adjectif « éternel » est employé à plusieurs reprises (v4-14) et renvoyant à la beauté qui ne subit pas les atteintes du temps comme n’importe quel humain. Le verbe « trône » (v5) confirme cette suprématie et son pouvoir. Mais aussi sensualisé, « mon sein » (v.2) et « Mes yeux, mes larges yeux » (v.14) Le poète se trouve totalement dépendant d’elle et accepte ses dures exigences, c’est le seul moyen d’échapper au spleen et d’atteindre l’Idéal.

Dans Parfum exotique, on retrouve la même chose que dans le poème précédent, ce poème est adressé à Jeanne Duval, Il évoque encore la sensualité, nudité « chaud »(v1), « sein »(v2), « île paresseuse »(v5), « corps »(v7). La notion de synesthésie est présente, l’odorat « Parfum exotique , la vue « Je vois »(v.3), le goût « fruits savoureux »(v.6), l’ouïe « chant des mariniers »(v.14) mais aussi le toucher. L’auteur parle d’un lieu utopique : « rivages heureux »(v.3), « Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone »(v.4). Le vers (9) « Guidé par ton odeur » démontre que le poète est totalement dépendant d’elle

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