La délinquance Juvenile
Compte Rendu : La délinquance Juvenile. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dani53 • 25 Septembre 2013 • 2 778 Mots (12 Pages) • 1 061 Vues
les causes, sont infinies, personnes ne reagit de la meme facon a des sujets ou a des situations identiques, nimporte quelle situation pt fre basculer un jeune dans la delinquance... conflits avec les parents, immigration, niveau scolaire, echec social, physique (mis a l'ecart), parets trop presents ou pas assez... il y a des millions de causes qui ne sont propres qu'a chaque individus...
Quand aux consequences, elles sont toutes aussi multiples, deja les consequences pour qui??
Pour la famille : tristesse, peur d'avoir mal fait, incomprehension...
Pour la societe : Stereotypes, incomprehension, tristesse, rage, haine, ...
Pour le jeune : Impression de rejet, incomprehension, rage...ou inversement, culpabilité, remise en question, decision, changement, ou pire, enfoncement
délinquance juvénile
Consulter aussi dans le dictionnaire : délinquance Cet article fait partie du dossier consacré à la
justice
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Ensemble des infractions commises, en un temps et en un lieu donnés, par des mineurs.
DROIT
La délinquance juvénile est un phénomène complexe, lié au développement de la société urbaine et industrielle, et à l'évolution des mœurs dans le monde moderne. Elle est au cœur du débat public depuis la fin des années 1990 en raison de sa croissance, dans un contexte marqué par l’augmentation de la délinquance en général et du sentiment d’insécurité. C’est une notion qui intéresse à la fois le juriste, le sociologue et le psychologue. L'étude de ce phénomène répond en effet à un double objectif : déterminer, dans un but de prévention, les causes qui poussent les jeunes à enfreindre les lois de la société ; chercher les moyens les plus efficaces d'organiser la répression des actes antisociaux commis par les jeunes.
Causes de la délinquance juvénile
La délinquance a longtemps été interprétée comme un phénomène héréditaire, lié à des déficiences intellectuelles ou des troubles mentaux. Mais ce trait est loin d’être déterminant. En effet, la délinquance juvénile résulte d’un ensemble de facteurs dont l’impact est plus ou moins important selon les individus. Ces facteurs peuvent être regroupés en trois grands groupes : les facteurs liés à la psychologie même de l’adolescent et à la fragilité qui caractérise ce stade du développement humain ; les facteurs familiaux ; les facteurs sociaux (en particulier la vie scolaire) et économiques.
À la différence de l'homme adulte, qui supporte volontairement certaines contraintes pour s'adapter à la société, le jeune délinquant rejette les valeurs de cette société. Il la ressent comme injuste et impersonnelle, et considère les règles sociales comme autant d'obstacles à la satisfaction de ses désirs. Mais cette attitude de refus n'est au fond que l'exagération d'une tendance naturelle à tous les adolescents. Ce phénomène peut en outre être accentué par des carences éducatives, dues à l'affaiblissement de l'autorité familiale, ou affectives, dans des situations où les parents sont désunis et où l’enfant souffre des tensions et des déséquilibres qui en découlent.
L’échec scolaire et, plus généralement, les difficultés d’insertion scolaire et professionnelle jouent également un rôle considérable dans la délinquance juvénile. L'adolescent qui se sent en marge va rechercher la compagnie de jeunes qui lui ressemblent, ce qui favorise un phénomène d’incitation et de passage à l’acte. Le groupe ainsi formé se substitue à la famille qui fait défaut ou qui ne comprend pas les problèmes qui se posent aux jeunes. La bande permet en quelque sorte d'échapper à la réalité sociale du monde des adultes. L'adolescent cherche à s'y créer la position à laquelle il aspire et qu'il ne trouve pas dans la vie scolaire.
Ces facteurs sont renforcés en milieu urbain, où les inégalités sociales sont perçues de manière plus aiguë, où de multiples sollicitations peuvent accentuer les tendances naturelles de l'adolescent à la révolte. Cela explique la fréquence des vols d'objets associés à l'idée d'aisance (automobiles, vêtements de marque, téléphones portables), et met en lumière le rôle joué par les facteurs économiques et sociaux dans la délinquance juvénile. Celle-ci apparaît en effet liée de manière structurelle au fonctionnement de la société de consommation et à l’existence de fortes inégalités sociales.
Évolution de la délinquance juvénile
Il est difficile de déterminer statistiquement l'importance du phénomène de délinquance chez les jeunes. En effet, toutes les infractions ne sont pas signalées – les parents préférant souvent régler eux-mêmes les problèmes que pose le comportement de leurs enfants. On doit tenir compte en outre des modifications intervenues sur le plan législatif (selon les périodes, certains actes sont pénalisés, tandis que d’autres sont dépénalisés). Quelques grandes tendances marquent cependant l’évolution de la délinquance juvénile en France (et de manière plus générale en Europe et en Amérique du Nord). On a enregistré pendant la Seconde Guerre mondiale une recrudescence de la délinquance juvénile, suivie d'une accalmie dans les dix premières années de l’après-guerre. On constate une reprise très nette à partir des années 1960 (avec l’apparition des « blousons noirs ») puis, à partir des années 1980, une progression de la délinquance juvénile tant au niveau quantitatif que qualitatif.
De manière générale, les évolutions récentes sont marquées par un rajeunissement de l'âge d'entrée dans la délinquance et une aggravation des actes de délinquance. Toutefois, certaines caractéristiques de la délinquance juvénile restent inchangées. Ainsi les délits contre les biens et la propriété (vols, cambriolages) représentent les deux-tiers des infractions relevées chez les jeunes. De même, les violences graves contre les personnes ne concernent qu'un nombre relativement limité de mineurs délinquants. Dans ce cadre, les statistiques criminelles font cependant ressortir une hausse des violences contre les institutions
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