Analyse des gangs de rue

1)

Nous ne pouvons pas affirmé que les gangs de rue et la société « normale » sont deux univers complètement différents. Effectivement, nous pouvons retrouver de très grandes similitudes entre ces deux mondes. Tout dépendant sous quels angles ont le voit, on peut, soit trouver que ce sont deux mondes complètement différents ou très similaires. Différent dans le sens que le but visé est loin d’être le même pour chacun des groupes sociaux. Les gens faisant partie de la société « normale » ne désir pas régner par l’entremise de la violence et de la peur, tandis que ce sont des valeurs très encrées dans les gangs de rue. Par contre, le fonctionnement et l’outillage de leurs gangs ne diffèrent pas vraiment des gens très capitaliste de notre société. On peut le remarquer à plusieurs endroits dans le texte, par exemple : les outils technologiques tels que l’internet et le cellulaire sont des technologies très utilisés et même indispensables aux deux classes sociales. Lorsqu’ils « engagent » quelqu’un de nouveau, ils l’initient aux coutumes de la gang de rue, on le juge d’après la réputation de sa famille et par la suite le nouveau doit faire ses preuves et construire sa propre image. C’est exactement le même fonctionnement que nous pourrions retrouver dans une grande compagnie lorsqu’ils engagent un nouveau.

2)

Un comportement peut être déviant et du même coup respecter les normes sociales. Le comportement devient déviant lorsque les actions humaines prennent leur sens à l’intérieur d’une culture marquée par un ensemble de valeurs différentes du reste de la population. La façon de penser ou de se conduire d’un individu s’écarte des standards sociaux d’une collectivité. Par exemple, les jeunes de gangs de rue rejettent les modèles de références qu’ils leurs sont imposés par la société générale et s’identifient à des hors-la-loi. Mais toutefois, ces jeunes respectent les normes sociales en faisant simplement partie d’un groupe de personnes et en s’y intégrant. De plus, leur comportement n’est pas vraiment différent des jeunes de la société « normale », ils agissent assez semblablement, le but visé est simplement différent et c’est ce qui marque la déviance.

3)

Nous pouvons interpréter le phénomène des gangs de rue selon l’approche de la sociologie compréhensive et de l’interactionnisme symbolique. Premièrement, Max Weber, fondateur de la sociologie compréhensive, dit que les individus forment la société grâce à leurs actions sociales et que ces actions sociales se fondent sur le sens subjectif qu’ils y donnent. De plus, il mentionne que la sociologie est une science de la culture et que les sciences de la culture sont compréhensives, car les individus orientent leurs actions en fonction du sens subjectif qu’ils donnent au monde, historique, car le sens des actions humaines est structuré dans son contexte historique et inscrite dans une culture, car les actions humaines prennent leur sens à l’intérieur d’une culture marquée par un ensemble de valeurs. Nous pouvons créer une proximité entre les sciences de la culture que Max Weber explique et le phénomène des gangs de rue. Effectivement, les personnes faisant parti des gangs de rue orientent leurs

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