La déclaration universelle des droits de l’homme est-elle pertinente ?
Dissertation : La déclaration universelle des droits de l’homme est-elle pertinente ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Justine Vegh • 29 Mai 2018 • Dissertation • 1 572 Mots (7 Pages) • 847 Vues
La déclaration universelle des droits de l’homme est-elle pertinente ?
A la fin de la seconde guerre mondiale et de ses horreurs, la déclaration universelle des Droits de l'Homme est rédigée par les Nations Unies sous la direction d’Eleanor Roosevelt. Ce document, adopté par 48 nations en 1948, est alors le premier texte de base à vocation universelle qui englobe le droit à la vie. Il n'a pas de valeur juridique, et a pour objectif de lister les droits fondamentaux de l'individu partout dans le monde. Les gouvernements s’engagent donc à respecter certaines normes de base dans leur manière de traiter les êtres humains. Cependant, ces Droits de l’Homme sont, pour la plupart encore non respectés et les libertés fondamentales énoncées dans la déclaration ne sont toujours pas une réalité pour beaucoup de personnes….
Les Droits de l’Homme sont basés sur le respect de l’individu. Leur principe fondamental est fondé sur le fait qu’une personne est un être moral et rationnel qui mérite d’être traité avec dignité. Les droits sont des choses auxquelles nous avons droit, des libertés qui nous sont garanties. L’homme est un membre de l’espèce homo sapiens ; homme, femme ou enfant ; une personne. Les droits de l’homme sont donc les droits que nous méritons en tant que personne, du simple fait d’être humain.
Dans le dictionnaire Larousse, le mot « pertinent » désigne quelque chose qui manifeste de la compétence, qui est approprié à son objet et qui est justifié. Dans le dictionnaire de l’Académie Française paru en 1980, le mot « pertinent » désigne quelque chose qui se rapporte exactement à la question, qui est au fond de la cause et qui témoigne d’une grande justesse d’esprit. Dans ce contexte-ci, le mot pertinent se rapporte aux compétences de la DUDH et de ses apports dans le monde.
Malgré les bonnes intentions de la DUDH, sa plus grande limite est que celle-ci soit d’avantage un rêve qu’une réalité. Effectivement, comme la DUDH n’est pas un texte de loi et que nous ne pouvons l’utiliser dans les tribunaux, on peut apercevoir qu’il y a, à travers le monde, une constante violation de ces droits. Cela constitue alors un problème mondial et provoque des conflits ethniques, raciaux et religieux.
Premièrement, prenons l’exemple de l’Article 3 – « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »
Cet article est, selon moi, l’essence et le sens même de la Déclaration des Droits de l’Homme. Un individu qu’il soit noir ou blanc, jeune ou vieux, résident ou immigré, riche ou pauvre etc. a le droit à la vie. Hélas, ce principe élémentaire n’est en partie pas respecté. Les Etats, les tribus, les clans, les groupes ont souvent tué, privé de liberté et de sureté des hommes, des femmes et des enfants. Généralement leur crime est la seule différence. Ainsi de tout temps, la différence de peau, d’origine, de culture, de religion, d’opinion, de statut social peut être la cause de leur mort.
Deuxièmement, prenons l’exemple de l’Article 5 : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »
Tandis que de nombreux pays progressent dans la lutte contre la torture, il y a encore des gouvernements de par le monde qui utilisent cette pratique afin d’obtenir des informations, d’extorquer des « aveux » ou pour simplement l’utiliser comme une forme cruelle de sanction. Par exemple, au Mexique, 1505 plaintes ont été déposées pour torture et mauvais traitement en 2013, soit 600% de plus qu’en 2003. En 2008, 270 prisonniers dans la baie de Guantanamo à Cuba ont été maintenu en détention sans inculpation ni procès. Les autorités américaines ont eu recourt à la torture en stimulant de les noyer. Le président George Bush avait autorisé la CIA à poursuivre la détention de ces détenus, en dépit des violations du droit international. Au Philippines, les policiers tournent une roue de la torture pour déterminer quelle méthode utiliser sur tel ou tel détenu. Sur la roue figurent différentes options, dont : « 30 secondes chauve-souris », où le détenu est suspendu la tête en bas pendant 30 secondes (comme une chauve-souris) et « 20 secondes Manny Pacquaio », du nom d’un célèbre boxeur philippin, où le détenu est roué de coups de poing pendant 20 secondes.
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