Conception des unités didactiques

Voici notre binôme constitué pour la tâche 1 – Conception des unités didactiques

Manon DEBUCHY : j’ai 25ans, je suis professeur des écoles de première formation (Master MEEF), j’ai passé mon M1 en 2018-2019. Cette année je suis en congé de formation de l’Education Nationale pour pouvoir réaliser la deuxième année du Master FLES, et en particulier le stage.

Gabriel GUIARD : j’ai 32 ans, j’habite en France et je suis en reconversion professionnelle après avoir travaillé dans le domaine du commerce international. J’ai passé mon M1 à distance en 2018-2019.

Liste de questions

-Dans quel type de structure se déroule l’enseignement du FLE ? public ou privé ?

-Quel est le niveau en français des apprenants de FLE avant leur formation ?

-Quel est leur parcours scolaire ?

-L’apprentissage du français est-il obligatoire ?

-Quel est l’âge moyen des apprenants ?

-Quels sont les objectifs de la formation ?

-Y a-t-il une évaluation sommative prévue en fin de formation ? sous quelle forme ?

-Quel est le volume d’heures prévu pour la formation et sous quel rythme ?

Public d’apprenants en FLE

Le public choisi est un groupe d’apprenants qui suit des cours de FLE dispensés par une association locale de médiation sociale de la région de Compiègne dans l’Oise, qui propose entre autres des cours d’alphabétisation et de FLE à un public d’adultes allophones. Ils peuvent suivre les cours tous les jours, à raison de deux heures par jour sauf le mercredi et les week-ends. Ce public se caractérise par une grande variété de niveau (de Alpha à B1) et d’âge, les apprenants ayant entre 18 et 65 ans. On note également une diversité importante en terme d’origine socio-culturelle. La majorité d’entre eux vient de pays du Sahel ou du Moyen-Orient.

Le français étant l’unique langue officielle en France, on peut parler pour ce public du Français comme langue d'intégration (FLI). Les cours n’ayant pas un caractère obligatoire, la taille du groupe varie beaucoup d’une séance à l’autre, de 4 à 15 personnes. Certains des apprenants viennent d'arriver en France et d'autres sont ici depuis plusieurs années mais n'ont jamais eu l’opportunité de développer leurs compétences en langue française. Pour pouvoir intégrer les cours de FLE, l’unique critère requis est d’être en situation régulière. On peut qualifier ce public de non-captif car le suivi des cours n’est pas imposé. L’assiduité des apprenant repose donc uniquement sur leur motivation : cela pose parfois quelques problèmes, notamment pour le suivi individuel de la progression de chaque apprenant.

Les objectifs de la formation sont de permettre à ce public de développer ses compétences générales (savoir et savoir-faire) et langagières et de favoriser leur autonomie. Certains désirent reprendre les études. D’autres veulent trouver un emploi dans la région. Parmi les personnes les plus âgées, certaines sont à la retraite et la motivation personnelle relève davantage d’un besoin d’autonomie au quotidien afin de se sentir intégrés socialement dans la société dans laquelle ils évoluent.

A la fin de la formation, qui se déroule tout au long de l’année scolaire, les apprenants reçoivent une certification de suivi de la part de l’association, qui peut servir notamment pour ceux qui sont à la recherche d’un emploi. Au sein de la classe, les formateurs n’utilisent pas de manuel spécifique. Ils ont créés la majorité des supports d’apprentissage qu’ils utilisent avec les apprenants.

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