TPG alimentaire

Question 1 : Besoins spécifiques du nouveau-né (nouveau-né : 0 à 28 jours) : apport énergétique   total :        120 cal/Kg/jour

-protéines : 2g/Kg /jour (environ 10% de l’apport énergétique). Il faut penser aux acides aminés essentiels.

-glucides : 12 à 24 g/Kg / jour (environ 40% de l’apport énergétique)

-lipides : 360 mg/Kg/jour (environ 50% de l’apport énergétique) : les acides gras (AG) saturés à longues chaines sont mal absorbés. L’apport doit se faire donc essentiellement par des triglycérides à chaines moyennes comportant également des AG essentiels

-Des apports suffisants en fer, calcium, phosphore, magnésium et oligo-éléments ; tous couverts par l’alimentation lactée sont essentiels.

-vitamine K1 : pour prévenir un risque hémorragique rare, elle permet la synthèse de certains facteurs de la coagulation. Tous les nouveau-nés reçoivent une supplémentation de 2 mg en Vitamine K1 per os à la naissance et entre le 2ème et le 7ème jour.

Par la suite, seuls les enfants allaités exclusivement au sein reçoivent une supplémentation hebdomadaire per os de 2 mg.

-vitamine D : peut être prescrit ou non par le médecin, elle est indispensable au maintien de l’homéostasie phosphocalcique et à la minéralisation du squelette

1. Quels sont les différents types d’allaitement possibles et la distinction entre les deux ?

Allaitement maternel : mode d’alimentation d’un nourrisson ou enfant par le lait maternelle. Habituellement elle est effectuée au sein, mais il existe aussi le lait maternel tiré, le tire lait extrait le lait du sein de la mère.

Allaitement artificiel : tout aliment remplaçant partiellement ou totalement le lait maternel. Souvent au biberon.

Ainsi un allaitement mixte existe aussi, c’est un mélange entre les deux allaitements, au sein et au biberon.

1. Quels sont les bénéfices et les limites de chacun de ces 2 types d’allaitement ?
2. ALLAITEMENT NATUREL

Bénéfice de l’allaitement naturel :

Pour le nouveau-né :

-Une composition évolutive du lait, adaptée aux besoins et au terme de l’enfant

Des bénéfices pour la santé de l’enfant, qui dépendent de la durée et de l’exclusivité de l’allaitement :

-Diminution de l’incidence et de la gravité des infections digestives, ORL et respiratoires avec un allaitement exclusif d’au moins 3 mois, car le lait maternel est plus digeste pour le nouveau-né, donc très peu de coliques du nourrisson.

-Transmission d’anticorps de la mère via le lait ce qui permet un système immunitaire plus fort pour le bébé.

-Rôle probable dans la prévention de l’obésité de l’enfant et de l’adolescent.

-Pour l’allaitement au sein, l’effet peau à peau, permet de mettre en place un moment privilégié entre la mère et l’enfant, avec le toucher, sens avec lequel l’enfant découvre le monde qui l’entoure.

-Le bébé reconnait ainsi l’odeur de sa mère et de son lait ce qui favorise le lien d’attachement qui est donc renforcer par le développement de la relation de confiance mère/enfant.

Pour la mère :

-Coût du lait, gratuit.

-S’inscrit dans une démarche de nourrir son bébé avec aliment 100% naturel.

-Des bénéfices pour la santé :

-Suites de couches facilitées (diminution du risque d’infections du post-partum, réduction plus rapide du volume de l’utérus).

-Perte de poids plus rapide.

-Effet protecteur contre le cancer du sein et de l’ovaire.

Limite de l’allaitement naturel :

-Une fatigue extrême

-La difficulté ou la gêne pour allaiter en public

-La fréquence des tétées, en général plus importante que les tétées au biberon de lait artificiel

-La pression actuelle pour allaiter, notamment du milieu médical ou de l'entourage, quelles que soient les conditions de fatigue, le fait de devoir reprendre le travail, la douleur ...

-Le lait qui s'écoule en permanence 

-La lymphangite : une fièvre associée à des rougeurs et des inflammations cutanées, sans masse douloureuse.

-Un canal lactifère bouché : le blocage d'un canal se manifeste par une masse douloureuse, gonflée et ferme, avec souvent une rougeur cutanée.

-La mastite : elle s'accompagne habituellement de fièvre et d'une douleur et d'une rougeur du sein plus intenses que pour le canal lactifère bouché.

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