Structures juridiques
Analyse sectorielle : Structures juridiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar samnino • 6 Janvier 2015 • Analyse sectorielle • 610 Mots (3 Pages) • 549 Vues
LES STRUCTURES JURIDIQUES
I. LES FINALITÉS DE L’ORGANISATION
Organisation à but lucratif =
réalisation + partage des bénéfices
ENTREPRISE INDIVIDUELLE
Créée et exploitée par une seule personne physique (activité artisanale, commerciale, agricole ou civile)
Pas d’existence propre
ENTREPRISE SOCIÉTAIRE
La société est une personne morale distincte de la personne
1.1 Les organisations à but lucratif : entreprise individuelle et sociétaire
Ent. individuelle
Entreprise individuelle : EI
dite en nom propre
Les patrimoines personnels et professionnels de l’entrepreneur sont confondus. La responsabilité est illimitée quand l’entrepreneur engage ses biens personnels et familiaux en cas de difficultés de l’entreprise
Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée : EIRL
Loi 15/06/2010, entrée en vigueur le 1er janvier 2011 dont l’objectif est de mettre à l’abri des créanciers professionnels le patrimoine privé de l’entrepreneur
Entreprise sociétaire : Société
Civiles
Les domaines d'activités : l'agriculture, les professions libérales, l'immobilier et les activités intellectuelles. Ex. SCP, SCI
Commerciales
EURL- SNC- SARL- SA- SAS -SASU
La société est instituée par plusieurs personnes (parfois une seule) « qui conviennent par un contrat d’affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie [savoir-faire, compétence] en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter » (art. 1832 du Code civil). Le Code civil précise que ces mêmes personnes s’engagent à contribuer aux pertes.
LES MOTIVATIONS LIEÉS AU PATRIMOINE DU CRÉATEUR
2.1 Limites de responsabilité pour l’entreprise individuelle
Le statut de l’entreprise individuelle pose le principe de l’unité du patrimoine. L’ensemble du patrimoine de l’entrepreneur (éléments personnels et professionnels) doit répondre des dettes de l’entreprise. Il en résulte que l’entreprise n’a pas d’existence juridique propre.
Face à cette règle très contraignante, la loi a prévu, au fil du temps, plusieurs mesures visant à corriger cette situation très défavorable.
loi Madelin
(11 février 1994
Elle prévoit qu’en cas de défaut de paiement les biens saisis par les créanciers sont prioritairement les biens nécessaires à l’activité de l’entreprise (outillage, machines, local, etc.) avant ses biens personnels (appartement, voiture, etc.).
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