Les Inondations Aux Bangladesh

Le Bangladesh est frappé par des inondations à répétition. Au-delà de l’urgence, Action contre la

Faim intervient auprès des populations affectées pour les aider à retrouver une autonomie pérenne.

Les inondations particulièrement dévastatrices de juillet 2011 dans la région de Shatkira illustrent la

nécessité de cet accompagnement sur long terme.

Après la violence de la catastrophe, c’est en effet la stagnation des eaux et son impact sur la

production agricole et les systèmes sanitaires qui ont affecté la population. L’urgence a laissé place à

une situation fragile où insécurité alimentaire et situation sanitaire préoccupante s’entremêlent.

Retour sur 1 an d’interventions dans le district de Shatkira, où les équipes d’Action contre la Faim ont

entamé le volet « post urgence », où la priorité est donnée à la ré-autonomisation de la population

Les semaines passent mais l’eau reste. Le programme d’évaluation mis en place par Action

contre la Faim montre qu’il faudra deux à trois mois pour que l’eau se retire. Les aménagements liés

à l’aquaculture intensive dans la région ne facilitent pas l’évacuation des eaux. Les champs, submergés

par plus d’un mètre et demi d’eau sont restés inondés beaucoup trop longtemps : les habitants voient

leurs cultures et leurs semences se détériorer. Résultat, après une saison estivale perdue, c’est la

récolte hivernale qui s’annonce impossible pour la grande majorité des habitants. On retrouve le

même problème pour les potagers individuels : habituellement une source de surplus agricole, ces

jardins ne produiront pas de légumes cet hiver.

Pour permettre aux foyers de s’approvisionner et de retrouver une

stabilité économique, Action contre la Faim mène des programmes «

Argent contre Formation » (3000 bénéficiaires) et d’ « Argent contre

travail » (1500 bénéficiaires)1

. Ces interventions monétaires

favorisent les marchés locaux, tout en accordant plus d’autonomie

aux bénéficiaires pour la gestion de leur alimentation

Pour enrayer la malnutrition, ACF travaille

de concert avec le Ministère de la Santé et

grâce aux financements d’ECHO pour

former le personnel de santé à la

détection, la prévention et le traitement

de la malnutrition. Pour renforcer

l’autonomisation de la population

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