La pauvreté à Madagascar
Cours : La pauvreté à Madagascar. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Mars 2013 • Cours • 558 Mots (3 Pages) • 6 600 Vues
La pauvreté à Madagascar
Madagascar, un des nombreux pays en voie de développement dans le monde, est longtemps apparu comme une île riche de promesses au large de l’Afrique. Malheureusement, il est encore aujourd’hui dans un état de grande pauvreté.
Selon l’échelle du développement humain mondial, Madagascar occupe le 135ème rang sur 192 pays en terme d’IDH (Indicateur du développement humain du PNUD). Pourtant, en 1960, le RNB par habitant de Madagascar était au même niveau que celui de la Corée du Sud, qui l’a évidemment bien dépassé depuis !
Causes de la pauvreté à Madagascar
Multiples sont les raisons de cette pauvreté :
Mpangataka- La voie socialiste originale choisie en 1972 qui constitue une des causes du retard pris par l’économie. Citons la dégradation continue des infrastructures, les freins administratifs mis au développement des entreprises et des investissements, l’insécurité foncière et juridique…
- L’inflation de la monnaie, l’Ariary, qui est due essentiellement à la détaxation de produits électroménagers, voitures utilitaires, machines industrielles… Celle-ci qui avait pour but de permettre l’essor économique du pays n’a fait que l’aggraver.
- Les crises politiques, notamment celle qui s’est déroulée en 2002 et évidement celle de cette année. La première a suscité, entre autres, la hausse des produits de première nécessité à cause de la mise en place de différents barrages bloquant les échanges avec la capitale. Quant à la crise actuelle, elle est à la source de la destruction de beaucoup d’entreprises et à la perte de plusieurs milliers d’emplois.
- Le sens de la solidarité ou le Fihavanana des Malgaches, justement vanté. Les membres d’une même famille se soutiennent fidèlement les uns les autres, parfois aux dépens de l’initiative personnelle et de l’esprit d’entreprise.
Richesse agricole et misère humaine
pauvreteComment expliquer que, dans un pays bien arrosé, où poussent de nombreuses cultures vivrières, où abondent poissons, zébus et animaux de basse-cour, où foisonnent richesses minières et forestières, 34% des enfants de moins de 5 ans souffrent d’insuffisance pondérale, 50% d’un retard de croissance modéré ou grave et près de 70% de la population vivent au-dessous du seuil de pauvreté?
Si vous vous hasardez à parcourir les quartiers des villes, en empruntant les transports en commun, vous apercevrez des gosses et même des grandes personnes en haillons sur une décharge publique, disputant âprement aux animaux quelques lambeaux de nourriture dénichés parmi les ordures. Et si vous allez dans les villages, vous rencontrerez inévitablement un père de famille agriculteur qui, à la période de soudure en attendant la prochaine récolte, n’a plus le moindre bol de riz à offrir à ses enfants et est obligé de s’endetter auprès de l’usurier du coin pour survivre.
Contrastes saisissants et bizarrement harmonieux
PauvreteA Antananarivo, deux mondes se côtoient sans se voir, participant à la même vie urbaine apparemment calme et paisible. Tout semble dans l’ordre
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