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L'alcool, effet sur le cerveau et l'individu

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Par   •  29 Décembre 2017  •  TD  •  476 Mots (2 Pages)  •  594 Vues

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L’alcool : effet sur le cerveau et sur l’individu

L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée au monde, il se décline dans une grande variété de boissons mais toutes ont le même effet.

Une fois ingéré, l’alcool passe en quelques minutes dans le dans qui le transporte dans toutes les parties de l’organisme, y compris le cerveau où l’alcool interagit avec les neurones ainsi qu’à la libération de dopamine dans le “circuit de la récompense”, il agit particulièrement sur les deux types de neurotransmetteurs que les neurones utilisent pour envoyer des messages :

le glutamate pour les neurones excitateurs

le GABA pour les neurones inhibiteur

L’alcool restreint la productivité du glutamate et augmente celle du GABA. Ce qui explique que lorsqu’un individu ingère de l’alcool sa perception du monde est modifiée.

L’alcool bloque les récepteurs du glutamate (récepteurs NMDA), les effets excitant du glutamate sont donc partiellement entravés, l’individu ressent alors un sentiment d'apaisement. Sauf que le blocage des récepteurs entraîne une production accrue de glutamate (le neurotransmetteurs ne peut pas passer dans les canaux qui sont bloqués).

Lorsque l’organisme a éliminé toute la quantité d’alcool ingéré, de grande quantité de glutamate se retrouve soudain sur les récepteurs désormais libre. Entraînant alors une agitation du corps à la place d’une simple stimulation.

Schéma de l’effet de l’alcool sur les récepteurs NMDA du glutamate et schéma de l’effet de l’alcool sur les récepteurs GABA

Lorsqu’un individu est stressé, il existe un mécanisme naturel capable de le calmer : il s’agit de faire passer du chlore dans les récepteurs GABA précédemment ouvert grâce à un neurotransmetteur. La consommation d’alcool, qui en se fixant sur les récepteurs GABA, favorise leurs ouvertures pendant plus de temps, laissant alors passer davantage de chlore et entraînant alors un ralentissement de l’activité du neurone.

Le temps de réaction est donc augmenté, la concentration et l’acuité visuelle sont diminuées, et le champ visuel se réduit.

La dopamine quant à elle est le neuromédiateur du plaisir, elle est disponible dans un endroit du cerveau appelé “circuit de la récompense”. La consommation d’alcool multiplie la dopamine de base produite par le cerveau par 200. Les neurones finissent alors par se protéger de cet effet en réduisant le nombre de récepteurs, les signaux nerveux perdent alors en intensité mais le cerveau qui s’était habitué à recevoir des signaux forts éprouve un manque. Entraînant alors pour l’individu l’envie de consommer la substance addictive, ici l’alcool.

A long terme la consommation d’alcool en excès peut entraîner certaines maladies comme par exemple la cirrhose du foie qui est une maladie chronique et irréversible qui touche le foie de l’individu, elle empêche son bon fonctionnement. Qui est souvent dues à un alcoolisme chronique. Lorsque l’individu est atteint de cirrhose les cellules de son foie se détruisent et sont progressivement remplacés par des fibres cicatricielles.

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