L'écologie Et La Société Américaine
Analyse sectorielle : L'écologie Et La Société Américaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lexiclopedie • 13 Février 2014 • Analyse sectorielle • 1 188 Mots (5 Pages) • 646 Vues
Societe : Les États-Unis sont un pays riche et développé, mais traversé par de fortes inégalités sociales. Avec un Indice de développement humain(IDH) de 0,937 en 2012, le pays se classe au troisième rang des États les plus développés de la planète. Selon le bureau du recensement américain, le revenu brut moyen était de 46 326 dollars en 200575. Il est le plus élevé du pays dans le New Jersey (60 246 $) et le plus bas dans le Mississippi (34 396 $)77. À parité de pouvoir d'achat, ces niveaux de revenus sont parmi les plus élevés au monde. En 2006, 10 % des ménages les plus riches concentrait près de 50 % du revenu78. Le pourcent le plus riche en recevait 23 %79. Cette dernière catégorie a bénéficié entre 2002 et 2006 des trois quarts de la progression des revenus. La part des Américains vivant sous le seuil de pauvreté a légèrement augmenté pendant les deux mandats de George W. Bush et surtout durant le mandat de Barack Obama.
Repartition de la population americaine :La densité moyenne aux États-Unis est plus forte que celle du Canada mais plus faible que la plupart des pays d'Europe de l'Ouest. Cette densité cache d'importants écarts : la population est inégalement répartie sur le territoire américain. Les plus fortes densités se trouvent sur les côtes et à l'est du fleuve Mississippi. Trois régions présentent de grandes concentrations humaines : le Nord-Est (mégalopole du BosWash), la région des Grands Lacs (Chicago, Détroit, Cleveland) et la Californie, qui est l'État le plus peuplé de l'Union. En dehors des littoraux et de quelques agglomérations comme Salt Lake City, Las Vegas, Denver ou Dallas, la moitié occidentale des États-Unis est peu peuplée.
Les contrastes de peuplement s'expliquent par des facteurs naturels, historiques et économiques. Les contraintes naturelles de l'ouest américain (montagnes, aridité) expliquent en partie les faibles densités. La littoralisation des activités économiques et de loisirs a bénéficié aux côtes. De plus, la côte orientale a été peuplée dès le XVIIe siècle et a profité d'un développement industriel précoce lié aux ressources naturelles et aux voies de transport. Le dynamisme économique des régions de la Sun Belt attire les Américains et les étrangers.
La population afro-américaine du Nord-Est et du Far West tend ainsi à décliner, au profit de certains États du Sud (en particulier du Sud supérieur ou du Sud-Est), tels que le Maryland, la Floride ou la Caroline du Nord. Ces nouvelles migrations (la New Great Migration (en) ou « Nouvelle grande migration », inversant la Grande migration de 1910-1930 et la Seconde Grande migration (en) de 1940 à 1970, du Sud vers le Nord) sont principalement le fait des classes moyennes. De même, la Sun Belt (« ceinture du soleil ») attire de plus en plus de monde, aussi bien de jeunes élites qualifiées (Silicon Valley, etc.) que des retraités (Phoenix, la 5e ville du pays en 2006, etc.).
Les metropoles :La hiérarchie des aires urbaines aux États-Unis est dominée par New York, Los Angeles et Chicago qui se trouvent dans des mégalopoles. On trouve ensuite 41 villes de plus d'un million d'habitants. Le dynamisme démographique des villes américaines est très inégal :
• Les agglomérations de la Sun Belt ont en général une croissance moyenne ou forte. Entre 1970 et 2000, Las Vegas dans le Nevada a vu sa population augmenter de 88 % [réf. nécessaire]. Le solde positif s'explique par l'immigration, nationale ou internationale (retraités américains, ingénieurs, investisseurs, immigrants hispaniques).
• Au contraire, les villes du Nord-Est et des Grands Lacs connaissent une crise démographique plus ou moins profonde : la ville de Cleveland a perdu des dizaines de milliers d'habitants depuis les années 1970 [réf. nécessaire].
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