Théorie des motivations
Cours : Théorie des motivations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Charlène Cavinaud • 17 Septembre 2021 • Cours • 1 634 Mots (7 Pages) • 404 Vues
1.5 – Théorie des motivations
La motivation est difficile à percevoir et multifactorielle (non constant). En effet, l y a une part de facteurs extérieurs qui ne peuvent être contrôlés par le travailleur social.
La motivation : en avant-propos
La motivation est un concept difficile à définir (Dolan, 2000).
La motivation est un domaine de recherche prolifique en psychologie, qui renvoie à de multiples théories. Il n’y a pas de théorie universelle qui s’applique à tous les champs.
- Complexité de la motivation
La motivation : de quoi parle-t-on ?
C’est « le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement » Vallerand et Thill, 1993.
La motivation s’explique par un ensemble de forces, qui va +ou- permettre l’atteinte des objectifs.
C’est également « l’ensemble des forces incitant l’individu à s’engager dans un comportement donné. Il s’agit donc d’un concept qui se rapporte tant aux facteurs internes (cognitifs) qu’externes (environnementaux) qui invitent un individu à adopter une conduite particulière » Dolan et al., 1996.
- Action conjuguée de deux forces
- Interne à l’individu liée aux caractéristiques personnelles, besoins, vécu, personnalité… Ces forces sont aussi liées au plaisir d’accomplir la tâche ou situation : motivation intrinsèque (en lien avec la personne)
- Externe à l’individu lié à l’environnement de travail, familial, de quartier… Ces forces sont aussi liées au rapport utilitaire, à ce que je vais gagner ou éviter en accomplissant la tâche ou situation : motivation extrinsèque (en lien avec l’environnement)
C’est en d’autres termes, c’est l’ensemble des besoins qui met à l’issue d’un processus complexe un individu en mouvement et qui l’amène à se comporter de manière à satisfaire un objectif.
- Classification : famille ou catégories ?
Quelles écoles pour représenter les nombreuses théories ?
Classification traditionnelle | Théorie des besoins ou de contenu | Théories des attentes ou de processus | Théories des buts | ||
Classification de Landy et Becker (1987) | Théorie des besoins | Théorie du renforcement | Théorie de l’équité | Théorie des attentes | Théorie des buts |
Classification de Kanfer (1990) | Théories des besoins, mobiles et valeurs | Théories des choix cognitifs | Théories de l’autorégulation |
Les regroupements ne sont pas les mêmes dans chaque classification. Il a fallu classer et catégoriser ces théories car il n’y a pas de théorie universelle de la motivation.
La motivation comporte plusieurs facettes (but, attentes, besoins…). Chaque théorie ne s’applique qu’à une dimension de la motivation, d’où la question de la classification.
Pour Landy et Becker, la classification des théories a suivi des séquences comportementales, ce qui les a amenés à 5 catégories qui sont des composantes de leur métathéorie sur la motivation.
La classification de Kanfer lus récente qui intègre des notions plus récentes. Pour cet auteur, les théories de la motivation sont de trois natures : l’origines de la motivation, la marge de manœuvre et les éléments qui vont nous aider à réguler notre motivation.
D’une manière plus traditionnelle, les théories sont classées selon trois aspects, familles : énumération des classifications des besoins, analyse du processus qui amène l’individu à un comportement donné, prise en compte des buts de ce comportement.
D’où notre problématique : Que recouvre le concept de motivation sur un plan théorique ?
3 pistes de réponse :
- Les théories du contenu motivationnel : besoin, mobiles et valeurs
- Les théories du processus motivationnel : choix cognitifs
- Les théories de l’autorégulation : buts
Les théories du contenu motivationnel : besoin, mobiles et valeurs
Ces théories reposent sur la compréhension des besoins des individus et sur le principe qu’un besoin (manque) crée un déséquilibre qui incite à entreprendre des actions. Aussi, la connaissance des besoins d’un individu doit en théorie permettre de savoir ce qui le motive.
- Deux auteurs clés : Maslow et Herzberg
Ce sont les plus connus dans la théorisation des besoins. Ils ont cherché à structurer les sources de la motivation soit en les hiérarchisant (pyramide) soit en les opposant (théorie des deux facteurs). Si leurs modèles sont majeurs et éclairant, ils sont difficiles à utiliser en pratique : ils n’intègrent pas le contexte ni les objectifs particuliers.
La théorie des besoins ou de la hiérarchisation des besoins (Maslow, 1954)
Besoin d’estime : reconnaissance… Interne (respect de soi) et externe (statut social)
Besoins sociaux : vie au ……
Besoins de protection : dangers et menaces… Protection physiques et morales
Manger, dormir… Impératifs corporels
[pic 1]
La théorie bifactorielle d’Herzberg (1959)
Il nie la hiérarchie des besoin (première rupture). Il constate que différents besoins peuvent être actifs simultanément. Mais ces besoins vont agir différemment sur la motivation.
Ainsi Herzberg va lister les facteurs qui causent les souvenirs agréables ou désagréables et les classer selon qu’ils vont créer de la satisfaction ou insatisfaction. Il construit sa théorie sur ces deux sentiments en précisant qu’ils ne sont pas opposés. C’est-à-dire qu’on peut faire cohabiter ces deux états chez une même personnes, car elles ont des sources propores.
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