Les comportements alimentaires des étudiants
Documents Gratuits : Les comportements alimentaires des étudiants. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar florian2402 • 20 Mars 2013 • 4 883 Mots (20 Pages) • 1 245 Vues
- Les comportements alimentaires des étudiants
3-1 Les caractéristiques principales
3-1-1 Fréquence des prises alimentaires
D’après l’enquête menée au RU, il en ressort :
que la moitié des étudiants fréquentent le RU quotidiennement. On compte autant de garçons que de filles ; la plupart d’entre eux viennent à midi (environ 60%).
Une minorité d’entre eux n’y mange qu’une fois par mois (moins de 5%) .
Ce qui permettrait d’en déduire que les étudiants qui se restaurent au RU peuvent avoir un repas équilibré et complet au moins à midi. En effet, les menus sont établis tous les trois mois par le chef de cuisine. Une commission composée du Directeur, du chef de cuisine, et des administrations se réunissent pour discuter des menus qui sont ensuite transmis à la Direction Régionale et sont vérifiés par le médecin du rectorat .
Une majorité d’étudiants font trois repas par jour (58%) . De plus, un étudiant sur deux prend ses repas à heures fixes.
En dehors du RU, 80% mangent chez eux. Cependant, on peut noter que les fast-foods sont cités en seconde position, ce qui n’est pas négligeable compte tenu des différences de prix notables (14,10 F pour un menu traditionnel au RU contre 30 F en moyenne dans un fast-food). Ils mangent à leur domicile ou au sein d’un fast-food notamment pour la facilité (environ 45%) ; le faible coût et le goût sont cités au même plan en seconde position. Une majorité d’étudiants (55%) fréquentent les fast-foods, le plus souvent plusieurs fois par mois mais on peut constater qu’il y a plus de garçons. De plus, trois fois plus de garçons par rapport aux filles y vont une fois par semaine.
D’après l’enquête menée au Mac Donald’s, il en ressort :
que la majorité de la population interrogée fréquente le Mac Donald’s mensuellement (autant pour les garçons que pour les filles et indifféremment selon le type d’étude et le lieu d’habitation).
Quant aux étudiants ne vivant plus la semaine chez leurs parents, ils viennent surtout le soir et durant l’année scolaire. On peut supposer que les étudiants domiciliés chez leurs parents prennent leur dîner en famille.
De plus, les étudiants fréquentaient déjà le Mac Donald’s avant d’être étudiant.
Cependant, il faut nuancer. On peut supposer qu’ils fréquentent plus le Mac Donald’s depuis qu’ils sont étudiants du fait de la praticité de ce type de restauration.
La grande fréquentation des fast-foods est notamment liée : notamment aux offres promotionnelles, à l’image de marque et à la publicité.
Néanmoins, les repas servis en fast-foods ont la réputation de " caler " mais la sensation de faim réapparaît rapidement quelques heures après, ce qui favorise les prises alimentaires entre les repas. D’après l’étude, il en ressort que la plupart d’entre eux grignote entre les repas (86%) avec une majorité de filles. Tous sexes confondus, ils consomment notamment des produits sucrés (70%) et des produits salés (26%) . La plupart (46%) grignote par faim et 26 % par gourmandise. D’après certains ouvrages, le grignotage concerne plus les filles, et est à l’origine d’excès alimentaires quand les repas sont normaux. Dans ce cas, il s’agit d’une attitude compensatrice. Le grignotage, encore appelé " chaos alimentaire " ou anarchie alimentaire, consiste en un abandon partiel ou total des repas, remplacés par des prises alimentaires allant par petites quantités et à intervalles irréguliers. Les grignoteurs ont aujourd’hui de nombreux aliments à leur disposition. Il s’agit de sucreries ou d’aliments gras, souvent directement comestibles à même l’emballage, ainsi que de nombreux aliments vendus dans la rue et consommables sur place. Les étudiants éloignés du domicile parental, vivant seuls, abandonnent souvent les repas structurés au profit d’un mode alimentaire vagabond, entraînant le grignotage.
3-1-2 Composition nutritionnelle des prises alimentaires
75% des étudiants fréquentant le RU optent pour un repas traditionnel et ce indépendamment du sexe. Ce qui signifie qu’ils peuvent prendre un repas équilibré qui a été contrôlé par un médecin.
On peut remarquer que les filles et les garçons ne commettent pas les mêmes erreurs alimentaires, en effet :
les filles grignotent (30%), mangent trop sucré (20%), mangent trop gras (13%), privilégient un groupe d’aliment au détriment d’un autre (12%).
Les garçons grignotent (20%), sautent des repas (20%), ont une alimentation déséquilibrée (10%).
Par contre, 5% (garçons et filles compris) disent ne commettre aucune erreur alimentaire.
On constate que les filles sont plus sujettes au grignotage ; elles consomment plus de produits sucrés et riches en matières grasses.
Parallèlement, les étudiants citent surtout comme conséquences d’une mauvaise alimentation sur la santé :
- à court terme :
prise de poids (45%) avec une majorité de filles qui ont évoqué cette notion (environ 28%) ;
carences (environ 37%) ;
fatigue (35%) ;
hypercholestérolémie (environ 20%).
- à long terme :
maladies cardio-vasculaires (environ 35%) qui représentent la première cause de mortalité non accidentelle en France.
D’un point de vue quantitatif, les étudiants (autant chez les garçons que chez les filles) mangent plus au repas du midi et par voie de conséquence allègent leur repas du soir .
Lorsque les étudiants prennent leur repas au sein d’un Mac Donald’s, 80% d’entre eux prennent un menu parce qu’il procure une sensation de satiété. Mais beaucoup ne connaissent pas ou n’ont pas notion des apports nutritionnels de ce qu’ils mangent.
Les étudiants consomment des plats pratiques à consommer : 40% optent pour des conserves et 8% seulement pour des produits surgelés, mais les plats typiques des étudiants demeurent les féculents car ce sont des aliments " bourratifs " (74% pâtes et riz), rapides à préparer et peu onéreux. En revanche, les surgelés sont peu cités
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