L3 Science de l'éducation

UE 5 – Ecole, démocratie et citoyenneté

Evaluation :

Deux partiel :

• Le premier au choix :

• Soit l’analyse d’un article avec le lien entre démocratie et école,
• Soit une enquête sociologique en groupe par exemple, observation d’une réunion d’un CVL ou d’un CVC, ou d’un conseil de classe, pour voir : quel pouvoir ont les délégués ?, Peuvent-ils prendre facilement la parole ?, Calculer leurs temps d’intervention, voir si on a tendance plus facilement à couper la parole aux délégués de classe qu’aux des enseignants, voir si les délégués ont des stratégies, observer un collège pour voir comment les jeunes vont essayer d’utiliser un téléphone portable. La grande approche qualitative est les entretiens, les directifs ou semi directif.  Il existe aussi des groupes de débat. Faire une enquête sur ses approches à deux ou trois. Cette enquête devras être liée au cours, démocratie, citoyenneté à l’école, par exemple s’intéresser aux délégués de classe. Observer un conseil de classe, analyser son déroulement, voir qui prend la parole facilement. Sous forme de dossier, avec un ou deux entretiens, de 8 à 10 pages avec une introduction ou on introduit le sujet, on explique l’accès au terrain, de quel manière, les difficulté qu’il y a pu avoir, une problématique, une hypothèse, une ou deux partie avec extrait d’entretiens, des photos.

Une école, un territoire, une population

L’école a pu permettre la reconnaissance de la plupart des individus en tant que membre de la société, et à participer à l’unification culturelle de la population notamment par l’apprentissage de la langue (français). Ce premier pas est resté très inégalitaire au début. On a souvent en tête Jules Ferry quand on parle d’école républicaine, mais finalement cette période de Jules Ferry est un aboutissement d’une période qui commence à la révolution française. Ce qui nous intéresse ici, est la manière dont on a mis en système l’enseignement, à la fin du 19ème siècle. Il y avait de nombreux cours très diverses, comment parvient-ont à la création de l’éducation national.

Comment peut-on voir que l’état intervient dans les établissements ?

• Le financement qui est majoritairement l’état,
• Le programme, chaque enseignant est soumis à un programme très précis,
• La formation des enseignants,
• Le recrutement, il y a des concours avec un nombre limité de place,
• La validation de certain projet, même si il y a l’idée depuis plusieurs années que les établissements doivent être plus autonome,
• L’organisation institutionnelle et l’organisation de l’établissement,
• Les locaux,

L’enseignement à était mise en système.

1. L’école moderne

1. Genèse de l’école moderne : le moment de la révolution française

A la révolution française, on a l’élaboration et la mise en place d’un premier système scolaire publique qui s’adresse potentiellement à l’ensemble de la population. Avec la révolution il y a l’idée que tous devrais être des citoyen et donc doivent être éduqué. Déjà à l’époque il y a des débats sur ce que doivent apprendre les élèves et s’il est possible et nécessaire que tous les élèves aient le droit à une éducation. Dans cette période du 19ème siècle après la révolution française les écoles ne sont fréquentées que par l’élite et l’enseignement des filles était largement négligé. Il a existé un débat entre les intellectuelles pour savoir ce qui devait être appris et sur cette nécessité d’éduquer le peuple dans son ensemble.

A partir du document 1 expliquez les différences de point de vue entre Talleyrand et Condorcet.

[pic 1]

Pour les deux tout le monde doit avoir accès à l’école mais les deux n’ont pas la même idée, Talleyrand pense qu’il faut donner une instruction à tous mais se limiter pour les ouvriers et les agriculteurs qui représenter la majorité de la population à l’époque, soit lire, écrire, compter, il parle de frustration, la droite conservatrice ajoute un autre risque, celui de troubler l’ordre sociale, c’est-à-dire que si ces paysans et ouvrier accéder à une culture trop grande, il risquerais de remettre en cause les hiérarchie, de refuser des emplois subalterne. Il fallait que chacun reste à sa place avec ce minimum d’éducation.

A l’inverse Condorcet à conscience que de toute façon on ne pourrait pas donner une instruction égale à tous, les limites sont le financement, il parle des hommes sur le territoire et du coté des familles il parle du temps que les enfants pourraient consacrer à l’éducation, le temps que les enfants allaient passer à l’école était un coup pour les parents. Mais Condorcet veut donner sa chance à tout le monde de développer ses talents. Condorcet plus placer à gauche, a l’idée que l’on accepte mieux l’ordre sociale par les individus si on donnait la chance à quelques-uns, au plus talentueux d’accéder à une éducation supérieur et aussi à une forme d’ascension sociale possible.

1. Naissance et développement de l’école républicaine (1879-1936)

A cette époque, notamment les lois qui s’étendre de 1879 à 1886, que les républicain, Paul Bert, Camisé et René Gobelet vont faire passer. Ses lois vont créer cette école, gratuite d’une part elle donc va s’opposer aux autres écoles, elle sera laïc et elle sera obligatoire, ce qui n’était pas le cas auparavant. Leurs ambition est surtout d’améliorer le niveau d’alphabétisation mais aussi cette idée de moraliser le peuple afin de pacifier la société française. On cherche à moraliser les individus.

Ce souhait de moraliser les individus est liés aux quatre révolutions qui se sont produites durant le siècle. D’autant plus qu’elle était mené par les ouvriers. On compte aussi la défaite en 1870 de la France contre la Prusse. Adolph Tiers, le président de la république, disait qu’apprendre plus que lire, écrire et compter serais superflus, il faudrait aussi inculquer aux enfants une morale du travail, leurs enseignant les vertus de la persévérance et de la patience. Aujourd’hui on parlerait d’invendus au esprit critique, ou on attendrait qu’ils soient créatifs, il faut développer leurs imaginations.

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