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En quoi peut-on dire que l’école joue un rôle fondamental dans la formation du futur citoyen et à quels obstacles se heurte-t-elle dans cette mission ?

Dissertation : En quoi peut-on dire que l’école joue un rôle fondamental dans la formation du futur citoyen et à quels obstacles se heurte-t-elle dans cette mission ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2022  •  Dissertation  •  2 268 Mots (10 Pages)  •  399 Vues

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                Travail de PPM2E : sujet n°1 

 

1/ Sujet de philosophie de l’éducation 

: En quoi peut-on dire que l’école joue un rôle fondamental dans la formation du futur citoyen et à quels obstacles se heurte-t-elle dans cette mission ?

                   L’École a un rôle fondamentale dans la formation de l’élève en tant que personne et futur citoyen. Tout d’abord la famille, plus particulièrement les parents, sont les premiers acteurs mis en jeu dans l’éducation propre de l’enfant . Par ailleurs, l’école joue un rôle secondaire dans cette tâche , ce que nous développerons par la suite. Dans un premier temps, nous éclaircirons le point des rôles fondamentaux notamment les domaines de l’enseignement, la communication, la tolérance, la laïcité, la liberté d’expression ainsi que les valeurs et les principes. De manière accessoire, nous poursuivrons par l’analyse des obstacles que l’école rencontre dans le processus de futurs citoyens avec les points suivants ; le niveau social, l’argent, le rapport famille-école , les fréquentations, l’environnement et les capacités de l’enfant.

 

                I/ Les rôles fondamentaux 

L’école est un établissement dans lequel est donné un enseignement collectif (général ou spécialisé). Elle a pour but, de permettre à l’enfant qui, une fois adulte, obtiendra un futur métier pour gagner de l’argent et vivre. On peut également dire que l’école, ici , la maternelle et la primaire sont des passerelles essentielles à l’apprentissage de la parole notamment en grande section, qui est selon moi la case départ de l’enseignement, où l’enfant commence à comprendre et apprendre les voyelles puis les syllabes, et à s’exprimer. A ce niveau, l’enfant commence également à s’initier à l’écriture cursive, à la poésie, à la lecture avec des images et à compter jusque 10. Après cette étape importante, il passe en CP (classe préparatoire) qui comme son nom l’indique va préparer l’enfant mais à quoi ? Comme le dit Emmanuel

Kant, « L’homme est l’unique créature qui doive être éduquée. Par éducation, nous entendons les soins

(subsistance, entretien), la discipline et l’instruction doublée de la formation. L’homme est en conséquence nourrisson, écolier, et apprenti » .On remarque un changement, une transition de niveau lorsqu’on passe en CP on ne parle plus d’enfant ou de nourrisson mais on passe à la notion d’élève ou d’écolier. Cette classe le prépare donc à écrire des mots et des phrases, à lire des livres plus complexes, à compter au-delà de 10 et surtout à faire des additions et des soustractions. On peut qualifier cette classe, d’étape décisive pour la suite de son cycle. Ensuite pour aller à l’essentiel, le collège prépare aux examens, le lycée à l’obtention d’un diplôme et l’université, à se spécialiser pour son futur travail.

Le prochain point consiste à évoquer la communication ainsi que la sociabilisation. Nous devons revenir sur le point de la maternelle, où, cette fois-ci, selon moi la case départ de la communication est la petite section (voir la crèche pour certains) puisque c’est à ce moment que l’enfant sera en contact avec d’autres enfants. Il va communiquer avec les maîtres/ses, les ATSEM (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles) et évidemment les enfants. C’est à cette étape où il va se forger un caractère, c’est-à-dire accepter ou non les consignes mais aussi les critiques et les punitions ! Les maîtres/ses ont pour rôle de les sociabiliser afin d’éviter les différences entre eux (égalité entre chaque enfants). A ce niveau, les enfants apprennent à partager (la nourriture, les jouets etc…) mais aussi à accepter la différence de l’autre (la couleur, le physique, le niveau sociale etc…) et ce jusqu’au lycée.  

Helen Keller écrivaine américaine a dit « Le meilleur aboutissement de l’éducation est la tolérance ». Cela rejoint le point précédent quant à l’acceptation de la différence de l’autre. Ici Helen parle de l’éducation dans les deux sens du terme soit, l’éducation inculquée par les parents ET l’éducation à l’école ! Si les parents imprègnent et entourent l’enfant de tolérance et que l’école continue l’initiation de cette valeur alors la mission est réussie. Dès la maternelle l’enfant apprend à ne pas rejeter la différence telle que la couleur de peau (racisme), le physique (discrimination), le niveau social (jugement, le harcèlement …) ainsi que la solidarité et l’entraide. Ces valeurs et principes sont inculqués cette fois-ci dans le programme de l’Education Nationale et ce, jusqu’au lycée notamment avec la matière EMC (éducation morale et civique), qui consiste à discuter et débattre des valeurs de chacun, de comprendre qu’il faut avoir aussi la notion de respect que se soit le respect de soi-même et d’autrui, en rappelant que les valeurs sont invariables tandis que les principes sont propres à chacun.

L’EMC a d’autres débats tel que la laïcité qui n'est pas une opinion parmi d'autres mais la liberté d'en avoir une. Elle n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public. Le principe de laïcité rejoint la notion de tolérance car comme est inscrit dans le texte officiel de la laïcité (site : https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Valeurs) : [La laïcité garantit la liberté de conscience (comme le dit Kant : « Mais le dressage ne pourvoit pas à tout, il importe en priorité que les enfants apprennent à penser » . De celle-ci découle la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l'ordre public. La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction.] (extrait du texte officiel). En soulignant cette phrase, on comprend que le mot tolérance est intimement lié au mot respect, c’est pourquoi l’EMC est une matière inculquée car elle défend des valeurs importantes. La charte de la laïcité fait partie de la DDH (déclaration des droits de l’Homme) écrite en 1905. A partir de cette date elle est entrée dans la Constitution et reste encore effective aujourd’hui. Nous aurions pu également citer des artistes engagés tel que Florent Pagny avec son titre « Ma liberté de penser » il dit : «Je peux bien vendre mon âme au Diable. Avec lui, on peut s'arranger. Puisqu'ici tout est négociable mais vous n'aurez pas, non vous n'aurez pas. Ma liberté de penser ». Ici cet artiste défend ses droits et indique qu’il pourrait même vendre son âme au diable pour garder ses droits, il les défend avec conviction et détermination, ce que surement sa famille, l’école, le collège et le lycée lui a inculqué pour devenir un citoyen engagé prêt à défendre ses droits. Cependant il nous reste un concept à aborder qui est la liberté d’expression inscrite également dans le texte officiel!!! [La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir]. Ce qui est également une valeur enseignée dans la matière EMC à l’école, au collège ou au lycée notamment avec les débats organisés où chacun a le droit à la parole. On peut aussi parler des « heures de vie de classes » organisées par les professeurs principaux pour évoquer les problèmes, ce qui va ou ce qui ne va pas, comment on se sent dans la classe, si il y a une bonne ambiance etc... et chacun a le droit de s’exprimer.

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